Catégories
Cinéma

Paris se transforme en salle de cinéma du 1er au 11 août

Neuf longs métrages seront projetés gratuitement dans autant de lieux parisiens mythiques à l’occasion de la 13e édition de Cinéma au clair de lune.

L’esplanade des Invalides, les jardins du Trocadéro, la place des Fêtes ou encore celle des Vosges vibreront au rythme du 7e art du 1er au 11 août prochain. La butte Montmartre aura l’honneur d’accueillir la projection inaugurale de l’événement avec Midnight in Paris de Woody Allen, avec Owen Wilson et Marion Cotillard.

Le programme se compose entre autres de Panique signé Julien Duvivier et Peur sur la ville d’Henri Verneuil. Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar et Tu m’as sauvé la vie par Sacha Guitry seront aussi proposés. Cinéma au clair de lune 2013 se clôturera sur la pelouse de Reuilly le 11 août avec Diabolo menthe de Diane Kurys.

Chaque séance est programmée à 21 h 30. Une petite laine est conseillée pour combattre l’éventuelle frilosité des nuits parisiennes. Des chaises sont proposées en placement libre. Des annulations sont possibles en cas de pluie, préviennent les organisateurs de l’événement.

Liste des projections :

– Midnight in Paris de Woody Allen, 1er août, butte Montmartre
– Le Trou de Jean Becker, 2 août, place des Vosges
– Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar, 3 août, parc Montsouris
– Comment voler un million de dollars de William Wyler, 4 août, jardins du Trocadéro
– Tu m’as sauvé la vie de Sacha Guitry, 7 août, parc André Citroën 
– Panique de Julien Duvivier, 8 août, parc de Choisy
– Peur sur la ville d’Henri Verneuil, 9 août, place des Fêtes
– Un monstre à Paris d’Éric Bergeron, 10 août, esplanade des Invalides
– Diabolo menthe de Diane Kurys, 11 août, pelouse de Reuilly

Plus d’infos sur le 13e Cinéma au clair de lune de Paris, ici.

Catégories
Cinéma

L’espion qui venait du Nord, nouveau héros de cinéma en Corée du Sud

Ils sont séduisants, courageux, intelligents, vertueux et patriotes. Ils maîtrisent plusieurs langues, semblent immortels : « ils » sont depuis quelques années les improbables héros du cinéma sud-coréen : les espions nord-coréens.

Hollywood les dépeint en terroristes sans pitié menaçant les États-Unis, mais pour le cinéma sud-coréen, ce sont des hommes d’action vivant des conflits intérieurs qui symbolisent le drame politique dont la péninsule coréenne est le théâtre depuis la fin de la guerre en 1953.

Les deux Corées sont toujours techniquement en conflit, soixante ans après la signature de l’armistice. Les tensions militaires se traduisent régulièrement par des confrontations meurtrières le long de la frontière hautement fortifiée.

Depuis des décennies, les deux pays missionnent des espions chargés d’assassiner des personnalités ou d’obtenir des secrets d’État de l’ennemi.

« Dénoncez les espions » fut longtemps un slogan utilisé par le gouvernement sud-coréen, placardé dans la rue et diffusé à la télévision. Des récompenses étaient promises aux dénonciateurs, et les enfants apprenaient à l’école à reconnaître un espion à son comportement ou à son accent.

En 1968, 30 commandos nord-coréens furent abattus au coeur de Séoul après qu’ils eurent secrètement traversé la frontière pour éliminer le président Park Chung-Hee.

Mais c’est « la diplomatie du rayon de Soleil », menée par la Corée du Sud de 1998 à 2008 pour encourager les contacts entre les deux frères ennemis, qui a encouragé les cinéastes sud-coréens à présenter les Nord-Coréens de façon plus empathique.

Hier agresseurs froids et maléfiques, ils endossent désormais le costume d’agents à visage humain, hantés par le régime sanguinaire dont ils sont les sicaires.

Ces films qui, il y a vingt ans, auraient été impensables connaissent un grand succès auprès des jeunes Sud-Coréens qui n’ont aucune mémoire des horreurs de la guerre.

Depuis 2010, une dizaine de ces productions ont été programmées dans les salles obscures en Corée du Sud ou sont en cours de tournage, avec à l’affiche de grands acteurs.

Kim Ki-Duk, le réalisateur de Pieta, Lion d’or au festival de Venise, prépare maintenant Red Family sur la vie d’un groupe d’espions passant pour une famille ordinaire du Sud.

