Avec dix mois de retard sur le calendrier initial, les vélos en libre-service ont été lancés lundi (27 mai) à New York, dans la roue de ceux existant déjà à Paris, Montréal, Londres ou Barcelone notamment.
Les New-Yorkais peuvent désormais emprunter pour se déplacer 6000 citi bikes bleus, répartis dans 333 stations de Manhattan ou Brooklyn, et le programme devrait à terme compter 10000 vélos et 600 stations, devenant ainsi l’un des plus importants au monde.
Les New-Yorkais ont pu s’y essayer lundi, profitant de rues sans trop de circulation, en raison du lundi férié du Memorial day.
Quelque 14 000 amateurs impatients avaient pris leur abonnement annuel (103 $), avant même le lancement du programme.
L’installation des citi bikes, qui vont transformer habitudes de circulation et paysage urbain, n’a cependant pas été sans grincements de dents, certains New-Yorkais n’appréciant guère de voir disparaître leur place de stationnement, d’autres dénonçant des bornes jugées inesthétiques.
Et le débat a fait rage sur le risque de cette nouvelle cohabitation entre les voitures et les vélos, dans une cité qui n’est pas connue pour sa patience.
Le principe est le même que dans la plupart des villes ayant adopté ces dernières années ce mode de transport : l’amateur prend un billet à la journée, à la semaine ou un abonnement annuel, pour des trajets gratuits limités à 30 ou 45 minutes, payants au-delà.
Le programme devait initialement être lancé en juillet 2012 à New York, mais avait dû être repoussé à deux reprises, d’abord en raison d’un problème de logiciel, ensuite en raison de l’ouragan Sandy qui avait inondé certains équipements en octobre dernier.