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Des millions de personnes vont bénéficier d’une mesure pour les aider à payer l’épicerie

C’est mardi que la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, a annoncé son budget pour 2023. Le Journal de Montréal a recensé sept mesures phares. 

Un « boulevard urbain » à Montréal

Une somme de 275 M$ sur 9 ans sera déployée afin de transformer une partie de l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain : la partie entre le pont Champlain et le boulevard Robert-Bourassa. Toutefois, le budget ne prévoit rien pour les infrastructures à Québec.

Lutter contre l’ingérence étrangère

Un total de 13,5 M$ sur cinq ans servira à la création d’un Bureau national de lutte contre l’ingérence étrangère par le ministère de la Sécurité publique. « Les dictatures, comme la Russie, la Chine et l’Iran, pensent qu’elles peuvent agir en toute impunité et s’ingérer dans les affaires des démocraties – et les démocraties doivent prendre les mesures nécessaires pour se défendre », est-il écrit dans le budget consulté par le Journal de Montréal. Sur trois ans, une somme de 50 M$ sera déployée afin d’assurer la protection de citoyens victimes d’intimidation par des influences étrangères.

Lutter contre les abus dans le monde du sport.

Une somme de 13,8 M$ va être investie afin d’« accroître la responsabilisation et soutenir les efforts visant à bâtir un système sportif sûr et responsable », en vue de mettre les athlètes « à l’abri de l’exploitation, du harcèlement et des mauvais traitements », est-il écrit dans le  budget consulté par le quotidien montréalais. 

Un rabais épicerie

Afin de pallier l’inflation galopante, le gouvernement fédéral déploie 2,5 G$ via le crédit pour la taxe sur les produits et services (TPS). Un total de 11 millions de personnes va bénéficier de la mesure. Une personne seule ou en couple avec deux enfants touchera jusqu’à 234 $. Le montant variera selon les revenus et les personnes dans le ménage. 

Ainsi, une personne seule sans enfant pourrait toucher jusqu’à 234 $ en un seul versement. Les couples avec deux enfants pourraient recevoir jusqu’à 467 $ et les personnes âgées, 225 $. 

Mettre fin à la crise migratoire

C’est une somme de 1 G$ de plus qui sera investie aux demandeurs d’asile et aux réfugiés pour leur donner accès à des soins de santé et à un logement temporaire. La mesure inclut les gens qui sont passés par le chemin Roxham. Une somme distincte de 44 M$ va être octroyée afin de s’assurer que le « processus d’octroi de l’asile du Canada est équitable » pour tout le monde. 

Une ligne téléphonique de prévention du suicide

Dès le 30 novembre 2023, les Canadiens de partout au pays pourront composer le 9-8-8 afin d’obtenir des services en aide en prévention du suicide. C’est l’Agence de la santé publique du Canada qui va s’assurer de l’administrer, au coût de 160 M$ sur trois ans.

Un chargeur unique pour les câbles électroniques

À l’instar des lois européennes, le Canada compte forcer les entreprises à fabriquer des produits électroniques avec un seul chargeur. Ainsi, le chargeur sera le même pour les cellulaires, les tablettes et les ordinateurs. Et ce, dans le but de réduire les déchets électroniques.

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MacKenzie Scott en tête des femmes les plus puissantes de l’année

2021 marque une passation des pouvoirs. Après près de deux décennies de domination, Angela Merkel n’est pas numéro 1 du classement des femmes les plus puissantes de l’année selon Forbes. Ce titre est remis cette année à l’Américaine MacKenzie Scott.

Signe des temps et de la retraite qui approche, la chancelière allemande Angela Merkel n’est plus dans le top-100 annuel. Elle qui n’a pas occupé la première position que trois fois en 18 ans.

C’est plutôt la milliardaire philanthrope MacKenzie Scott, l’ex-épouse de Jeff Bezos et troisième femme la plus riche du monde qui a coiffé toutes les autres femmes de la planète.

Pour Forbes, ce qui vaut à MacKenzie Scott le titre de femme la plus puissante du monde en 2021, c’est «sa détermination à faire don de sa fortune d’une manière significative et révolutionnaire».

Au second rang, on retrouve la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris. Le 20 janvier dernier, elle a prêté serment et est devenue la 49ᵉ vice-présidente, mais aussi la première femme de l’histoire du pays à occuper ce poste.

La troisième position est décernée à la Française Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne.

Pour Forbes, afin de se retrouver dans ce palmarès, il ne suffit pas d’avoir de l’argent ou un poste de pouvoir, «une personne doit faire quelque chose de sa fortune, de sa voix ou de sa plate-forme publique».

C’est ainsi que Özlem Türeci (48e), cofondatrice de BioNTech et immunologiste fait partie des 20 nouvelles venues cette année. Elle a cofondé une entreprise de biotechnologie, mais surtout elle a joué un rôle prédominant dans le développement du vaccin Covid à ARNm, en partenariat avec le géant pharmaceutique mondial Pfizer.

La première célébrité dans le classement est l’animatrice Oprah Winfrey (23e). En début d’année, elle a reçu en entrevue le prince Harry et son épouse Meghan Markle. En fin d’année, c’est plutôt la chanteuse Adele qui l’a retrouvé dans son jardin pour une première sortie officielle en près de six ans.

La première chanteuse est Rihanna (68e) qui a été consacrée «héroïne nationale» de la nouvelle république indépendante de la Barbade la semaine dernière.

La première actrice est Reese Witherspoon (74e) qui est à la tête de la société de production de films Hello Sunshine, et qu’elle a vendu en parti pour près d’un milliard de dollars (US). Cette société met l’accent sur des films écrits, réalisés ou mettant en vedette des femmes.

La première athlète est la joueuse de tennis Serena Williams (85e), alors que la seule Canadienne en liste est la vice-première ministre Chrystia Freeland (97e).