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Le poisson, allié de votre coeur

Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs américains, qui sera publiée la semaine prochaine dans le Journal of the American College of Cardiology, indique que les gens qui consomment du poisson ont moins de problèmes cardiaques.

Les gens qui mangent régulièrement du poisson ont des artères en meilleure santé et plus d’oméga-3 dans le sang. Les oméga-3 sont de bons acides gras présents en grande quantité dans le poisson.

L’enquête a été réalisée auprès de 870 personnes quadragénaires, parmi lesquelles on retrouve des Japonais nés et vivants au Japon, ainsi que des Américains, dont certains sont d’origine japonaise. Les Japonais sont réputés pour manger énormément de poisson, comparativement aux Américains.

Les chercheurs ont comparé le degré d’athérosclérose des patients. Seulement 9 % des Japonais présentaient un début de maladie, contre 26 % des Américains d’origine européenne et 31 % des Américains d’origine japonaise. Cette caractéristique ne serait donc pas génétique.

Les chercheurs pensent que cette meilleure santé cardiovasculaire serait due à l’alimentation riche en poissons et en oméga-3 des habitants du Japon. L’expérience a également montré que les Japonais avaient un taux d’oméga-3 dans le sang deux fois supérieur à celui des Américains.

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Quand la dépression entraîne des maladies cardiaques

Une recherche menée auprès de 5 000 personnes de plus de 40 ans démontre un lien entre la dépression et les maladies cardiaques, particulièrement chez les femmes. Parmi les participants, 16,8 % des femmes et 10,9 % des hommes ont avoué avoir souffert de dépression au cours d’une période de 12 ans.

L’incidence des maladies du coeur augmente de 70 % chez les femmes qui ont été dépressives, tandis que chez les hommes, la hausse se limite à 1 %, selon l’auteure principale de l’étude, Heather Gilmour.

La dépression semble donc être un facteur de risque pour développer une maladie cardiaque, tout comme le tabagisme, la consommation d’alcool ou de drogue, une mauvaise alimentation ou encore la sédentarité.

Cette étude démontre pour la première fois une relation possible entre la dépression et les maladies cardiovasculaires.

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Le sel, pas si nocif pour le coeur

Une nouvelle recherche a causé la surprise en annonçant ses résultats : proscrire le sel de son alimentation serait pire pour le coeur que consommer trop de sel.

Le Dr Hillel W. Cohen et ses collègues se veulent toutefois prudents dans leurs conclusions en affirmant que les personnes consommant peu ou pas de sel ont 80 % plus de risques de souffrir d’une maladie cardiovasculaire, comparativement aux personnes qui consomment beaucoup de sel.

Pour en arriver à ces résultats, les scientifiques ont analysé les dossiers médicaux de 8 700 Américains âgés de plus de 30 ans.

Cette découverte médicale détruit donc le mythe voulant que le sel augmente l’incidence de haute pression et ainsi le risque de crise cardiaque.

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Le poids avant le taux de cholestérol

Selon un sondage mené par Léger Marketing pour le compte de la Fédération des femmes médecins du Canada (FFMC), 5 % des femmes de plus de 40 ans interrogées ont affirmé qu’elles se préoccupaient de leur taux de cholestérol. Ironiquement, 46 % d’entre elles avouent plutôt se soucier des kilos en trop.

Une femme sur dix connaissait son taux de mauvais cholestérol, tandis que 64 % se souvenaient encore de leur poids lorsqu’elles fréquentaient l’école secondaire.

« L’enquête révèle que les Canadiennes reconnaissent l’importance de maintenir un faible taux de cholestérol, mais que nombre d’entre elles négligent de le faire mesurer régulièrement. Pour prévenir les maladies du coeur, il faut d’abord bien connaître ses facteurs de risque, y compris son taux de cholestérol », a souligné la Dre Sofia Shames, résidente en cardiologie et membre de la FFMC.

Cette tendance à sous-estimer le lien entre le taux de cholestérol et les maladies cardiovasculaires inquiète beaucoup la Dre Shames, qui conclut : « L’enquête montre bien que les Canadiennes doivent commencer à se sentir personnellement interpellées par la maladie cardiaque. »

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La greffe cardiaque fête ses 40 ans

Le 30 mai 1968, l’équipe du Dr Pierre Grondin de l’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) réussissait un exploit médical, soit la première greffe cardiaque au Canada. Toutefois, en raison du taux élevé de rejets des transplantés, cette pratique médicale avait été abandonnée partout dans le monde dès l’année suivante.

Ce n’est que quelques années après, avec l’arrivée de la cyclosporine, un médicament immunosuppresseur qui permet d’éviter le rejet du nouvel organe, que les cardiologues ont repris les greffes à l’échelle mondiale. Grâce à la cyclosporine, le taux de survie est de 90 % après la première année suivant cette opération.

Le 24 avril 1983, l’équipe du Dr Grondin effectuait une greffe cardiaque sur Diane Larose, alors âgée de 21 ans. Ce fut la première greffe réussie de cette deuxième phase au pays.

