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On s’entend : l’édition 2019 du Gala Québec Cinéma nous aura divertis par moments, mais n’entrera certainement pas dans l’histoire (sauf peut-être pour ses affreux rideaux qui ont marqué l’imaginaire collectif, dimanche soir).

Le numéro d’ouverture a été particulièrement critiqué. Alors qu’il a commencé avec un artiste circassien qui fait des prouesses en plein vol sur fond d’extraits de films marquants de la dernière année, il s’est terminé avec les animatrices Edith Cochrane et Guyaline Tremblay entortillées dans des morceaux de tissus tout en récitant un texte rempli de déjà-vu (ou plutôt de déjà-entendu).

Le Gala s’est souvent fait reprocher de ne pas rejoindre suffisamment le grand public. C’est peut-être un effort d’être plus rassembleur qui a finalement donné lieu à des numéros comme celui-ci et des blagounettes de flatulences qui n’ont pas toujours été bien accueillis…

C’est dans la nuit de jeudi à vendredi que s’est éteint le cinéaste Jean-Claude Labrecque. Il aurait eu 81 ans le 19 juin.

Importante figure du cinéma québécois, il a travaillé comme directeur de la photographie, réalisateur, scénariste, caméraman, monteur et producteur pendant plus de 40 ans. Il a également siégé au conseil d’administration de la Cinémathèque québécoise, dont il a été président, et a réalisé des projets avec l’ONF, notamment la Nuit de la poésie 27 mars 1970.

Jean-Claude Labrecque a reçu plusieurs distinctions au cours de sa riche carrière : le gouvernement du Québec lui a remis le Prix Albert-Tessier en 1992 pour l’ensemble de son oeuvre,  il a été fait Chevalier de l’Ordre des arts et des lettres par la France en 1993, il a reçu l’Ordre national du Québec en 2009 et l’Ordre du Canada l’année suivante. Il a également gagné en 2012 le prix Hommage à La soirée des Jutra, devenue depuis le Gala Québec-Cinéma.

Il laisse dans le deuil ses fils, son petit-fils, sa femme Francine Laurendeau et de nombreux proches.

Les fans du Chalet (et plusieurs autres) seront ravis de retrouver Catherine Brunet et Antoine Pilon dans un nouveau projet. C’est l’auteur dudit projet, Jean-Philippe Baril Guérard, qui en a fait l’annonce sur Facebook.

Les deux comédiens seront ainsi en vedette dans Faux Départs, une nouvelle série qualifiée de « comédie anti-romantique », qui sera diffusée sur ICI Tou.tv dès l’automne.

On n’en sait pas plus pour le moment, mais on a très hâte de voir ça!

Après Pier-Luc Funk et Léane Labrèche-Dor, c’est un nouveau duo qu’on chérit déjà qui prendra l’animation du Gala artisans Québec Cinéma.

Karine Gonthier-Hyndman et Guillaume Lambert animeront donc la cérémonie cette année. La paire, qu’on a pu voir ensemble à l’écran dans Like-moi!, promet d’offrir un gala divertissant, qui récompensera le talent des artisans derrière nos films. La comédienne, qu’on peut voir principalement au théâtre et à la télé, a décroché quelques rôles au grand écran, comme dans Le trip à trois, tandis que le scénariste, réalisateur et comédien a signé un premier film l’an dernier, Les scènes fortuites.

« Pour la troisième année de ce Gala Artisans, nous sommes enchantés de pouvoir offrir l’événement le même jour que le Gala Québec Cinéma. De plus, quelle joie de démarrer les festivités en compagnie de deux personnalités généreuses, appréciées du milieu et allant dans la belle continuité des deux précédents animateurs », s’enthousiasme Ségolène Roederer, directrice générale de Québec Cinéma et du Gala, par voie de communiqué.

En effet, pour la première fois, la cérémonie aura lieu le même jour que le Gala Québec Cinéma, soit le 2 juin, et sera diffusé dès 16h sur les ondes d’ICI ARTV sans pauses publicitaires.

Le réalisateur Benoît Pilon, à qui on doit notamment Ce qu’il faut pour vivre, est en tournage depuis le 15 février dernier et jusqu’au 17 avril pour son prochain long métrage, Vinland, dans la région de Montréal et Saint-Césaire.

D’autres journées de tournage sont prévues en mai dans Charlevoix.

Le film dramatique, qui se déroule dans le Québec des années 40, met en vedette Sébastien Ricard, Rémy Girard, François Papineau, Fabien Cloutier,Émilie Bibeau, Xavier Huard, Arnaud Vachon, Alexandre Perreault, Alexis Guay, Xavier Rivard et Guy Thauvette dans un scénario signé Normand Bergeron, Marc Robitaille et Benoît Pilon.

Le film raconte l’histoire du Frère Jean, un éducateur d’exception dans un collège pour garçons qui est autant admiré par ses élèves que maudit par ses supérieurs, qui le trouve trop dérangeant.

Progressiste, il entreprend des fouilles archéologiques pour prouver la présence d’une colonie de Vikings sur la côte du Saint-Laurent et ainsi résoudre un mystère historique, mais son initiative bouleversera la vie au collège et celle d’Émile, un jeune que l’enseignant cherche à motiver dans ses études.

2009 fut visiblement une année chargée en films marquants tant pour la culture québécoise qu’internationale.

Avec près de quarante films produits au Québec et une centaine de films américains ayant atteint les premières loges du box-office, notre sélection fut beaucoup plus ardue qu’à l’habitude.

Cependant, ce sont dix longs métrages qui nous ont particulièrement volé le coeur ou bien arraché quelques (ou plutôt des milliers) larmes et qui souffleront leurs dix bougies en 2019!

Twilight 2 : Tentation

En 2018, les talents d’ici nous ont offert beaucoup de productions cinématographiques originales et ça a vraiment fait du bien à notre cinéma québécois!

Une seule suite a figuré parmi ces derniers : 1991, qui a d’ailleurs amassé plus de 695 000$ en recettes seulement quelques jours après sa sortie! On a aussi eu droit à des films très audacieux, tels que le « film d’ado différent » de Sophie Lorain, Charlotte a du fun, ainsi que Les s*lopes ou le sucre naturel de la peau et Quand l’amour se creuse un trou, en plus de mentions et récompenses à l’étranger, entre autres avec Chien de garde et La Bolduc, qui a lui aussi rassemblé un grand nombre de Québécois dans les salles de la province. Certains sont même parus assez tôt dans l’année pour être nommés et récompensés au Gala Québec Cinéma 2018!

Visiblement, le talent s’est fait aller au Québec dans la dernière année avec des oeuvres d’ici mettant en scène nos plus grands acteurs, tous âges confondus! On a regroupé la crème de la crème du ciné en une petite liste afin de vous remémorer ou de vous inspirer à visionner les chefs d’oeuvre québécois de l’année 2018.

1991