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Une combinaison de thérapie pour arrêter de fumer

Une équipe de l’école de médecine de l’Université du Wisconsin affirme que combiner différentes méthodes est plus efficace pour arrêter de fumer.

La meilleure thérapie serait de jumeler le bupropion à libération prolongée à des pastilles de nicotine.

On a demandé à 7 128 fumeurs s’ils désiraient arrêter de fumer. Parmi eux, 1 346 ont accepté et ont donc participé à l’étude. Ils ont été soumis à cinq thérapies différentes, recevant gratuitement les médicaments pour les besoins de l’étude et disposant d’une ligne téléphonique pour les aider dans leur démarche.

On a noté que 30 % des personnes qui avaient eu du bupropion à libération prolongée avec des pastilles de nicotine n’avaient pas recommencé à fumer après six mois. Chez ceux qui avaient eu les timbres de nicotine et les pastilles, ce taux passait à 27 %.

Par contre, pour les personnes qui avaient reçu seulement du bupropion, le taux de réussite après six mois était de 17 %, avec les pastilles uniquement, on parle de 20 % et finalement, ceux qui avaient seulement utilisé les timbres avaient un taux de 18 %.

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La première cigarette de la journée est la plus nocive

Le magazine Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention rapporte que des scientifiques de l’université de Pennsylvanie ont découvert que c’est la première cigarette de la journée qui serait la plus dangereuse.

En fait, plus la première cigarette est fumée tôt après le réveil, plus les risques de développer un cancer du poumon augmenteraient.

Ceci est causé par le taux de cotinine dans le sang, un dérivé de la nicotine qui est fabriqué par l’organisme et qui augmente les risques de développer un cancer.

L’étude a porté sur 250 fumeurs. On a analysé leur comportement et calculé leur taux de cotinine dans le sang par prélèvement urinaire.

Ainsi, si vous fumez votre première cigarette 5 minutes après votre réveil, le taux de cotinine est de 437 nanogrammes/ml. De 6 à 30 minutes plus tard, il passe à 352 nanogrammes, de 31 à 60 minutes, il descend à 229 nanogrammes et finalement, ceux qui fument leur première cigarette plus d’une heure après leur réveil ont un taux de cotinine qui glisse à 215 nanogrammes/ml.

Ce taux de cotinine serait le premier facteur de cancer du poumon, plus que le nombre de cigarettes consommées dans la journée selon les scientifiques.

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Une grossesse sans fumée

Selon une recherche publiée dans la revue médicale Obstetrics & Gynecology, les futures qui écrasent pour de bon lors de la grossesse risquent davantage de donner naissance à un poupon en santé.

« Nos résultats démontrent que les femmes qui cessent de fumer au cours du premier trimestre de grossesse ont un risque d’accoucher prématurément comparable à celui des futures mères qui n’ont jamais fumé. Cette incidence diminue au deuxième trimestre, mais jamais autant qu’au premier », a expliqué l’auteure derrière ces résultats, la Dre Laura L. Polakowski.

Cette dernière espère donc que son étude sera peut-être une raison supplémentaire pour les femmes enceintes de cesser pour de bon de fumer.

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Deux facteurs de risque du cancer du sein

Une recherche effectuée par Vishnee Bissonauth, de l’Unité de recherche en épidémiologie du CHUM, a démontré que le tabagisme et la prise de poids augmentent l’incidence du cancer du sein, malgré l’absence d’une mutation des gènes BRCA 1 et BRCA 2 associée à la maladie.

La chercheuse a comparé les différents facteurs de risque du cancer du sein chez 280 femmes en bonne santé et 280 autres présentant la mutation génétique.  

Les résultats démontrent qu’engraisser de plus de 15,5 kg après 20 ans fait augmenter de 68 % le risque de souffrir de la maladie. Plus le gain de poids survient tard dans la vie, plus l’incidence croît.

Quant à la cigarette, à raison d’un paquet par jour, elle augmente le risque du cancer de 59 % si la patiente a fumé pendant 9 ans. L’effet du tabagisme est moindre chez les femmes ménopausées, mais demeure élevé, soit de 50 %.

Malgré cette étude, la Dre Bissonauth croit que d’autres recherches devront être menées afin de vérifier l’influence de ces deux facteurs sur le développement de la maladie.

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Le tabagisme et la sclérose en plaques

Une recherche menée auprès de 1 465 patients souffrant de la maladie dégénérative a démontré que le tabagisme faisait accélérer la progression et l’ampleur des symptômes de la sclérose en plaques.

