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Portrait-robot, une série policière avec un angle nouveau

Aaaah, le printemps! Le retour du soleil et des oiseaux, le goût de passer son temps dehors et… les nouveautés télé qui nous donnent finalement envie d’être dans notre salon à longueur de journée. Dans le style, la prochaine série du Club illico risque de vous clouer à votre siège pendant un bon 10 heures. Portrait-robot est le genre de thriller qui nous attire dans son gouffre par son univers englobant.

Le thriller se concentre sur les quatre membres d’une unité d’enquête et sur les affaires qui tombent entre leurs mains. Il y a Ève (Rachel Graton), spécialisée dans les portraits-robots (un métier qui lui fait très bien gagner sa vie si on se fie à son impressionnant penthouse) et quasiment dotée d’un sixième sens qui, sur papier, semblait peu convaincant, mais dont le rendu à l’écran est vraiment fort, comme si elle hypnotisait les gens et entrait dans leurs souvenirs. Surtout, elle est hantée par la disparition de son fils, survenue cinq ans plus tôt. Maryse (Sophie Lorain) est experte en analyse et en planification stratégique, en plus d’être la directrice de l’unité à laquelle on s’intéresse ici. Cartésienne, limite froide, elle est atteinte d’un syndrome qui fait qu’elle se déplace principalement en fauteuil roulant (et qu’elle nous rappelle Mr. Glass, le personnage de Samuel L. Jackson dans la trilogie Glass, mais ça, c’est une autre histoire).

Il y a également Bernard (Rémy Girard), alias Molosse, qui est un homme raciste, misogyne et homophobe aussi assumé que peu subtil, mais qui trouve le moyen, aussi choquant que ça puisse paraître, de se montrer attachant, entre autres en se laissant agréablement surprendre par la petite recrue, un nouveau collègue racisé. Ce dernier, Anthony (Adrien Belugou), est du genre bien déterminé à faire ses preuves. Peu expérimenté, il a beaucoup de volonté, mais son nouveau métier de technicien de scènes de crimes risque de le confronter à des réalités qu’il n’était pas prêt à voir.

Cette évolution des personnages, c’est d’ailleurs un des points que Rachel Graton a voulu soulever en rencontre de presse, cette semaine : « Ève, c’est un personnage très complexe. Ce qui est beau dans l’écriture d’André [Gulluni, l’auteur], c’est que les personnages ne sont pas donnés. On a l’impression de les découvrir au compte-gouttes tout au long de la série. Les personnages qu’on apprend à connaître à l’épisode 10 ne sont pas nécessairement ceux qu’on pensait connaître à l’épisode un. »

En ayant vu les deux premiers, on peut dire qu’en effet, les personnages se dévoilent tranquillement. C’est surtout vrai quand on pense au handicap de Maryse ou à l’histoire de la disparition du fils d’Ève, mais c’est moins le cas quand on parle de la bipolarité de cette dernière, qui est établie de manière un peu précoce, comme s’il s’agissait de l’essence de son personnage, alors qu’on a plus l’impression d’observer quelqu’un avec un trouble de stress post-traumatique. Disons qu’on aurait pu l’aborder dans la première heure plutôt que dans les premières 10 minutes, mais l’interprète a tenu à jouer cet aspect de son personnage « dans le plus grand des respects », sans tomber dans la caricature ou les préjugés, et cette sensibilité ressort.

Parenthèse ici. Depuis quelques années, il y a cette mouvance voulant que des comédiens et des comédiennes soient sélectionnés pour incarner des personnages qui ont une réalité semblable à la leur, surtout si cette réalité est marginalisée. C’est particulièrement le cas pour les personnages trans, mais certains aimeraient que ça soit appliqué aussi, notamment, aux personnages en situation de handicap. Ce courant est loin de faire l’unanimité, et Sophie Lorain n’y adhère pas, chose sur laquelle elle a été plutôt claire en rencontre de presse. « Premièrement, le handicap dont il est question n’existe pas, il est inventé de toutes pièces, alors trouver un comédien capable de jouer [ça] aurait été très difficile, a-t-elle expliqué avant d’ajouter que l’auteur se donne ainsi plus de latitude concernant le développement du syndrome en question. Il y a aussi le fait que nous sommes dans des appropriations de toutes sortes quand on joue. […] Rachel n’est pas bipolaire et portraitiste, Rémy Girard n’est pas sexiste et raciste… Les cadavres, faudrait que ce soit des vrais morts. On n’en finit plus… faudrait arrêter ça bientôt. » 10-4, fin de la parenthèse!

