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Le milieu culturel, comme le reste du Québec, est sur pause depuis près de deux mois, mais la machine ne s’est pas complètement arrêtée pour autant! En effet, Christal Films Productions annonce aujourd’hui que la SODEC a confirmé sa participation financière au prochain film de Ken Scott, qui sera tourné quand la situation sanitaire le permettra.

Au revoir le bonheur, écrit et réalisé par celui qui nous a entre autres offert La grande séduction et Starbuck, mettra en vedette Antoine Bertrand, Patrice Robitaille, Louis Morissette et François Arnaud.

La comédie produite par Christian Larouche portera sur les conflits familiaux, alors qu’on suivra quatre frères qui se réuniront à la maison secondaire de leur enfance peu après la mort de leur père. Le film grand public promet de séduire tout autant que les plus grands succès du cinéaste.

« Nous nous réjouissons de pouvoir participer à la relance de l’industrie du cinéma québécois! », a déclaré Ken Scott par voie de communiqué. « Le tournage est prévu pour l’automne prochain ou aussitôt que le contexte sanitaire le permettra, a affirmé de son côté le producteur. Nous sommes convaincus que dans un proche avenir, les Québécois et Québécoises voudront retourner dans les salles de cinéma voir des histoires qui leur ressemblent. »

Alors qu’on venait à peine de plonger dans l’univers surréel du confinement, on apprenait en même temps que le reboot de la franchise Scream du génie de l’épouvante Wes Craven s’était fait donner le feu vert par les studios Spyglass Media. 

Seule ombre au tableau, on ne savait pas encore si l’héroïne des quatre films, soit Neve Campbell, allait être de retour.

C’est pratiquement chose du passé, car l’actrice a commenté l’affaire dans une récente entrevue avec l’animateur Jake Hamilton sur Instagram.

« Ils sont venus vers moi et nous sommes en discussion », a-t-elle affirmé sans ambages. 

Elle a toutefois mentionné que la situation actuelle rendait un peu difficile la planification d’un tel projet comme personne ne sait quand les tournages reprendront. Reste que l’actrice semblait optimiste quant à la possibilité de reprendre son rôle.

Elle a également ajouté : 

« Au départ, j’avais vraiment peur de faire un autre Scream sans Wes [Craven] parce qu’il était un tel génie et c’est la raison pour laquelle les films sont ce qu’ils sont, mais les réalisateurs sont venus vers moi avec une si grande appréciation pour son travail et ils veulent vraiment l’honorer, alors cela signifiait beaucoup pour moi. »

« J’espère que nous serons en mesure de le faire », a conclu l’actrice.

On peut donc estimer que le scénario sur lequel planchent les réalisateurs Matthew Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett, ceux à qui l’on doit le film d’horreur Ready or Not, est en fait une suite aux films de la franchise qui sont sortis entre 1996 et 2011.

Bien entendu, rien n’est certain, mais tout semble indiquer que nous aurons dans un futur proche un Scream 5 à se mettre sous la dent!

« À situation exceptionnelle… dévoilement tout aussi exceptionnel! », annonçait le Gala Québec Cinéma, qui présentait jeudi après-midi en direct sur Facebook les nominations de l’année, alors que l’édition physique 2020 de la cérémonie a été annulée.

Le dévoilement des finalistes aux prix IRIS a été animé par Guillaume Lambert, qui a su le parsemer de blagounettes pour le rendre tout sauf plate. Debbie Lynch-White, Philippe-Audrey Larrue-St-Jacques et la directrice de Québec Cinéma, Ségolène Roederer, se sont joints à lui pour une petite entrevue et pour annoncer les nommés de certaines catégories.

Il pleuvait des oiseaux et La femme de mon frère partent en grands favoris avec respectivement 13 et 11 nominations. Mafia inc. s’illustre dans 10 catégories, tandis que Le vingtième siècle est dans la course pour neuf prix. Antigone a huit nominations, Kuessipan sept, Jeune Juliette six et Fabuleuses cinq.

