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Harcèlement sexuel : Marcel Aubut s’excuse et se retire

Depuis que Marcel Aubut s’est vu accusé par plusieurs femmes de harcèlement sexuel, l’avocat quitte sa fonction de président du Comité olympique canadien.

De plus, il s’est excusé via un communiqué pour ses gestes.

«Je profite de l’occasion pour m’excuser sincèrement auprès des gens que mon comportement aurait offusqués. Je suis conscient que, parfois, mon attitude a pu être perçue comme discutable auprès de certaines personnes de la gent féminine et avoir entraîné un sentiment de malaise. Je le réalise. Et je vais m’ajuster.»

Malgré tout, après une séance du conseil d’administration de BCF, bureau d’avocats où travaille Marcel Aubut, la décision a été prise de continuer à œuvrer avec lui. L’avocat «a formulé l’engagement solennel de changer son comportement à l’égard des autres et en particulier à l’égard des femmes», a confirmé la firme via un communiqué. «Il s’est engagé à travailler avec l’aide de professionnels réputés choisis par BCF pour l’assister dans sa démarche. Il a l’appui de BCF».

À ce jour, le COC a reçu une plainte formelle et l’avocate Amélia Salehabadi-Fouques a aussi porté plainte au Barreau. Les services policiers n’ont été avisés d’aucune plainte officielle pour le moment.

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Harcèlement sexuel: Marcel Aubut aurait fait une troisième victime

Mercredi (30 octobre), nous apprenions via le Globe and Mail qu’une accusation de harcèlement sexuel était à l’origine du retrait temporaire de l’avocat Marcel Aubut de son poste de président du COC. Ce matin, nous apprenons qu’une ancienne adjointe exécutive d’un cabinet d’avocat dans lequel a déjà travaillé Me Aubut affirme aussi avoir été victime de harcèlement et d’attouchements.

La dame a cependant signé une entente comprenant une clause de confidentialité pour laquelle elle a reçu 10,000$, son identité ne pouvant donc être dévoilée. La dame s’est néanmoins confiée au bureau d’enquête du Journal de Montréal et a raconté ce qu’elle aurait subi.

«Avec le temps, il commençait à être de plus en plus à l’aise avec ses gestes. Les mains descendaient un peu plus bas chaque fois», dit-elle.

«Quand j’allais porter des dossiers à son bureau, il avait toujours les mains autour de ma taille, très proche de mes fesses. Il fallait toujours qu’il me touche à l’épaule, qu’il me touche quelque part», a-t-elle souligné.

Pour elle, le moment où elle a réalisé qu’elle nous pouvait plus vivre une telle situation est quand il lui aurait demandé de lui apporter des dossiers dans sa salle de conférence. En arrivant,  la femme dit qu’il était en sous-vêtement. Cet incident aurait mené à son arrêt de travail.

Étant persuadée que cette attitude ne lui était pas réservée, elle dit : «Je suis en état de choc, mais je dois vous avouer que je suis surprise que ça ait mis autant de temps à sortir, parce que je suis convaincue que je ne suis pas la seule».