Les grandes lignes de l’histoire sont pour ainsi dire tracées dans les personnages, mais s’ajoutent à leurs intrigues personnelles plusieurs affaires criminelles qui font toujours le succès des séries policières. Ces intrigues se déroulent chacune sur deux épisodes, donc cinq au total pour la saison, sans compter celle sur la disparition du fils d’Ève.

On commence avec une jeune femme de 20 ans (Romane Denis) qui a été kidnappée des années plus tôt avant de réussir à s’enfuir et que notre portraitiste tente d’aider en la faisant fouiller dans sa mémoire pour retrouver le visage de son assaillant, qui n’a jamais été retracé. En parallèle, il y a une alerte Amber, et c’était écrit dans le ciel que ces deux trames narratives se rejoindraient assez vite. Pas de gros punch, mais bien des émotions.

L’auteur, André Gulluni, a résumé les autres enquêtes sur le bureau de l’unité : un tueur en série en prison qui se montre repentant et qui veut identifier une de ses victimes, un cadavre au visage défoncé, des corps attachés ensemble d’une façon étrangement mystique et un tireur déchaîné qui fait des victimes dans la ville de façon aléatoire. C’est assez horrifiant, on va se le dire! C’est aussi par ces histoires qu’on découvrira davantage nos quatre enquêteurs, dont le passé remontera parfois à la surface en devant naviguer à travers tous ces dossiers difficiles.

Portrait-robot aurait pu être une énième série policière, un genre surexploité dont on a souvent l’impression qu’on a fait le tour. Mais de temps en temps, il arrive une nouveauté comme celle-ci, une nouveauté qui trouve un angle franchement rafraîchissant pour aborder des enquêtes qui peuvent se permettre de tomber davantage dans le déjà-vu. Ici, c’est clairement grâce au métier méconnu de portraitiste et au talent d’Ève d’entrer dans le subconscient des gens, voire dans la subjectivité de leur mémoire. Parce qu’on joue beaucoup sur l’interprétation de nos souvenirs, sur comment on peut percevoir un même événement de différentes façons à travers le temps et sur comment notre cerveau nous protège de nous-mêmes en nous faisant oublier. L’amnésie est d’ailleurs assez présente chez plusieurs personnages. 

Les histoires sont supportées par un esthétisme qui rappelle David Fincher, comme ça a été évoqué par plusieurs en rencontre de presse et comme ça sera observé par ceux et celles qui sont familiers avec le travail du cinéaste. Cet esthétisme instaure un climat très rapidement, tandis que l’ambiance sonore contribue au sentiment d’angoisse qui nous prend par le ventre ici et là. Aussi, c’est franchement fascinant comment la série nous montre les personnes non identifiées dont les visages se modifient sous nos yeux comme un portrait-robot en construction.

Portrait-robot est une série réalisée par Alexis Durand-Brault ainsi que Yan Lanouette-Turgeon et sera offerte sur le Club illico à compter de ce jeudi. Pour voir des photos des personnages, glissez ci-dessous. Pour la bande-annonce, c’est par ici.

Adrien Belugou est Anthony Kamal

Crédit: Yan Turcotte

Rémy Girard est Bernard « Molosse » Dupin

Crédit: Yan Turcotte

Rachel Graton est Ève Garance

Crédit: Yan Turcotte

Sophie Lorain est Maryse Ferron

Crédit: Yan Turcotte
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Victor Lessard ne reviendra pas

La ténébreuse et excellente série policière Victor Lessard, qui mettait en vedette Julie Le Breton et Patrice Robitaille, n’aura malheureusement pas droit à une quatrième saison, malgré le fait que les fans l’attendaient avec impatience.

