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La codéine peut être fatale pour les enfants

Selon une étude qui a été publiée dans la revue médicale américaine New England Journal of Medicine, l’utilisation de la codéine, pour diminuer la douleur après l’ablation des amygdales, pourrait être fatale chez certains jeunes enfants.

Cette découverte a été réalisée par le Dr Gideon Koren, pédiatre et professeur de toxicologie à l’Université de Western Ontario à Toronto, à la suite du décès d’un enfant de deux ans ayant subi l’ablation des amygdales.

Après avoir été opéré, l’enfant avait reçu des doses de codéine, un puissant analgésique, afin de traiter la douleur. Il est décédé deux jours après l’opération. L’enquête a révélé que la mère lui avait seulement donné les doses de sirop de codéine qui lui avaient été prescrites.

Dans ses recherches, le Dr Koren a découvert que cet enfant portait un gène qui accélère le métabolisme de la codéine. Ce gène augmente la production de morphine dans l’organisme.

Le nombre de personnes blanches portant ce gène s’élève à environ 1 %, alors que chez les Noirs, il est de 30 %.

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L’ibuprofène, plus efficace contre la douleur

Une étude menée par la Dre Amy Drendel, qui oeuvre au département de pédiatrie du Medical College au Wisconsin, l’amène à conclure que l’ibuprofène est l’analgésique le plus efficace pour enrayer la douleur attribuée à une fracture chez les enfants.

La chercheuse a entre autres comparé l’efficacité entre l’acétaminophène avec codéine et l’ibuprofène et elle conclut que c’est ce dernier qui atténue le plus la douleur.

La Dre Drendel a travaillé avec 336 enfants, âgés de 4 à 18 ans, qui ont été admis à l’Hôpital pour enfants du Wisconsin pour une fracture au bras. Elle a découvert que l’ibuprofène était le traitement préféré par les enfants dans 90 % des cas.

« La majorité des enfants avec une fracture éprouvent une douleur assez importante pour justifier l’administration d’un analgésique et notre étude peut aider les cliniciens à choisir la médication la plus efficace pour les enfants », a fait savoir la Dre Drendel.

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De la morphine dans le lait maternel

Une recherche publiée dans le Clinical Pharmacology & Therapeutics, menée auprès de 72 femmes ayant donné naissance récemment, démontre que le lait maternel contient de la morphine lorsque l’on prescrit de la codéine aux mères après l’accouchement afin d’atténuer la douleur à la suite d’une césarienne ou d’une épisiotomie.

Environ une femme sur vingt présente une anomalie au gène qui contrôle la façon dont le corps métabolise la codéine. La proportion de morphine transmise par le lait maternel au bébé est plus importante chez ces femmes que chez les autres, ce qui n’est pas sans risque pour l’enfant.

Selon le coauteur de cette étude, Dr Koren, les médecins et gynécologues devraient plutôt prescrire aux nouvelles mamans de l’ibuprofène.