Fait important à savoir : six des sept longs métrages qui se retrouvent dans la catégorie Meilleur film sont réalisés par des femmes. Si ce n’est pas une réalisatrice qui l’emporte, on va peut-être faire une crise! Parlant de réalisatrice, la cinéaste abénaquise Alanis Obomsawin sera cette année la récipiendaire de l’Iris Hommage.

Les lauréats seront éventuellement annoncés et honorés, mais les détails à ce sujet restent à venir. Québec Cinéma explore en ce moment des manières de remplacer le gala qui été prévu le 7 juin.

Les nommés sont donc…

Meilleur film

Antigone

Fabuleuses

Il pleuvait des oiseaux

Jeune Juliette

Kuessipan

La femme de mon frère

Mafia inc.

Meilleure réalisation

GUILLAUME DE FONTENAY – Sympathie pour le diable

MATTHEW RANKIN – Le vingtième siècle

MONIA CHOKRI – La femme de mon frère

MYRIAM VERREAULT – Kuessipan

SOPHIE DERASPE – Antigone

Meilleur scénario

ANNE ÉMOND – Jeune Juliette

JEAN BARBE, GUILLAUME DE FONTENAY, GUILLAUME VIGNEAULT – Sympathie pour le diable

LOUISE ARCHAMBAULT – Il pleuvait des oiseaux

NAOMI FONTAINE, MYRIAM VERREAULT – Kuessipan

SOPHIE DERASPE – Antigone

Meilleur premier film

Le vingtième siècle

Sympathie pour le diable

Mad Dog Labine

Meilleure interprétation féminine – Premier rôle

ANDRÉE LACHAPELLE- Il pleuvait des oiseaux

ANNE DORVAL – 14 jours, 12 nuits

ANNE-ÉLISABETH BOSSÉ – La femme de mon frère

LÉANE LABRÈCHE-DOR – Le rire

NOÉMIE O’FARRELL – Fabuleuses

Meilleure interprétation masculine – Premier rôle

GILBERT SICOTTE – Il pleuvait des oiseaux

MARC-ANDRÉ GRONDIN – Mafia inc.

NIELS SCHNEIDER – Sympathie pour le diable

PATRICK HIVON – La femme de mon frère

ROBIN AUBERT – Jeune Juliette

Meilleure interprétation féminine – Rôle de soutien

EVE LANDRY – Il pleuvait des oiseaux

GENEVIÈVE SCHMIDT – Menteur

JULIETTE GOSSELIN – Fabuleuses

MICHELINE BERNARD – Matthias et Maxime

MICHELINE LANCTÔT – Le rire

Meilleure interprétation masculine – Rôle de soutien

PIER-LUC FUNK – Matthias et Maxime

ROBIN AUBERT – Merci pour tout

RÉMY GIRARD – Il pleuvait des oiseaux

SASSON GABAI – La femme de mon frère

SERGIO CASTELLITTO – Mafia inc.

Révélation de l’année

ALEXANE JAMIESON – Jeune Juliette

CATHERINE CHABOT – Menteur

LILOU ROY-LANOUETTE – Jouliks

NAHÉMA RICCI – Antigone

SHARON FONTAINE-ISHPATAO – Kuessipan

Pour voir l’ensemble des nominations, rendez-vous sur le site de Québec Cinéma.

Depuis l’annonce du premier ministre François Legault qui interdit tous événements intérieurs ralliant plus de 250 personnes, le milieu culturel est chamboulé. Entre les festivals, galas et spectacles reportés ou tout simplement annulés, le monde du cinéma n’est pas non plus épargné.

Alors que le coronavirus commençait à prendre de l’ampleur, on se souvient que le premier film à avoir repoussé sa date de sortie a été le nouveau long métrage de la saga James Bond, No Time to Die, au début du mois de mars. Prévu pour le 10 avril, le film prendra plutôt l’affiche le 25 novembre prochain. D’ici là, on continue de faire jouer en boucle la chanson thème du film interprétée et écrite par nulle autre que Billie Eilish!