C’est Denis Dubois, vice-président, contenus originaux chez Québecor Contenu, qui l’a confirmé après la demande du chroniqueur Richard Therrien en rencontre de presse, lundi matin.

Bien que la série télé ne reviendra pas, l’auteur des romans sur lesquels l’adaptation a été basée, Martin Michaud, signe quand même cinq tomes dans lesquels vous pourrez vous plonger (si ce n’est pas déjà fait) et flirter avec l’univers sombre de Jacinthe Taillon et Victor Lessard.

Rappelons que le Club illico a mis au monde trois saisons de Victor Lessard qui n’ont laissé personne d’indifférent. Chaque saison était concentrée sur des intrigues chargées d’action et de suspense où les scènes sanglantes ne faisaient que s’enchaîner. Si certains ont trouvé que la série était parfois tirée par les cheveux, d’autres ont accueilli cela à bras ouverts. Il faut dire qu’il est rare qu’au Québec, nous nous permettions d’explorer le genre de façon aussi profonde, alors Victor Lessard était réellement une bouffée d’air frais!

Nous allons définitivement nous ennuyer des personnages de la série, mais nous nous consolerons avec les romans de l’auteur et replongerons dans d’autres univers télévisuels à saveur de thriller avec la deuxième saison des Honorables qui arrivera un peu plus tard cette année. De plus, le nouveau thriller policier aux airs de la série culte Fortier, Portrait-robot, sera disponible en totalité sur le Club illico dès le jeudi 15 avril prochain et l’on a beaucoup trop hâte!

Êtes-vous déçu que Victor Lessard quitte l’antenne?

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Florence Longpré est la tête d’affiche d’une nouvelle série du Club illico

Celle qui a co-écrit la série avec son ami de longue date Guillaume Lambert, la comédienne Florence Longpré a hérité du rôle principal dans la nouvelle comédie dramatique de dix épisodes, Audrey est revenue, qui sera présenté dès l’automne sur le Club illico. Les tournages s’amorcent le 12 avril prochain à Sorel-Tracy, la ville natale de Guillaume, et le tout sera réalisé par celui qui est derrière la populaire émission M’entends-tu?Guillaume Lonergan.

La prémisse d’Audrey est revenue tourne autour d’Audrey Beaudry qui se réveille d’un long coma qui a duré 16 ans. Cette dernière devra mettre les bouchées doubles sur sa réhabilitation, tant physiquement que mentalement. De plus, Audrey se réveille dans un monde qui a complètement changé pendant ces 16 dernières années et quand celle-ci retourne chez elle, à Sorel-Tracy, elle se rend compte que plus rien n’est pareil, que sa famille n’est plus la même, la mode a changé, la technologie domine maintenant le monde… Audrey devra affronter tous les obstacles concernant sa réhabilitation, alors que cette dernière a encore une mentalité d’adolescente, mais est maintenant dans la trentaine.

Ceux qui font partie de la belle distribution diversifiée (enfin!) et qui partageront l’écran avec la protagoniste et co scénariste sont Ariel Ifergan, Zeneb Blanchet, Josée Deschênes, Denis Bouchard, Charlie Lemay-Thivierge, Dominic St-Laurent, Benoît Drouin-Germain, Joanie Guérin et Martin-David Peters.

« Audrey est revenue est une série lumineuse sur le sujet du réveil, celui d’Audrey bien sûr, mais celui aussi de tout son entourage, qui reprend enfin goût à la vie après un grave traumatisme survenu il y a plusieurs années. Alternant entre le drame et la comédie, c’est l’histoire d’une jeune fille plus tout à fait jeune qui retrouve la mémoire, qui reprend contacte avec l’essence d’elle-même et qui se reconstruit peu à peu. », ajoute les auteurs Florence Longpré et Guillaume Lambert, par voie de communiquer.

Le Club illico est reconnue pour ses séries de feu, qui peu à peu font compétitions directement dans la cour des grands diffuseurs, tels que Netflix et plusieurs autres.

Audrey est revenue sera disponible dès cet automne sur le Club illico.

