Depuis le 7 juin dernier, une toute nouvelle télé-réalité est diffusée sur la plateforme Vrai, portant le titre de Nouveaux Visages. Dans cette série documentaire qui met en lumière l’envers du décor de l’industrie du mannequinat, nous suivons des femmes fortes qui travaillent d’arrache pieds afin de tenter de changer les clichés de ce marcher qui peut souvent être bien plus que malsain.
Les caméras suivent donc Marikym Hervieux et Claudine de Repentigny qui « ont la volonté de briser le moule de la mode ». Ces deux femmes complètement inspirantes sont à la tête d’une agence innovante et « misent sur l’authenticité et la simplicité en recrutant des mannequins qui se démarquent par leur unicité. Leur démarche entrepreneuriale se résume à mettre au premier plan de nouveaux visages reflétant une diversité corporelle, culturelle et d’âge, ainsi qu’à faire rayonner leurs mannequins pour ce qu’ils sont et non pas pour ce que l’on voudrait qu’ils soient ».
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L’angle de cette télé-réalité est axé sur les enjeux que le métier de mannequin ou tout autre type de métiers qui sont reliés au monde de la mode apportent.
D’ailleurs, Marykim approche avec délicatesse, dès le premier épisode, l’anorexie, une maladie qui l’a habité pendant longtemps. Elle explique même comment cette maladie est arrivée dans sa vie. C’est évidemment très touchant et ce qu’il y a de beau est que la maman de deux enfants a décidé de transformer ce bagage négatif en quelque chose de positif. Elle le fait en se souciant « que ses protégés soient bien dans leur peau et [en leur offrant] du soutien sur une base quotidienne tout en les sensibilisant aux réalités de l’industrie ».
Qu’elle soit corporelle ou culturelle, la diversité est assurément le mot clé de l’agence de mannequins de Marikym Hervieux et de Claudine de Repentigny et c’est franchement rassurant de voir une compagnie militer contre des clichés qui ont très certainement détruit la vie de bien des gens.
Nouveaux Visages est une télé-réalité qui amène un vent de fraîcheur et qui met en lumière la complexité de l’industrie du monde de la mode et c’est franchement pertinent.