Le Dr Brian C. Healy et ses collègues de la faculté de médecine de l’Université Harvard ont observé pendant leurs travaux que la sclérose en plaques passait d’un stade intermittent à une progression moyenne chez 20 sujets sur 154 fumeurs, comparativement à 32 sur 500 non-fumeurs.

Cette recherche, dont les résultats sont publiés dans Archives of Neurology, soutient donc l’hypothèse qui veut que la cigarette soit néfaste chez les patients atteints de la maladie. « Bien que d’autres études en la matière doivent être menées, nos résultats démontrent que les patients aux prises avec la sclérose en plaques qui cessent de fumer réduisent non seulement les maladies liées au tabagisme, mais la progression de la sclérose en plaques », ont conclu les auteurs.

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Les jeunes, influencés par les films?

Selon la Dre Anna M. Adachi-Mejia, du département de pédiatrie du Hood Center for Children and Families de Lebanon au New Hampshire, les vedettes de cinéma qui grillent des cigarettes influencent plus que l’on croit les adolescents.

Pour la chercheuse, 30 à 50 % des 2 048 jeunes qu’elle a interrogés ont mentionné qu’ils avaient commencé à fumer la cigarette en raison de leur idole qui faisait de même dans un film.

Le risque de tabagisme chute légèrement lorsque les jeunes pratiquent un sport d’équipe, mais il reste que l’influence des films l’emporte. « Les sports d’équipe peuvent prévenir contre le tabagisme chez les adolescents, mais ce n’est pas suffisant », déplore la Dre Adachi-Mejia.

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D’autres facteurs de risque du cancer colorectal

Des scientifiques du George Institute for International Health en Australie ont démontré que la consommation d’alcool, le tabagisme et le diabète augmentaient l’incidence de cancer colorectal, tout comme l’obésité et la consommation de viande rouge.

Si la pratique d’un sport fait chuter ce risque, manger plus de fruits et de légumes ne change rien, selon les chercheurs.

« La majorité des gens savent qu’un surplus de poids et de mauvaises habitudes alimentaires sont des facteurs de risque de la maladie, mais ils ignorent que d’autres habitudes de vie, comme la consommation d’alcool, fumer la cigarette et le diabète, contribuent également à augmenter le risque », a observé l’auteure de ces résultats, Rachel Huxley.

À titre d’exemple, 7 verres d’alcool par semaine augmentent de 60 % le risque de cancer colorectal comparativement à ceux qui ne boivent pas.

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Fumée secondaire et vaisseaux sanguins

Le risque de maladies cardiovasculaires, comme la crise cardiaque, augmente lorsqu’il y a fumée secondaire, selon des chercheurs de l’Université du Kentucky.

Ces derniers ont travaillé avec 40 adultes en bonne santé et non-fumeurs, dont l’âge moyen était de 35 ans, qui étaient exposés à trois types de fumée secondaire : la cigarette, celle d’un feu ou encore de cuisson.

Ils en concluent que les fines particules contenues dans les trois types de fumée diminuent les capacités respiratoires et cardiovasculaires après seulement 10 minutes.

« J’ai été surprise des résultats significatifs même lorsque l’exposition à la fumée était minime », a noté l’un des auteurs, la Dre Joyce McClendon Evans.

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Cigarette et système immunitaire

Des chercheurs associés à l’Université McMaster à Hamilton, en Ontario, affirment que non seulement la cigarette augmente le risque de bronco-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), mais qu’elle rend le système immunitaire plus faible contre une bactérie qui rend plus maligne la maladie.

« C’est un fait reconnu que le tabagisme est l’un des facteurs de risque de la BPCO, mais notre recherche suggère également que fumer la cigarette modifie la réponse du système immunitaire devant la bactérie Haemophilus influenzae. Cela signifie donc que les fumeurs atteints de la BPCO empirent leur état et font progresser la maladie », a laissé entendre le chercheur principal de cette étude, le Dr Martin Stämpfli.

M. Stämpfli a travaillé avec des souris pour obtenir ces résultats, qui sont publiés dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.

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15 semaines pour cesser de fumer

Les futures mères ont jusqu’à la 15e semaine de grossesse pour cesser de fumer si elles souhaitent voir le risque de naissance prématurée ou de bébé de petit poids chuter.

Si les chercheurs s’entendent sur les risques que comporte la cigarette lors de la gestation, il n’en demeure pas moins que les médecins doivent encourager leurs patientes enceintes à cesser de fumer le plus rapidement possible, selon la Dre Lesley McCowan de l’Université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande.

2 504 futures mères ont participé à cette étude et les chercheurs concluent que l’incidence de naissance prématurée était similaire entre les non-fumeuses et celles qui arrêtaient de fumer avant la 15e semaine de grossesse.