En coulisses

Psst: Rappelons que le Club illico a récemment partagé la bande-annonce de sa nouvelle série thriller (qui vous fera grandement penser à Fortier) Portait Robot. La série sera disponible dès le 15 avril prochain, c’est à ne pas manquer!

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Patrick Senécal présente, une série à «mourir debout»!

Les fans de Patrick Senécal ont certainement lu son roman Sur le seuil, adapté au cinéma 2003. On y suit l’histoire d’un auteur qui s’est mutilé les mains, refusant de reprendre sa plume comme tous les drames qu’il écrit finissent par se réaliser dans la vraie vie. Eh bien, sans même s’en rendre compte, le célèbre écrivain d’horreur est en quelque sorte devenu son personnage, doigts coupés en moins, puisque, dans la première série qu’il signe, Patrick Senécal présente, les terribles événements auxquels il nous introduit se déploient sous nos yeux par après.

« Les gens sont souvent plus intelligents que les auteurs, ils voient des choses que nous, on ne voit pas! C’est pas fou, c’est vrai qu’il y a une espère de mise en abyme. Mais non, ce n’est pas voulu », répond Senécal quand on lui demande s’il faut y voir un clin d’oeil à son oeuvre, lui qui aime bien glisser de petits « easter eggs » dans ses livres et qui a fait une référence subtile à sa fameuse rue des Ormes dans le troisième épisode.

Ce qui a réellement inspiré le réalisateur, Stéphane Lapointe, à mettre ainsi en scène l’écrivain au début de chaque épisode, c’est évidemment le classique Alfred Hitchcock Presents. Changez d’auteur, enlevez les quelques blagounettes, ajoutez un décor de bureau austère et c’est à s’y méprendre.

À l’exception de la très aimée Terreur 404, les séries d’anthologie sont un phénomène rare au Québec, bien que très populaire ailleurs dans le monde, et c’est donc en s’inspirant de classiques du genre que l’idée s’est imposée. Le réalisateur et l’auteur ont tous les deux grandi avec Tales of the Unexpected et ont été fascinés, comme bien des gens, par Black Mirror ces dernières années.

Plus à la manière de Twilight Zone que de Creepshow (auquel notre titre fait un petit clin d’oeil), Patrick Senécal présente mise sur le psychologique plutôt que graphique. On n’est pas dans le gore et ça reste même assez propre, jouant davantage sur le suspense que sur l’horreur. Ça fait de la nouveauté une série qui rejoindra facilement un public assez large, étant donné qu’il ne faut pas être un inconditionnel des productions pleines d’hémoglobine pour apprécier celle-ci. Et parfois, ne pas voir fait encore plus peur, parce que notre imagination et l’ambiance font le reste du travail.

Crédit:Philippe Bosse / Zone 3

Justement, l’ambiance est ici glauque à souhait et le climat sonore y est pour beaucoup avec de nombreux bruits qui sont accentués. On retrouve la même signature visuelle et la même qualité d’un épisode à l’autre, mais le vrai fil conducteur, c’est que les personnages « vont vivre la pire journée de leur vie ». « Il faut que ça aille mal », appuie Patrick Senécal.

Quand même, on change régulièrement de registre, passant entre autres par le fantastique. Ainsi, une histoire porte sur une jeune femme (Mylène Mackay) qui déménage seule dans une nouvelle ville où un tueur en série sévit; une autre suit un comédien (Théodore Pellerin) dans une audition aussi mystérieuse qu’inquiétante; une troisième raconte l’histoire d’un chanteur (Lou-Pascal Tremblay) dont le désir de connaître le succès se retournera contre lui. Dans un épisode, on retrouve une structure assez classique des films de slashers; dans un autre, c’est une approche beaucoup plus théâtrale (littéralement) et presque métaphorique; un autre encore tombe presque dans la comédie.

Crédit:Karine Dufour

Ce principe est courant dans les séries d’anthologie, dont celles qui ont contribué à inspirer Patrick Senécal présente. Le bémol, c’est que ça fait que c’est, ici et là, du déjà-vu : tantôt, le méchant n’est pas celui qu’on nous laissait croire, tantôt, les voeux sont pris au pied de la lettre avec des conséquences dévastatrices. C’est un peu prévisible pour les habitués du genre, mais il y a tout de même de quoi être heureux que ça se fasse au Québec.