La popularité de tels films marque une quasi-révolution en Corée du Sud.

Catégories
Cinéma

La Fouine et Marc Lavoine face-à-face sur grand écran

Les deux chanteurs participent à la comédie scolaire À toute épreuve, ont annoncé les sociétés Gaumont et Jerico.

De son vrai nom Laouni Mouhid, le rappeur La Fouine a relayé la nouvelle sur son compte Twitter (@lafouine78). Enthousiaste, le juge de l’édition 2013 de Popstars a promis un suivi complet du tournage à ses abonnés Twitter, mais aussi Instagram (instagram.com/lafouine78).

Autre acteur passé avant par la musique, Marc Lavoine, 50 ans, apparaîtra également dans cette comédie d’Antoine Blossier. 

À toute épreuve racontera le périple de deux copains, Greg et Yani. Pas bien doués pour les études, ces lycéens chercheront à voler les sujets du Bac. Ils pourront compter sur les conseils de Scarface (La Fouine), interdit d’examen depuis son implication dans une affaire similaire, dix ans plus tôt.

À toute épreuve reposera sur un duo formé par Thomas Soliveres (Les Gamins) et Samy Seghir (Les Petits Princes). Louise Grinberg (Je me suis fait tout petit), Valérie Karsenti (Scènes de ménages) et l’humoriste Melha Bedia jouent aussi dans le film, en tournage depuis le 22 juillet.

Catégories
Cinéma

Denys de La Patellière, auteur d’un cinéma populaire des années 50 et 60

Denys de la Patellière, décédé dimanche (21 juillet) à l’âge de 92 ans, a réalisé quelques-uns des grands succès populaires du cinéma des années 50 et 60, tels que Un taxi pour Tobrouk et Du rififi à Paname, avant de se tourner vers la télévision à partir des années 70.

Il réalise son premier film en 1955, Les aristocrates avec Pierre Fresnay. Défilent ensuite devant sa caméra le gotha du cinéma de l’époque, dont Danielle Darrieux, Jean Gabin et Lino Ventura. Il tourne notamment Le salaire du péché (1956) avec Jeanne Moreau et Danielle Darrieux, Retour de manivelle (1957) avec Michèle Morgan, Les grandes familles (1958, d’après le roman de Maurice Druon) avec Jean Gabin, Pierre Brasseur et Bernard Blier, Du rififi à Paname (1965) avec Jean Gabin et Mireille Darc.

Son plus grand succès fut Un taxi pour Tobrouk en 1960, avec des dialogues de Michel Audiard, qui fit de Lino Ventura une star.

Denys de La Patellière a réuni également Jean Gabin et Louis de Funès dans Le tatoué en 1968. Il a travaillé avec Michel Audiard, Pascal Jardin et Alphonse Boudard pour les dialogues de ses films. Vivement critiqué par les jeunes loups de la Nouvelle Vague pour son « cinéma à la papa », il disait plusieurs années plus tard ne pas leur en vouloir.

« De nouveaux réalisateurs devaient se faire une place, et ils n’avaient pas tort. Si on ne veut pas prendre de coups de poing, on ne monte pas sur le ring », déclarait-il au Figaro en 2002. « J’étais un metteur en scène commercial, et ce n’est pas pour moi un mot péjoratif. Je n’avais pas l’ambition de faire une œuvre, mais de réaliser des spectacles et d’intéresser les spectateurs », ajoutait-il.

Son dernier film pour le cinéma fut Prêtres interdits (1973) avec Robert Hossein. Le succès s’éloignant, il s’était tourné vers la télévision, pour laquelle il a tourné des épisodes du Commissaire Maigret, Le comte de Monte-Cristo (1979) avec Jacques Weber, qui reste à ce jour l’une des meilleures adaptations du roman de Dumas, et le feuilleton Bonjour Maître avec Danielle Darrieux (1987).

Modeste et philosophe, il disait n’avoir « aucune amertume » par rapport à sa carrière. « J’ai eu une chance formidable de faire le métier que j’aimais et d’en vivre. Mes films ne seront jamais cultes, mais je ne serai pas le seul ».

À 81 ans, il avait signé un premier roman, L’enfant évanoui. Il était officier des Arts et des Lettres et père de cinq enfants, dont l’un dirige aujourd’hui la fiction de la chaîne Canal+.

Catégories
Cinéma

Sophia Loren dans une adaptation grand écran de Jean Cocteau

L’actrice italienne Sophia Lorentournera dans sa langue maternelle sous la direction de son fils, Edoardo Ponti, annonce The Hollywood Reporter.