Depuis les derniers jours, bien d’autres productions sont venues le rejoindre. D’abord, le film pour enfant Peter Rabbit 2, qui devait sortir le 27 mars, sera plutôt lancé le 7 août prochain. S’ajoute à cela A Quiet Place, Part II. John Krasinski, le réalisateur, scénariste et producteur du film, en a fait l’annonce sur ses réseaux sociaux avec beaucoup de regret.

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AQuietPlacePart2…Take2

Une publication partagée par John Krasinski (@johnkrasinski) le 12 Mars 2020 à 7 :52 PDT

Même chose pour Fast and Furious 9, qui repousse la sortie du film pour 2021 : « À notre famille de Fast fans du monde entier, nous ressentons toute l’anticipation et l’amour que vous portez à ce nouveau volet de la saga. C’est pourquoi il est très difficile de vous annoncer que nous sommes contraints de décaler sa date de sortie. Il est devenu clair que tous nos fans venus des quatre coins du monde ne pourront pas voir le film au mois de mai. Nous déplaçons la date de sortie à avril 2021, et plus précisément au 2 avril 2021 en Amérique du Nord. Nous sommes conscients que devoir attendre aussi longtemps est source de désappointement, mais la sécurité de tous est notre considération principale. »

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? #F9 (@TheFastSaga) March 12, 2020

Depuis, c’est un nombre impressionnant de films qui ont vu leurs sorties être repoussées à des dates plus éloignées ou indéterminées. C’est le cas de Mulan (date indéterminée), The New Mutants (date indéterminée), Antlers (date indéterminée), The Secret Garden (14 août), The Lovebirds (date indéterminée), Blue Story (date indéterminée), The Artist’s Wife (date indéterminée) et The Truth (date indéterminée).

Reste à voir si les autres gros canons comme Trolls World Tour (17 avril), Antebellum (24 avril), Black Widow (24 avril), Artemis Fowl (28 mai), 1984 Wonder Woman (5 juin) et Jungle Cruise (24 juillet) connaîtront le même sort.

Le cinéma québécois aussi touché

Du côté du cinéma québécois, les films Mont Foster et Les Nôtres ont pris l’affiche malgré les événements entourant le coronavirus. « On est bien conscients qu’on va se battre contre la panique et les plateformes numériques, mais je considère que la meilleure offre pour les cinéphiles se trouve dans les cinémas du Québec. Il faut continuer à aller au cinéma! », a déclaré le distributeur Louis Dussault (K-Films Amérique), qui s’occupe de la mise en marché de Mont Foster, en entrevue au Journal de Montréal.

Les producteurs des deux films comptent sur les nouvelles mesures de sécurité des salles de cinéma pour assurer le bon déroulement des représentations. En effet, les propriétaires de cinéma ont prévu réduire le nombre de spectateurs dans leurs salles pour respecter la demande du gouvernement, en plus de nettoyer les salles avec plus d’attention.

Le 22 février prochain, le film La déesse des mouches à feu sera présenté en première mondiale à la 70e Berlinale. Un très grand honneur pour la réalisatrice Anaïs Barbeau-Lavalette et pour l’auteure du livre de Geneviève Pettersen. À quelques jours de l’événement, les premières images de l’adaptation cinématographique ont été dévoilées. On y voit Catherine, le personnage principal de l’histoire, interprété par Kelly Depeault. Cette dernière danse autour d’un feu avec beaucoup de fougue et de provocation, faisant ainsi référence à son parcours dans le film.

La déesse des mouches à feu suit en effet le récit d’une jeune adolescente de 16 ans au courant des années 90 qui vivra son passage à l’adolescence au même moment où ses parents entameront une procédure de divorce difficile. On retrouve également dans la distribution du film les excellents acteurs suivants : Caroline Néron, Normand D’Amour, Éléonore Loiselle, Robin L’Houmeau, Noah Parker, Marine Johnson et Antoine Desrochers.

Le long métrage prendra l’affiche à l’automne prochain.