À cause de la pandémie, la production a connu des retards qui expliquent pourquoi la saison sera déposée en deux temps sur le Club illico. Les cinq premiers épisodes atterriront sur la plateforme dès demain, le 25 février, tandis que les cinq prochains, dont certains ne seront tournés qu’au printemps, seront offerts à l’automne. Pour la bande-annonce, c’est par ici.

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À VOIR : La cauchemardesque bande-annonce de la série Patrick Sénécal présente

Fans d’épouvante, préparez-vous! C’est le 25 février prochain sur le Club illico que vous pourrez mettre la main sur les cinq premiers épisodes des dix de la série originale d’anthologie Patrick Sénécal présente. Le maître de l’horreur québécois lui-même a signé ces histoires qui vous plongeront parfois dans l’horreur, parfois dans le fantastique, le suspense ou encore l’humour noir.

Crédit:Club illico

Pour donner vie à ces étranges et inquiétants univers, une impressionnante distribution a été réunie. Parmi les nombreux talents qui la compose, on retrouve Anne-Marie CadieuxKarine Gonthier-Hyndman, Steve Laplante, Mylène Mackay, Rémi-Pierre Paquin, Geneviève Boivin-Roussy, Théodore Pellerin, Lou-Pascal Tremblay, David La Haye et l’humoriste Preach.

Chacun d’entre eux vivra la pire journée de leur vie comme le montre bien la cauchemardesque bande-annonce qui a été dévoilée ce jeudi.

Entre la musique macabre, les rires machiavéliques, les regards dérangés, les souffles saccadés et des couteaux ensanglantés, c’est pas mêlant, on en a des frissons!

Patrick Sénécal présente, dès le 25 février sur le Club illico.

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Cultes: Marie-Claude Barrette anime un percutant documentaire

Le 14 janvier prochain, Club illico ajoutera à son important catalogue un tout nouveau documentaire qui risque de ne pas passer inaperçu. Piloté par Marie-Claude Barrette, Cultes religieux : des enfants oubliés tracera le triste sort des victimes qui ont grandi bien malgré eux au sein de groupes religieux. 

On y suivra l’animatrice dans ses rencontres bouleversantes avec ses enfants devenus adultes marqués à jamais par de douloureux souvenirs.

Plus qu’une mise en lumière de leurs situations difficiles, ce documentaire de deux épisodes réalisé par Patricia Beaulieu lance un cri d’alarme en se penchant sur des questions toujours sans réponse. 

« Comment se fait-il qu’en 2020 ces groupes religieux passent encore sous le radar et poursuivent leur mission, sans rendre de comptes au gouvernement? Trop d’enfants souffrent en silence, trop de vies sont brisées pour toujours. Nous espérons que ce documentaire fasse réagir non seulement le public, mais aussi ceux qui ont le pouvoir de légiférer pour protéger et délivrer ces enfants », a déclaré par voie de communiqué Marie-Claude Barrette.

C’est pourquoi cette dernière s’entretiendra avec des intervenants pour « comprendre pourquoi des actions concrètes ne sont pas posées afin de venir en aide à ces enfants ».

Cultes religieux : des enfants oubliés, un documentaire percutant et dérangeant, disponible le 14 janvier sur le Club illico.

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«La faille» reprend ses tournages… avec Maripier Morin

C’est toute une surprise que nous a réservée le Club illico ce mercredi à l’annonce de la reprise des tournages de la deuxième saison de La faille. En effet, Maripier Morin fait toujours partie de la distribution du thriller dans lequel figurent également Isabel Richer, Alexandre Landry, Benoît Gouin et David Savard. Une décision pour le moins surprenante quand on pense aux accusations d’inconduite sexuelle qui ont été formulées à son endroit au cours de l’été et qu’elle avait été retirée de l’affiche de la série il y a quelques mois.

Cela résonne avec la sortie de la comédienne et animatrice, qui a brisé le silence en octobre dernier afin d’annoncer la reprise graduelle de ses activités professionnelles après seulement quelques mois d’absence dans le milieu.

