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Lien entre le coeur et les gencives

Des chercheurs de l’Université de Kiel en Allemagne ont découvert que les gencives et le cœur partageaient une mutation génétique commune sur le chromosome 9.

L’association entre la parodontite et les maladies coronariennes (CHD) est connue depuis des années, mais un lien génétique entre les deux conditions n’a jamais été confirmé.

« Nous avons étudié un locus génétique sur le chromosome 9p21.3, qui avait été identifié comme étant associé à l’infarctus du myocarde, dans un groupe de 151 patients souffrant de la forme la plus agressive de la parodontite ainsi qu’un groupe de 1 097 patients qui avaient déjà eu une crise cardiaque. Les variations génétiques associées à l’étude de ces deux maladies sont identiques », a déclaré le Dr Arne Schaefer, auteur principal de l’étude.

La recherche a été présentée lors de la conférence annuelle de l’European Society of Human Genetics, tenue le 25 mai dernier à Vienne, en Autriche.

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L’allaitement, bon pour le coeur

Selon une étude, dont les résultats sont publiés dans Obstetrics & Gynecology, les femmes ménopausées ayant allaité sont 10 % moins à risque d’être touchées de maladies cardiovasculaires que celles qui n’ont pas allaité leur bébé.

Celles qui ont donné le sein pendant au moins un mois avaient une tension artérielle plus basse, un taux de cholestérol plus faible et moins de risque de souffrir de diabète, tous des facteurs de risque associés à la crise cardiaque et à l’accident vasculaire cérébral.

« Plus longtemps une mère nourrit son bébé au sein, mieux c’est pour elle et l’enfant. Cette étude constitue une autre bonne raison d’encourager les femmes à nourrir leur enfant au sein dans les entreprises et autres lieux de travail », a noté l’un des auteurs, la Dre Eleanor Bimla Schwartz, professeure de médecine à l’Université de Pittsburgh.

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La musique, bonne pour la santé

Des chercheurs de l’Université Temple à Philadelphie se sont penchés sur les effets bénéfiques de la musique sur le coeur et la pression sanguine.

Publiée dans The Cochrane Library, cette recherche va dans le même sens que 23 autres études antérieures et démontre que la musique, surtout celle que l’on apprécie, ralentit notre rythme cardiaque.

« On sait que lorsque les sujets choisissent eux-mêmes la musique qu’ils écoutent, celle-ci a des effets sédatifs grâce à un tempo lent, et les patients sont alors en mesure de relaxer », a souligné l’un des auteurs, le Dr Joke Bradt.

 
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Une chirurgie cardiaque inefficace

Une recherche menée par le Dr Robert Jones, du Duke Clinical Research Institute, auprès de 1 000 patients vient de démontrer les risques que comporte la reconstruction chirurgicale ventriculaire (RCV).

Ce type de chirurgie, qui vise à traiter l’insuffisance cardiaque, consiste à replier sur elle-même la partie cicatrisée du ventricule endommagé pour que le coeur puisse battre de façon plus efficace.

À la suite des travaux, les chercheurs concluent que la RVC ne diminue pas le taux de mortalité chez les patients et le taux d’hospitalisation. En effet, 28 % des participants ayant subi un pontage coronarien sont décédés, tandis que le groupe du RVC a enregistré un taux de mortalité de 27 % après la chirurgie.

« Nous avons conclu qu’il n’y avait aucun avantage à procéder à la RCV chez les patients qui ont participé à l’essai STICH », a indiqué le Dr Jean-Lucie Rouleau, qui a participé à l’étude.

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Les effets du Super Bowl sur le coeur

Une équipe de chercheurs de la Faculté de médecine de l’University of Southern California, à Los Angeles, affirment que l’issue d’un match de football de la NFL augmente l’incidence de crise cardiaque.

Les scientifiques se sont basés sur deux Super Bowl, 1980 et 1984, dont la rivalité semblait importante. Ensuite, ils ont mesuré le taux de mortalité deux semaines après les évènements sportifs.

Selon l’un des auteurs, le Dr Robert Kloner, les sportifs de salon qui sont à risque de maladies cardiovasculaires devraient consulter un professionnel de la santé. « Des médicaments, tels que les bêta-bloquants, l’aspirine ou des anxiolytiques, peuvent aider, de même que des exercices de respiration. Mais le mieux demeure de contrôler l’hypertension, le taux de cholestérol, le diabète et de cesser de fumer », laisse entendre le Dr Kloner.