Depuis, l’ICM réalise entre 12 à 15 chirurgies du genre annuellement. Cette faible statistique s’explique, entre autres, par le nombre peu élevé de dons d’organes.

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Le statut économique joue un rôle dans la tension artérielle

Alors que le corps fonctionne normalement au ralenti pendant le temps de sommeil, des chercheurs de l’Université de Calgary ont découvert que les personnes qui avaient souffert de pauvreté au cours de leur enfance ne vivaient pas ce phénomène de mise en veilleuse, durant lequel le corps fait le plein d’énergie.

Selon la communauté scientifique, il est normal que la pression artérielle chute de 10 à 15 % au cours du sommeil profond.

Le Dr Tavis S. Campbell et son équipe ont mis en observation 174 participants. Leur tension artérielle fut notée plusieurs fois par jour. Il s’est avéré que ceux qui avaient connu une enfance sous le signe de la pauvreté et dont le niveau d’éducation des parents n’était pas élevé avaient une pression sanguine qui ne diminuait pas au cours de la nuit.

Les scientifiques croient qu’en plus des problèmes cardiaques, le statut économique peut jouer un rôle sur le poids à la naissance, le stress et une nutrition moins équilibrée.

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Les effets d’une horloge biologique perturbée

Une recherche publiée dans le Journal of American Physiology fait état des conséquences d’une horloge biologique déboussolée par des horaires de travail changeants, le décalage horaire ou l’insomnie.

Le professeur Martin Ralph, de l’Université de Toronto, et son équipe ont réussi à démontrer que chez les hamsters, le coeur et les reins sont les premiers organes touchés par ces changements de rythme dans l’horloge biologique. Pour ce faire, les scientifiques ont empêché les rongeurs de dormir selon un horaire régulier.

Le fonctionnement normal des deux organes s’est rétabli une fois que le rythme de sommeil des cobayes est redevenu régulier.

« Pour la première fois, on a pu observer que le dérèglement de l’horloge interne du corps cause des lésions aux organes et diminue leur efficacité », a noté le Dr Ralph.

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Une protéine pour calculer le risque de maladies cardiaques

Deux grands organismes de la santé, l’American Diabetes Association et l’American College of Cardiology, recommandent que le dosage de l’apolipoprotéine B, mieux connue sous le nom de la protéine apo B, devienne l’indice principal pour mesurer le risque de maladies cardiovasculaires.

Pour le moment, seul le taux de LDL-cholestérol (mauvais) dans le volume sanguin est utilisé par les médecins pour mesurer le risque de crises cardiaques ou d’accidents vasculaires cérébraux.

« La reconnaissance du rôle des protéines apo B est un changement capital dans notre façon de concevoir et de gérer les maladies cardiovasculaires. Cette nouvelle approche permettra de sauver de nombreuses vies, tant au Canada qu’ailleurs », a mentionné le Dr Allan Sniderman, de l’Université McGill, qui a participé à cette étude, publiée dans l’édition d’avril de la revue Diabetes Care.

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Feu vert au Diovan

Le Diovan, un médicament utilisé chez les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque et qui sont intolérantes aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA), vient d’être approuvé par l’agence de santé fédérale.

Selon le Dr George Honos, cardiologue et directeur du service de cardiologie de l’Hôpital général juif – Sir Mortimer B. Davis à Montréal, ce médicament va grandement améliorer la qualité de vie des patients aux prises avec cette maladie, qui touche 400 000 Canadiens. « 20 à 50 % d’entre eux ne tolèrent pas la thérapie standard. L’homologation de Diovan est une nouvelle importante pour cette population en attente de nouveaux traitements pouvant améliorer leurs chances de survie », a-t-il mentionné.

Les essais cliniques auprès de 5 010 sujets ont permis de conclure que le Diovan réduisait de 41 % le taux de mortalité chez les insuffisants cardiaques, tout comme le risque d’hospitalisation.

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Un mariage heureux pour un coeur en santé

Selon une récente étude menée par des chercheurs de l’université Brigham Young, en Utah, les personnes dont le mariage est heureux sont moins touchées par une tension artérielle élevée, ce qui les protègerait mieux des troubles cardiovasculaires que les personnes célibataires ou dont le mariage bat de l’aile.

« Le mariage semble apporter un effet bénéfique sur la santé, particulièrement lorsque le mariage est heureux », a mentionné la Dre Julianne Holt-Lunstad, l’auteure principale de la recherche.

204 couples mariés et 99 adultes célibataires ont accepté de participer à l’étude, durant laquelle on a mesuré leur pression sanguine à 72 reprises sur une période de 24 heures.

Les sujets heureux en ménage ont en moyenne une pression artérielle de quatre points inférieurs à celle des célibataires. Ce sont les couples malheureux qui affichent la plus haute tension artérielle parmi tous les participants.

Selon les chercheurs, ce phénomène est attribuable aux épouses qui favorisent de saines habitudes de vie au sein de leur couple.