Claude Béchard

La région de Québec paie le prix de l’essence le plus élevé au Québec après la Baie James.

Le ministre invite la population à mettre de la pression sur les pétrolières afin d’obtenir une essence à meilleur prix.

M. Béchard a commenté au quotidien Le Soleil : « Je ne dis pas que les gens se font arnaquer, je dis que dans la région de Québec, ce qu’on observe depuis plusieurs mois, c’est qu’il n’y a pas de guerre de prix. Il y a toujours une marge de commercialisation qui, en moyenne, est plus élevée qu’ailleurs. »

Le ministre espère déposer cet automne une loi qui obligera les détaillants d’essence à afficher un prix jugé acceptable, le « prix minimum ».

Selon lui, une telle mesure engendrerait plus de compétition.

Le gouvernement québécois demande aux pétrolières de s’expliquer d’ici mercredi après-midi sur la plus récente augmentation du prix de l’essence.

À Montréal, en l’espace de quelques heures, le prix à la pompe s’est apprécié de 12 cents le litre.

À quelques jours du début des vacances de la construction, le ministre Béchard attend les réponses à ses questions. Il a confié au quotidien La Pesse : « On leur demande de nous envoyer par écrit la justification de cette variation, sans quoi, ça va renforcer notre intention de déposer un projet de loi cet automne pour les forcer à le faire. »

Il poursuit : « C’est une question de transparence. Si c’est vraiment justifié et que les pétrolières s’expliquent, ça va casser la perception de bien des gens, à l’effet que les prix augmentent parce qu’elles veulent s’en mettre plein les poches pendant les vacances de la construction. »