Plongée dans un marasme en même temps que l’économie, la Ville de Las Vegas, au Nevada, espère que l’ouverture du grandiose CityCenter infusera un renouveau dans la ville des milles et un péchés et que celle-ci recommencera à vivre de son exubérance, son oxygène naturel.
Le CityCenter, le plus gros projet privé des États-Unis, n’a pas souffert de complexes, même durant sa construction, alors que d’autres, témoins de la situation économique inquiétante qui sévissait devant les grues, ont préféré réduire leurs ambitions et redessiner à la baisse l’ampleur de leurs plans originaux.
Quoi qu’il en soit, le CityCenter a préféré assumer ses ambitions et a ouvert ses portes cette semaine. Des milliers de curieux ont afflué à l’intérieur pour jeter un coup d’œil à cet ambitieux projet de 8,5 milliards de dollars. Le 16 décembre après 18 h, on a fait éclater les feux d’artifice alors que plus de 5 000 invités ont commencé à envahir les lieux pour la grande ouverture de l’Aria, la pièce maîtresse du projet qui compte à elle seule 4 000 chambres.
En plus de son casino, son hôtel, sa salle de spectacle et ses boutiques, le CityCenter présentera, à compter de février, une toute nouvelle production du Cirque du Soleil basée sur la vie d’Elvis Presley, l’un des personnages mythiques de l’ascension de Las Vegas durant les années 1970.