À 78 ans, Loren sera à l’affiche d’une déclinaison grand écran de la pièce de théâtre The Human Voice, écrite en 1930. L’histoire d’une rupture amoureuse difficile sera tournée en juillet à Rome, Naples et Ostie, sous le nom La Voce Umana.

Le film marquera la deuxième collaboration avec son fils, qu’elle a eu avec le producteur Carlo Ponti. En 2002, le réalisateur avait dirigé sa mère dans Between Strangers, aux côtés de Gérard Depardieu et Mira Sorvino.

La dernière apparition de Sophia Loren au cinéma remonte à 2009. Elle avait décroché un petit rôle dans Nine, film musical de Rob Marshall avec Daniel Day-Lewis, Marion Cotillard, Penélope Cruz et Nicole Kidman.

En 2010, l’actrice avait aussi joué dans le téléfilm My House Is Full of Mirrors, dont le titre original était La mia casa è piena di specchi.

Catégories
Cinéma

Warner Bros. met des bâtons dans les roues de Lee Daniels

L’équipe marketing de la Weinstein Company pourrait avoir à retourner au boulot, alors que le studio Warner Bros. veut l’empêcher d’utiliser le titre de son prochain film, The Butler, dont la sortie est prévue le 16 août prochain.

En effet, un court métrage muet produit en 1916 par Warner Bros. porte déjà ce nom. Ils sont alors d’avis que ça pourrait porter à confusion.

Pour David Boies, l’avocat de la Weinstein, il ne s’agirait là que d’une simple stratégie concurrentielle. « L’idée selon laquelle il pourrait y avoir une confusion entre un film de 2013 et un court métrage de 1916 qui n’a jamais été diffusé en salles, à la télévision ou en DVD n’a aucun sens », déclare-t-il.

La décision est en ce moment entre les mains de la MPAA (Motion Picture Association of America). Dans une lettre ouverte destinée au patron de Warner Bros., le réalisateur du film, Lee Daniels, exprime ses inquiétudes face à ce conflit.

« J’ai passé 4 ans de ma vie sur ce projet. C’est le film dont je suis le plus fier de toute ma carrière. Cette affaire me brise le coeur (…). Changer de titre 6 semaines avant sa sortie, cela pourrait peser sur le succès du film, limiter le nombre de spectateurs (…). Je vous demande une chose : regardez le film avant de nous forcer à changer son titre. »

Catégories
Potins

Jamie Foxx repousse sa série horrifique pour SyFy

Accaparé par le cinéma, l’acteur Jamie Foxx n’est pas parvenu à dégager du temps pour mettre sur pied son projet télévisé attendu pour l’Halloween.

En avril dernier, la chaîne SyFy annonçait la mise en chantier de nombreuses séries, dont une écrite, réalisée et produite par Foxx.

La star hollywoodienne souhaitait concevoir une série dans la lignée de The Twilight Zone. Cinq épisodes devaient composer cette série d’horreur abordant des thèmes comme la jalousie et la superficialité, saupoudrée d’une moralité douteuse.

Le résultat était initialement prévu pour une diffusion en octobre prochain, à la période de l’Halloween. Toutefois, Jamie Foxx a été très occupé par la promotion de son prochain film, White House Down, un thriller de Roland Emmerich qui prend l’affiche demain (28 juin).

Le projet n’est pas abandonné pour autant, juste décalé. Une fois ses obligations cinématographiques honorées, l’acteur rencontrera les dirigeants de SyFy pour définir d’une nouvelle date de diffusion.

Catégories
Potins

Jamie Foxx repousse sa série horrifique pour SyFy

Accaparé par le cinéma, l’acteur Jamie Foxx n’est pas parvenu à dégager du temps pour mettre sur pied son projet télévisé attendu pour l’Halloween.

En avril dernier, la chaîne SyFy annonçait la mise en chantier de nombreuses séries, dont une écrite, réalisée et produite par Foxx.

La star hollywoodienne souhaitait concevoir une série dans la lignée de The Twilight Zone. Cinq épisodes devaient composer cette série d’horreur abordant des thèmes comme la jalousie et la superficialité, saupoudrée d’une moralité douteuse.

Le résultat était initialement prévu pour une diffusion en octobre prochain, à la période de l’Halloween. Toutefois, Jamie Foxx a été très occupé par la promotion de son prochain film, White House Down, un thriller de Roland Emmerich qui prend l’affiche demain (28 juin).

