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L’air pollué et ses effets sur le coeur

Une étude, menée par le chercheur Robert Bard de l’Université du Michigan, est arrivée à la conclusion que les polluants atmosphériques, tant intérieurs qu’extérieurs, augmentent les incidences de haute pression sanguine et de crises cardiaques.

Selon le Dr Bard, les microparticules polluantes entrent dans l’organisme et se logent dans les poumons. Pour réaliser son étude, il a fait porter à 65 sujets une veste qui évaluait le degré de pollution de l’air.

« Il n’y a pas de doute que la pollution atmosphérique à laquelle sont exposés les gens quotidiennement finit par affecter la circulation dans les vaisseaux sanguins et augmente ainsi l’incidence de maladies cardiovasculaires », a observé le chercheur.

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La musique adoucit les moeurs… et les coeurs

Selon une équipe de chercheurs oeuvrant à la faculté de médecine de l’Université du Maryland, l’incidence de maladies cardiovasculaires diminue quand les personnes écoutent de la musique qu’elles aiment.

Le Dr Michael Miller a fait écouter à ses sujets plusieurs genres musicaux, celui qui les « rendait heureux », de la musique stressante, des bandes audio aidant à la relaxation et des bandes entraînant le rire, pour ensuite mesurer le diamètre de leurs vaisseaux sanguins.

La musique appréciée par les participants a provoqué un élargissement des vaisseaux de 26 %, tandis que celle qui était jugée désagréable entraînait un rétrécissement des artères de 6 %.

« J’ai été impressionné par la forte différence observée avant et après avoir écouté de la musique qu’on aime, ainsi qu’entre l’écoute d’une musique appréciée et celle d’une musique angoissante », a souligné le Dr Miller.

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La malbouffe cause 30 % des crises cardiaques

Une vaste étude qui s’est penchée sur les habitudes alimentaires des habitants de 52 pays croit qu’une alimentation riche en gras saturé et en sel cause jusqu’à 30 % des cas de crises cardiaques à l’échelle planétaire.

Opter pour ce type de nourriture régulièrement équivaudrait à augmenter de 35 % l’incidence d’infarctus.

Les personnes ayant en abondance des fruits et des légumes dans leur menu quotidien sont quant à elles 30 % moins à risque de succomber à une maladie du coeur.

Les chercheurs ont aussi analysé les effets de la cuisine asiatique, où le soya est à l’honneur. Ils n’ont pas noté d’incidence sur le risque de maladies cardiaques de ce côté.

Quelque 16 000 sujets ont participé à cette recherche du Dr Salim Yusuf, de l’Université McMaster, à Hamilton, en Ontario.

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Les effets du Vioxx… un an plus tard

Selon une étude, publiée dans la version en ligne de The Lancet, le risque d’infarctus, d’accident vasculaire cérébral et de mortalité demeure inchangé, même lorsque le patient a cessé de consommer depuis un an du Vioxx, un anti-inflammatoire fabriqué par Merck.

Ces résultats ont été observés pour 79% des participants à cette recherche, menée par le Dr Robert Bresalier, du Anderson Cancer Center à Houston.

Le retrait, en 2004, du médicament sur le marché n’aura donc pas eu de conséquences bénéfiques sur la santé des consommateurs à qui l’on avait prescrit du Vioxx.

L’auteur principal de cette recherche tient toutefois à préciser que les effets indésirables du Vioxx s’estompent un an après avoir cessé d’en prendre.

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Le chocolat noir pour rester en santé

Le Science Daily rapporte que, selon une étude effectuée par les laboratoires de recherche de l’Université Catholique de Campobasso en collaboration avec l’Institut national du cancer de Milan, la consommation de 6,7 g de chocolat noir par jour diminue les risques d’inflammation et de maladies cardiovasculaires.

Pour la première fois, une étude démontre l’effet du chocolat noir sur la santé. Les antioxydants contenus dans le cacao forment une protection contre les inflammations chroniques qui mènent souvent à des maladies cardiovasculaires.

Pour le moment, l’étude s’est concentrée seulement sur le chocolat noir. Dans le cas du chocolat au lait, le lait joue une trop grande interférence avec les autres ingrédients.

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Le bisphénol A dans la lorgnette des chercheurs

Une équipe de scientifiques de l’Université d’Exeter, en Grande-Bretagne, ont analysé les conséquences du bisphénol A (BPA), un produit chimique que l’on retrouve dans plusieurs produits de consommation, et son incidence sur la santé des personnes.

Les chercheurs ont observé que les concentrations les plus élevées de BPA dans des échantillons d’urine augmentaient de 39 % le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et d’anomalies des enzymes du foie.