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Une hormone pour prévenir les défaillances cardiaques

Les travaux menés par le Dr John Teerlonk, de l’Université de Californie à San Francisco, l’amènent à conclure que la relaxine, une hormone sécrétée par les ovaires lors de l’accouchement, est efficace pour traiter les défaillances cardiaques sévères.

Selon M. Teerlonk, l’hormone facilite la respiration du patient, en plus de réduire la durée d’hospitalisation liée à son état.

« Plus de 90 % des patients souffrant de défaillance cardiaque sévère perde leur souffle et, pour leur grande majorité, c’est la raison qui les conduit aux urgences. De ce fait, une amélioration de ce symptôme est importante et constitue un objectif clinique légitime dans les soins de la défaillance cardiaque », a mentionné le chercheur.

234 adultes ont participé à cette recherche et la moitié d’entre eux a été traitée à la relaxine. Le taux d’hospitalisation était de 3 % chez ces derniers, tandis qu’il était de 17 % chez les sujets n’ayant pas consommé l’hormone.

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Le diabète augmente le risque d’infarctus

La Dre Anna Norhammar et son équipe, oeuvrant pour l’Hôpital universitaire Karolinska à Stockholm, affirment que les femmes diabétiques de moins de 65 ans sont plus à risque que les hommes de souffrir de maladies cardiovasculaires. Cette incidence a pour effet d’augmenter le taux de mortalité après une crise cardiaque chez ces femmes.

Entre 1995 et 2002, la Dre Norhammar a observé 25 555 patients de moins de 65 ans qui avaient déjà été traités pour un infarctus.

Parmi les sujets, les femmes diabétiques étaient 34 % plus à risque de mourir d’une crise cardiaque, comparativement aux hommes diabétiques.

Selon les chercheurs, l’hypertension artérielle et le tabagisme chez les femmes pourraient expliquer ce phénomène.

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Une autre raison de devenir végétarien?

Le Dr Rashmi Sinha, de l’Institut National du Cancer aux États-Unis, conclut qu’un menu riche en viande rouge peut augmenter les incidences de cancer et de maladies cardiovasculaires, faisant ainsi croître le taux de mortalité.

À titre d’exemple, manger un hamburger quotidiennement fait hausser le risque de cancer chez l’homme de 22 %, tandis que celui de crise cardiaque augmente de 27 %. Ce taux varie chez les femmes pour atteindre 20 % pour l’incidence de cancer et 50 % pour les maladies coronariennes.

L’équipe de chercheurs a donc comparé, pendant 10 ans, le taux de mortalité chez 545 000 adultes, âgés de 50 à 71 ans, en fonction de leur consommation de viandes rouges et blanches, de poissons et de fruits de mer.

Dans l’éditorial accompagnant les résultats de la recherche, l’auteur Barry Popkin mentionne également que consommer moins de viande rouge a des bienfaits pour réduire les émissions de gaz carbonique.

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Le trafic routier, mauvais pour le coeur

Une étude effectuée par Annette Peters et ses collègues, de l’Institut d’épidémiologie Helmholtz Zentrum Munchen, en Allemagne, nous apprend que le trafic routier pourrait hausser considérablement l’incidence de crise cardiaque chez tous ceux qui en subissent les conséquences, y compris les passagers ou ceux qui utilisent d’autres moyens de transport.

« Nous avons découvert que tous ceux qui sont coincés dans le trafic voient leur risque de crise cardiaque tripler dans l’heure qui suit », a souligné la Dre Peters, qui ajoute que des facteurs de risque comme l’obésité et le tabagisme ne font pas bon ménage avec le trafic.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont travaillé avec des adultes ayant déjà souffert d’un infarctus, leur demandant de décrire leur quotidien 4 jours avant l’évènement. Dans 8 % des cas, la crise cardiaque était attribuée au trafic routier.

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Les antidépresseurs liés au décès cardiaque

Une recherche, effectuée par le Dr William Whang de l’Université Columbia de New York, démontre que les femmes qui consomment des antidépresseurs sont plus à risque de décéder d’un arrêt cardiaque.

Ces résultats ne signifient pas pour autant que ce type de médicaments est dangereux, a fait savoir l’auteur principal de cette étude.

« Nous suspectons que leur usage agit comme un marqueur pour les personnes aux prises avec une dépression importante. Nous avons découvert que les femmes qui présentaient des symptômes sévères de dépression étaient deux fois plus à risque de mourir d’une crise cardiaque soudaine », a observé le Dr Whang.

Tous les détails de cette étude se retrouvent dans le Journal of the American College of Cardiology.