Des sources gouvernementales confirment que le Congrès et la Maison-Blanche sont parvenus, dans la nuit de mardi à mercredi, à une entente de principe sur un plan de 15 milliards de dollars US.
Si tout se déroule comme prévu, ce plan devrait être soumis au vote dès aujourd’hui.
Cette entente aboutira à une loi qui garantira un financement à court terme aux trois grands de l’automobile aux États-Unis, tout en protégeant les contribuables américains.
General Motors et Chrysler, les deux plus touchés par la crise financière, devraient pouvoir toucher des prêts-relais d’ici quelques jours. Ford, également admissible à ce plan, a cependant fait savoir lundi soir qu’il n’avait pas de problèmes de liquidités dans l’immédiat.
Parmi les engagements que les constructeurs devront respecter pour toucher l’argent, se trouve entre autres l’obligation de soumettre d’ici au 31 mars un plan complet de restructuration prévoyant une viabilité à long terme des entreprises, des réductions de coûts et des renégociations de leur dette.
Le projet de loi prévoit aussi la nomination d’un administrateur et de plusieurs conseillers chargés de superviser l’attribution des prêts-relais.
Ce plan prévoit de plus que les entreprises devront revendre leurs jets privés et limiter la rémunération de leurs dirigeants, comme pour le plan de sauvetage des banques américaines.