L’année 2011 aura été riche en événements de toute sorte. Scandales, politique, environnement, nous n’avons que l’embarras du choix des événements qui ont retenu notre attention. Nous avons donc demandé à quelques artistes de nous révéler ce qu’ils retiennent de cette année chargée.
Karine Vanasse : « Les images de Khadafi mort, c’était troublant. J’étais sur le plateau quand mon copain est venu me rejoindre et m’a montré ça. C’était choquant. »
Martin Petit : « La dégringolade des deux plus gros partis politiques du Québec. Ils ont reçu l’appel de leur médecin, ils sont en phase terminale. Les libéraux et les péquistes, c’est fini! Ce sont deux partis qui ont marqué, mais cette année, c’est la fin, et ils sont dans le déni. On assiste à deux naufrages, et c’est triste. »
Daniel Lemire : « Tout ce qui s’est passé dans le monde arabe, il y a eu de grands bouleversements et cela a fait boule de neige partout. On l’a vu avec les indignés notamment. C’est honteux de parler de crise économique alors que les banques sont renflouées et ont des bonus. Les manifestations, c’est sain quand ça se passe positivement. »
Marie-Claude Savard : « En 2011, ma vie a complètement changé. J’ai perdu mes parents, j’ai quitté Salut, Bonjour. On dirait que ça a été une année où ça pétait de partout, tant dans l’actualité qu’autour de moi : des séparations, des décès, des maladies, des naissances. Dans l’actualité, Khadafi est mort, Ben Laden aussi, il y a eu des scandales. On dirait que les masques sont tombés. 2011 a été une année “échevelante”, “confrontante”, où il y a eu de grands changements partout. Je me demande ce que 2012 va nous apporter. »
Frédérick De Grandpré : « Politiquement, ça a bougé beaucoup. Les indignés notamment. Je crois que ça a commencé par le printemps arabe, quand on a vu que lorsque les gens se mobilisent, les choses peuvent changer. En Amérique du Nord, on est encore trop confortable, mais il va falloir se réveiller. C’est vrai qu’il faut répartir la richesse, que ce soit plus équitable, c’est important, et si ça prend des indignés pour le faire, alors c’est OK. »
Marc-André Fortin : « De voir des grands comme Claude Léveillée et Alys Robi partir, c’est un choc. Ce sont des monuments qu’on pense immortels, mais heureusement, leur image et leur matériel restent. Ça fait partie de la vie, mais c’est triste. Ça me touche beaucoup. »
Claudine Mercier : « Les gros bras dans la construction. Je me dis “Mon Dieu, à quelle époque on vit?” Le printemps arabe, je trouve que ça brasse beaucoup mondialement, au niveau économique aussi, et l’environnement. Les gouvernements ne sont pas vites pour prendre des décisions et faire des changements, je trouve. »