Une nouvelle étude met l’accent sur les dommages engendrés aux fonctions cognitives pour les travailleurs en alternance sur différents quarts de travail.
Selon les chercheurs, le processus pourrait toutefois être réversible. Les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée British Medical Journal.
Science World Report rappelle d’ailleurs que ce n’est pas la première étude à statuer des dangers de ce type de travail à long terme.
Plus de 3000 personnes ont participé à la recherche. Des deux groupes formés, l’un effectuait des quarts de travail irréguliers, et l’autre avait un horaire de 9 h à 5 h.
Ceux qui avaient travaillé sur des quarts de travail en alternance obtenaient clairement de moins bons résultats lors de tests de mémoire.
Les experts mettent les gens en garde : « La déficience cognitive observée dans la présente étude peut avoir des conséquences importantes sur la sécurité pour les individus concernés, mais aussi pour la société dans son ensemble, considérant le nombre croissant d’emplois à risques élevés pratiqués la nuit ».