À la suite de cette étude, les chercheurs ont découvert que les mères féministes étaient en accord avec des pratiques comme l’allaitement, le cododo et le portage du bébé en écharpe.
Toutefois, les femmes non féministes interrogées ont montré une perception des féministes bien différente. En fait, d’après elles, féminisme et maternage seraient incompatibles.
« Les féministes n’ont pas de raison de s’opposer au maternage », soutient la porte-parole de l’organisme Osez le féminisme, Julie Muret.
L’organisme français milite pour « l’acceptation [de l’autonomie des femmes] par la société plutôt que pour le rejet de la maternité ».
Aussi, les féministes ne devraient pas s’opposer à l’allaitement, mais s’assurer que les femmes aient le choix de le faire si elles le désirent.
« C’est ce qui a le plus de conséquences sur la vie des mères », dit Julie Muret en parlant du difficile retour à l’emploi avec des changements salariaux possibles, entre autres.
Rappelons que l’allaitement maternel permettrait aux bébés d’avoir une colonisation bactérienne plus diversifiée que les enfants nourris par préparation artificielle, étant ainsi mieux protégés contre les antigènes alimentaires et les agents pathogènes, selon le site SantéLog.
Une étude des hôpitaux universitaires de Copenhague au Danemark, présentée au Congrès européen sur l’obésité à Lyon en France, révèle que les enfants qui n’ont jamais pu se blottir contre leurs parents dans le lit conjugal après un réveil durant la nuit sont trois fois plus à risque d’être obèses que ceux qui ont droit à ce privilège.
Les observations ont été recueillies auprès de 500 enfants danois âgés de 2 à 6 ans qui présentaient un risque accru de surpoids parce qu’ils avaient un poids à la naissance élevé, que leur mère était obèse avant de tomber enceinte ou que leur mère était défavorisée.
Les enfants qui ont droit au cododo se sentent plus en sécurité, et cela peut les protéger de l’obésité, avancent les chercheurs qui précisent que le sentiment de rejet peut entraîner un excès de poids.
Mentionnons que des recherches antérieures tentaient de démontrer que le cododo accentuait l’obésité infantile. Toutefois, cette récente étude met à jour le contraire.
Bien que l’étude ait associé le faible indice de masse corporelle au cododo, les chercheurs n’ont pas pu prouver qu’il y avait un lien direct de cause à effet entre le deux.
Les résultats doivent demeurer préliminaires jusqu’à publication dans une revue médicale.