Le projet n’est pas abandonné pour autant, juste décalé. Une fois ses obligations cinématographiques honorées, l’acteur rencontrera les dirigeants de SyFy pour définir d’une nouvelle date de diffusion.

Catégories
Potins

Jamie Foxx repousse sa série horrifique pour SyFy

Accaparé par le cinéma, l’acteur Jamie Foxx n’est pas parvenu à dégager du temps pour mettre sur pied son projet télévisé attendu pour l’Halloween.

En avril dernier, la chaîne SyFy annonçait la mise en chantier de nombreuses séries, dont une écrite, réalisée et produite par Foxx.

La star hollywoodienne souhaitait concevoir une série dans la lignée de The Twilight Zone. Cinq épisodes devaient composer cette série d’horreur abordant des thèmes comme la jalousie et la superficialité, saupoudrée d’une moralité douteuse.

Le résultat était initialement prévu pour une diffusion en octobre prochain, à la période de l’Halloween. Toutefois, Jamie Foxx a été très occupé par la promotion de son prochain film, White House Down, un thriller de Roland Emmerich qui prend l’affiche demain (28 juin).

Le projet n’est pas abandonné pour autant, juste décalé. Une fois ses obligations cinématographiques honorées, l’acteur rencontrera les dirigeants de SyFy pour définir d’une nouvelle date de diffusion.

Catégories
Potins

Steven Spielberg et George Lucas prévoient la fin de l’industrie hollywoodienne

Le modèle hollywoodien actuel risque l’implosion pure et simple, ont jugé les deux réalisateurs producteurs lors d’un débat sur le futur du divertissement, organisé à l’USC School of Cinematic Arts de Los Angeles.

Héritiers du Nouvel Hollywood et inventeurs du blockbuster moderne, avec Jaws (1975) et Star Wars (1977), Steven Spielberg et George Lucas ont livré des prédictions amères, mais lucides sur l’avenir du cinéma.

Les deux pionniers de l’Hollywood contemporain déplorent la politique actuelle des grands studios. Le bouleversement du champ du divertissement, avec des spectateurs potentiels de plus en plus sollicités, amène à une concentration des budgets. Les majors préfèrent dépenser 250M$ sur un film plutôt que financer plusieurs projets plus audacieux, selon Spielberg.

Une attitude qui mènera inéluctablement à l’implosion du modèle hollywoodien, a jugé le réalisateur cité par The Hollywood Reporter. « L’imposition aura lieu lorsque trois ou quatre ou peut-être une demi-douzaine de ces films à mégabudget s’écrouleront ».

Steven Spielberg et George Lucas ont surenchéri qu’un CV AAA ne suffisait plus pour conquérir les grands studios. Tous deux ont avancé leurs difficultés autour d’un projet récent, en dépit de leurs statuts de producteurs-vedettes.

« Lincoln et Red Tails sont presque passés inaperçus en salles de cinéma. Je vous parle de Steven Spielberg et George Lucas qui ne sont pas en mesure de montrer leurs films dans un cinéma », a souligné le créateur de Star Wars.

Devant les étudiants de l’USC School of Cinematic Arts, le duo ne s’est pas contenté du défaitisme. George Lucas a pour sa part estimé que l’implosion du modèle actuel ne signerait pas l’arrêt de mort des cinémas.

Au jeu des prédictions, le réalisateur producteur imagine un modèle similaire aux événements du type rencontres sportives ou musicales de Broadway. Se rendre au cinéma deviendra une expérience notable, et non plus une habitude. Ce changement de paradigme s’accompagnera, estime-t-il, d’une hausse drastique du prix du billet, pouvant même varier selon le film à l’affiche. Le nombre de salles devrait baisser tout en proposant en leur enceinte de meilleurs services aux spectateurs.

Pas de crainte non plus sur le film en lui-même. La frilosité des grands studios est déjà compensée par la créativité de la télévision câblée. Steven Spielberg a expliqué que Lincoln avait été à deux doigts de devenir un téléfilm d’HBO plutôt qu’un nommé à l’Oscar du meilleur film. Le petit écran deviendra le canal principal de diffusion des films, pense George Lucas. Ce dernier plébiscite la vidéo à la demande sur internet, capable de cibler directement le public d’une œuvre, même sur un marché de niche.

Pour George Lucas, il faudra choisir entre deux questions : « Voulez-vous que les gens voient ce film ou voulez-vous qu’ils le voient sur un grand écran? »