« L’analyse de statistiques représentatives de la population adulte américaine a mis en évidence une relation entre les concentrations les plus fortes de BPA dans l’urine et un accroissement de la prévalence des maladies cardiovasculaires, du diabète et d’anomalies hépatiques », a souligné l’auteur de cette recherche, le Dr David Melzer.

1 455 sujets, de 18 à 74 ans, ont participé à cette vaste étude.

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Une bonne hygiène dentaire pour un coeur en santé

Lors d’une conférence, tenue à Dublin par la Société de microbiologie générale, le Dr Howard Jenkinson, de l’Université de Bristol, a énoncé le fruit de ses recherches voulant qu’une mauvaise hygiène dentaire et des saignements de gencives puissent augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.

Cette découverte a de quoi surprendre quand on sait que les principaux facteurs de risque de maladies du coeur sont le tabagisme, l’obésité et le taux élevé de mauvais cholestérol.

Selon le Dr Jenkinso, les bactéries dans la bouche, qui en contient jusqu’à 700, accèdent aux vaisseaux sanguins et se collent aux plaquettes sanguines. Cette coagulation entraîne ainsi une mauvaise circulation sanguine et fait augmenter l’incidence d’attaques cardiaques.

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L’arrêt du traitement aux statines risqué

Selon des chercheurs de l’Université McGill et du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) à Montréal, l’interruption du traitement aux statines, après un infarctus du myocarde, peut s’avérer fatale.

D’après les chercheurs, l’arrêt du traitement augmente de 88 % les chances de mourir dans l’année.

« Les patients qui utilisaient des statines avant de faire une crise cardiaque et ont continué de les prendre par la suite avaient 16 % moins de risque de mourir dans l’année que ceux qui n’en avaient jamais pris. Par conséquent, même si les statines vous paraissent avoir été inefficaces pour prévenir votre infarctus, il faut continuer de les prendre et il est même extrêmement dangereux d’abandonner » a déclaré la Dre Daskalopoulou, qui travaille à la Faculté de médecine de McGill, au département de médecine et à la division d’épidémiologie clinique du CUSM.

L’étude, portant sur un vaste échantillon de la population, a fait appel aux données britanniques afin de profiter des archives médicales de la GPRD (General Practice Research Database), qui réunissent des informations sur la santé de plus de trois millions de patients au Royaume-Uni.

« Dans la population en général, le taux d’abandon des statines au cours de la première année atteint 30 %. C’est très élevé », rapporte la Dre Daskalopoulou. Parce que les statines sont des médicaments préventifs, les patients n’en ressentent aucun bénéfice immédiat et sont tentés d’abandonner. Cette pratique s’avère particulièrement dangereuse si elle survient à la suite d’un infarctus.

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Un défibrillateur cardiaque intelligent

Le cardiologue Vidal Essebag, directeur de l’électrophysiologie cardiaque du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), a réussi à implanter un défibrillateur cardiaque automatique sur un patient.

Grâce à la stimulation biventriculaire, l’appareil contrôle le rythme cardiaque et est en mesure de percevoir tout changement dans l’état du patient et de s’ajuster en conséquence.

La chirurgie, qui consiste à installer trois électrodes sur chacune des cavités cardiaques, a eu lieu le 17 juillet dernier sur un patient de 78 ans. L’état de santé de ce dernier ne cesse de s’améliorer depuis.

« Ce défibrillateur offre aux patients une toute nouvelle technologie automatique d’autodiagnostic », a expliqué le Dr Essebag.

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Obésité ne rime pas toujours avec maladie

Un article publié dans le journal spécialisé Archives of Internal Medicine déboute le mythe concernant le piètre état de santé des personnes obèses.

En effet, selon deux recherches, une allemande et une américaine, le surplus de poids n’est pas toujours un facteur de risque des maladies cardiovasculaires.

314 participants ont été suivis par l’équipe de chercheurs de l’Université de Tübingen. Ils ont été répartis en deux groupes selon leur résistance à l’insuline, souvent associée à un état prédiabétique.

Ceux qui résistaient mieux à l’insuline avaient davantage de graisse dans les muscles squelettiques et présentaient aussi des parois d’artères durcies, ce qui augmente normalement l’incidence de maladies cardiovasculaires.

Quant aux sujets sensibles à l’insuline, ils présentaient un bilan de santé similaire aux personnes ayant un poids santé.

Les chercheurs américains, de leur côté, en arrivent à des conclusions similaires, alors que leurs participants obèses avaient une tension artérielle et un taux de cholestérol normaux.