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La Réunion : le tourisme en chute libre

La fréquentation touristique de la Réunion a chuté de près de 7 % en 2013, principalement à cause de la baisse des visiteurs métropolitains, mais aussi des attaques de requins, de l’absence de compagnies aériennes étrangères et de la politique des visas, selon une étude conjointe publiée par l’INSEE et l’île de la Réunion tourisme (IRT).

L’an dernier, 416 000 touristes ont visité l’île, soit une baisse de la fréquentation de 6,8 % par rapport à 2012, le niveau le plus bas depuis quatre ans, indique l’INSEE dans une étude publiée en partenariat avec l’IRT, principal organisme du tourisme réunionnais.

« Depuis 2011, l’image de la Réunion est affectée par des attaques de requins largement reprises par les médias nationaux », souligne l’étude qui note la fermeture des certaines plages les plus prisées de l’île depuis juillet 2013 et l’interdiction d’activités nautiques sur ces sites. Trois attaques de requins, dont deux mortelles, ont été enregistrées en 2013 sur l’île.

Mais l’enquête pointe également du doigt « l’absence des compagnies aériennes étrangères dans la desserte de l’île et la politique des visas obligatoires pour les ressortissants des pays de l’océan Indien et des pays tels que l’Inde et la Chine ».

Cette situation « freine le développement du tourisme en provenance de ces marchés émetteurs à fort potentiel et pénalise la destination dans sa stratégie de diversification », selon l’étude, qui relève qu’« en 2013, le visa a néanmoins été supprimé pour les courts séjours des touristes sud-africains ».

La baisse concerne en premier lieu les touristes métropolitains (-5 %) qui représentent quatre visiteurs sur cinq. « Une moitié d’entre eux vient principalement rendre visite à des proches (famille ou amis), 40 % viennent pour découvrir l’île et 7 % pour affaires », indique l’étude. Elle constate que cette clientèle diminue également, dans la même proportion (-5 %), à destination de l’île Maurice, voisine de la Réunion, imputant cette baisse à « la crise économique qui perdure en France » et la suppression de la desserte de certaines villes de province par les compagnies aériennes.

Le tourisme d’agrément, motivé essentiellement par la découverte de l’île diminue, de son côté, de 7 % ( -11 900 visiteurs), selon l’étude.

Les hôtels et résidences de tourisme sont les premiers à subir cette désaffection (-12 %) alors que les autres modes d’hébergement (gites, locations saisonnières…) enregistrent une hausse de 9 %.

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Sensations fortes à Laval

Dès mars 2009, les amateurs de sensations fortes se donneront rendez-vous au SkyVenture Laval-Montréal, un simulateur de chute libre qui siégera au site du Centropolis, à Laval.

Cette idée appartient à Alain Guérin, instigateur et président-directeur général de SkyVenture Laval-Montréal. « Quand j’ai commencé, dans la cinquantaine, ma formation pour devenir parachutiste, j’étais ultranerveux, surtout quand je me comparais aux jeunes. Je cherchais donc une méthode pour m’entraîner de façon différente dans un environnement plus sécuritaire », a expliqué M. Guérin à La Presse.

Après un essai de la soufflerie d’Orlando, M. Guérin a acheté une licence SkyVenture pour le Québec.

C’est au Québécois Jean Saint-Germain que l’on doit le premier simulateur de vol libre, l’Aérodium, qui a connu ses heures de gloire au cours des années 80.