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Les antidépresseurs et la bactérie C. difficile

Une récente étude publiée dans le BMC Medicine démontre que les personnes qui prennent certains types d’antidépresseurs peuvent être plus à risque d’infection à la Clostridium difficile, ce qui est potentiellement mortel.

Ce type d’infection est l’une des plus communes attrapées par les gens hospitalisés

En comparant des personnes atteintes de dépression et des personnes non atteintes, les chercheurs de l’Université du Michigan ont constaté que celles souffrant de dépression majeure avaient 36 % plus de chance que celles sans dépression de contracter la bactérie.

Ces résultats n’ont été observés qu’avec la prise des médicaments Remeron (mirtazapine) et Prozac (fluoxetine). Bien que la recherche ait démontré un lien entre l’utilisation des antidépresseurs et un risque accru de contracter l’infection, rien n’a prouvé un lien de cause à effet.

C’est pourquoi la dirigeante de l’étude, Dre Mary Rogers, souhaite éviter la panique en déclarant : « L’interaction entre le cerveau et l’intestin, appelée l’axe cerveau-intestin, est fascinante et mérite une étude plus approfondie ».

« Notre conclusion d’un lien entre la dépression et le Clostridium difficile devrait nous aider à mieux identifier les personnes à risque d’infection, et peut-être encourager l’exploration des mécanismes cerveau-intestin sous-jacents impliqués. »

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La majorité des poupons ont le C difficile

Il semble que l’on n’aurait même pas à dépister le Clostridium difficile chez les poupons, car la prévalence de cette bactérie est très forte, et surtout sans risque accru.

On apprend en effet sur Pediactric News que 70 % des bébés naissants sont atteints du C difficile. Au cours de leurs deux premières années de vie, ce pourcentage chute, car un microbiome intestinal sain s’est développé chez la plupart d’entre eux.

Ainsi, des experts soutiennent que le dépistage du C difficile apparaît injustifié dans le cas d’une diarrhée chez le poupon. On soutient que pour les bébés de moins de deux ans, les autres possibilités de diagnostic devraient tout d’abord être envisagées, en particulier s’il n’y a pas encore eu exposition aux antibiotiques.

C’est à partir de deux ans, lorsque la flore intestinale commence à se transformer, qu’il faudrait alors l’envisager. À cet âge, le Clostridium difficile ne fait plus partie d’une microflore normale.

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Les probiotiques pour soulager la diarrhée du C. difficile

Une étude chinoise mentionne que les probiotiques pourraient aider à diminuer les cas de diarrhée et les infections à la bactérie C. difficile (Clostridium difficile).
 
255 patients traités avec des antibiotiques ont participé à cette étude. De 5 à 25 % des traitements antibiotiques causent la diarrhée en raison du fait que le système digestif est infecté.
 
Les chercheurs ont divisé les patients en différents groupes. Le premier prenait deux capsules actives de probiotiques, le second n’en prenait qu’une seule, un autre groupe prenait une capsule placebo et un dernier groupe témoin prenait deux capsules placebo.
 
Après quelques jours, on a remarqué que 44 % des patients ayant pris un placebo avaient eu la diarrhée, alors qu’ils n’étaient que 28 % chez le groupe ayant pris une capsule active et 15 % pour ceux qui avaient reçu deux capsules actives.
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Meilleure compréhension de la C. difficile

Pour la toute première fois, des chercheurs européens ont acquis des informations détaillées sur la structure de la bactérie Clostridium difficile, mieux connue sous le nom de C. difficile.

Les cellules de C. difficile sont entourées d’une couche formée de deux protéines qui se lient pour former une carapace, ce qui rend la bactérie très résistante. On a obtenu de premières images haute résolution d’une de ces deux protéines.

En comprenant mieux la structure de C. difficile, on espère pouvoir enfin développer un médicament et peut-être même un vaccin.

Les chercheurs poursuivent leurs recherches afin d’obtenir des images de la structure complète de la bactérie qui permettront d’étudier la liaison des deux protéines.

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Nouveau traitement contre l’infection au C.difficile

La technique appelée thérapie fécale, développée en Scandinavie et de plus en plus répandue aux États-Unis, pourrait sauver plusieurs patients touchés par la bactérie Clostridium difficile. Celle-ci consiste à transplanter des excréments humains, mélangés à une solution saline, de l’intestin d’une personne à une autre.

Dans 90 % des cas, les études démontrent que cette transplantation permet aux bonnes bactéries de l’intestin de combattre la bactérie C. difficile.

Cette bactérie touche particulièrement les personnes dont le système immunitaire est affaibli par les antibiotiques. Elle se caractérise par une diarrhée intense et peut même entraîner la mort chez les patients touchés.

Depuis 2003, 2 000 Québécois sont décédés dans les milieux hospitaliers où la C. difficile prolifère.

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Facile de transmettre la bactérie C. difficile

Une étude menée au Centre médical de Cleveland aux États-Unis démontre que la bactérie C. difficile peut se trouver sur la peau ou sur des objets appartenant à des individus non porteurs de la bactérie dans leurs intestins.

Cette découverte implique que ces personnes pourraient être en mesure de transmettre la bactérie, tout comme les patients atteints par le clostridium difficile. Selon les chercheurs, la transmission pourrait aussi être faite par les travailleurs de la santé.

Les procédures de contrôle de la bactérie C. difficile devraient peut-être être appliquées à la grandeur des hôpitaux et pas seulement aux chambres des personnes atteintes. Cela éviterait la propagation de cette diarrhée particulièrement difficile à soigner, selon l’étude parue dans la revue Clinical Infectious Diseases.