Maripier Morin reprendra donc son rôle de Sophie, la fille de la sergente-détective Céline Trudeau (Richer), alors que l’intrigue de cette suite tant attendue se déroulera cette fois dans la ville de Québec. La policière se lancera dans une nouvelle enquête à la suite du meurtre étrange d’un ancien ingénieur responsable de l’effondrement d’un viaduc ayant fait plusieurs victimes. Toutefois, l’affaire prendra une tournure inattendue quand l’un des suspects s’avérera être le père de Sophie, que Céline n’a pas revu depuis 20 ans.

S’ajoutent à la distribution Naila Louïdort, Marie Bernier, Félix-Antoine Duval, Geneviève Boivin-Roussy, Jean Marchand, Emile Schneider, Bruno Verdoni, Alice Pascual, Bruno Marcil, Amélie Grenier, Romane Denis, Manuel Tadros et Charles-Aubey Houde.

Les tournages reprendront dès janvier pour une diffusion sur la plateforme de divertissement en fin d’année 2021.

Crédit:Club illico
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«Fortier» maintenant disponible sur le Club illico

C’est un superbe cadeau que nous offre la plateforme du Club illico en ajoutant à son déjà riche catalogue la populaire série policière Fortier. Des cinq saisons, trois sont d’ailleurs déjà disponibles, les deux dernières viendront les rejoindre dès ce jeudi, selon ce qu’a rapporté le Journal de Montréal.

On pourra donc retrouver l’escouade d’enquête anti-sociopathe composé de l’irremplaçable, mais surtout très attachante psychologue spécialisée en clinique criminelle, Anne Fortier (Sophie Lorain), ainsi que ses collègues Jean-Marie Dufour (Pierre Lebeau), Claude Mayrand (Jean-François Pichette) et Étienne Parent (François Chénier), en plus de son patron Gabriel Johnson (Gilbert Sicotte). Ces mêmes personnages qui ont rapidement conquis le public québécois au moment de la première diffusion de l’émission en février 2000 sur les ondes de TVA.

Fait notable à souligner, Fortier a été la première émission produite par Fabienne Larouche sous sa maison de production Aetios!

On pourra par ailleurs voir Sophie Lorain plonger à nouveau dans l’univers des enquêtes avec la nouveauté du Club illico, Portrait-robot. À voir cet hiver!

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La distribution complète de la nouvelle série de Xavier Dolan dévoilée!

Contrairement à ce que le chroniqueur Hugo Dumas avait laissé entendre la semaine dernière, Xavier Dolan ne présentera pas sa toute première série adaptée de la pièce de théâtre de Michel Marc BouchardLa nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé sur Crave avec Bell Média, mais bien sur le Club illico grâce à Québecor Contenu.

Cependant, le journaliste de La Presse avait visé juste quant à l’implication de Julie Le Breton et Magalie Lépine-Blondeau dans le projet d’envergure. Les deux comédiennes vont en effet reprendre les rôles qu’elles avaient tenus lors de la présentation de la pièce au TNM à l’été 2019. Éric Bruneau et Patrick Hivon, aussi de la distribution de l’adaptation théâtrale, feront également le saut au petit écran, a annoncé ce mardi Québecor Contenu. À eux s’ajouteront Xavier Dolan et Julianne Côté.

Crédit:Québecor Contenu

Le cinéaste portera donc plusieurs chapeaux sur cette production, alors qu’il réalisera et signera aussi le texte de l’adaptation, en plus de la produire aux côtés de Nancy Grant et Jasmyrh Lemoine de Nanoby. C’est d’ailleurs la seconde fois que Xavier Dolan mettra ses couleurs sur une oeuvre de l’auteur Michel Marc Boucher après avoir porté au grand écran sa pièce Tom à la ferme en 2014.

Avec La nuit où Laurier Gaudreault s’est réveillé, ce fut un autre coup de foudre créatif pour Xavier Dolan.

« J’ai vu la pièce de Michel Marc Bouchard en juin 2019, et j’y ai tout de suite vu mon prochain projet. Au- delà de l’évidence qui s’est imposée à moi, d’écrire et de tourner ce récit sur la vie et la mort, sur le deuil, l’acceptation de soi, la famille, il y a eu entre l’idée et la concrétisation des mois d’attente causés par la pandémie, et qui m’auront plus que jamais inspiré, excité, impatienté, même, de passer à l’acte, et de repousser toujours plus mes limites, d’explorer le genre du thriller, de renouveler ma façon de raconter, auprès qui plus est d’une distribution de rêve. Je suis privilégié d’aborder ce nouveau projet aux côtés de collaborateurs qui, comme moi, souhaitent porter aux nues, ici comme à l’étranger, ce récit aussi bien québécois que mondial, dans des moyens inédits, et ce sans compromis. Vivement 2021… », a déclaré par voie de communiqué l’artiste de 31 ans.

La série sera en effet aussi diffusée en France à la suite du partenariat établi entre Québecor Contenu et CANAL+.

On y suivra l’histoire de Mireille, une célèbre thanatologue qui reviendra dans sa ville natale pour embaumer sa mère. En compagnie de ses trois frères, elle reviendra sur un épisode dramatique de son passé, soit la nuit de son viol, alors qu’elle n’avait que 14 ans. Il faut savoir que lorsque Mireille était petite, elle s’infiltrait chez ses voisins pour faire passer ses problèmes d’insomnie, et c’est lors d’une de ses visites impromptues chez son très bon ami Laurier que ce dernier a commis le geste irréparable qui a tout fait voler en éclat.

Le drame psychologique démarrera ses tournages en mars prochain pour la diffusion de ses cinq épisodes en 2022 sur le Club illico.

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Distribution impressionnante pour «Patrick Sénécal présente…»

Après avoir dévoilé en 2019 qu’une collaboration était née entre le Club illico et le maître de l’horreur Patrick Sénécal, c’est finalement à l’hiver prochain que les fans de l’auteur pourront déguster les cinq premiers épisodes de Patrick Sénécal présente…, sa série originale d’anthologie qui en comptera dix en tout. D’une durée de 30 minutes chacun, les épisodes promettent beaucoup de suspense et surtout de faire vivre à ses personnages la pire journée de leur vie!

C’est Stéphane Lapointe qui réalisera ce projet qui débute dès à présent ses tournages avec une distribution plus qu’impressionnante!

En effet, ce sont Patrick Emmanuel Abellard, Andreas Apergis, Geneviève Boivin-Roussy, Luc Boucher, Anne-Marie Cadieux, Bénédicte Décary, Sébastien Dodge, Benoît Finley, Hugo Giroux, Karine Gonthier-Hyndman, Kevin Houle, Sébastien Huberdeau, Miro Lacasse, David La Haye, Steve Laplante, Cat Lemieux, Nicolas Létourneau, Mylène Mackay, Elliot Parent, Rémi-Pierre Paquin, Théodore Pellerin, Dominique Quesnel, Sébastien René, Alyssa Stephens, Lou-Pascal Tremblay, Guy-Daniel Tremblay, Cynthia Trudel, Erich Preach, Benoît Rousseau, Manue Séguin, Bruno Verdoni qui plongeront dans l’univers inquiétant de l’auteur, en plus d’autres excellents comédiens, dont le dévoilement viendra plus tard.

Crédit:Club illico

Un peu à la sauce Creepshow, on retrouvera au début de chaque épisode, Patrick Sénécal, assis à son bureau, alors qu’il y présentera la prémisse des intrigues qui baigneront « dans des atmosphères teintées par la criminalité, la culpabilité, la trahison, l’envie et le côté sombre de l’âme humaine ».

« Je suis très excité à l’idée d’amener mon univers sur Club illico. Le public pourra découvrir des histoires sombres et palpitantes qui se passent chez nous, ce qui les rendra encore plus inquiétantes », a d’ailleurs déclaré par voie de communiqué Patrick Senécal.

Patrick Sénécal présente… sur le Club illico dès le mois de mars prochain pour cinq premiers épisodes. La suite viendra à l’automne prochain pour d’autres histoires de fiction angoissantes!