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L’obésité nuit à la santé mentale à long terme

C’est l’Inserm, en collaboration avec l’University College London et les National Institutes for Health (NIH), qui ont réussi à établir des résultats concluants à la suite de cette recherche.

Ainsi, l’obésité, combinée à la présence d’un facteur de risque métabolique, aurait un impact direct sur la dégénérescence du cerveau. Les tests ont été effectués sur un groupe de 6401 fonctionnaires britanniques, dont la majorité était composée d’hommes de 39 à 63 ans.

Les facteurs étudiés étaient notamment ceux de la mémoire, du raisonnement verbal et mathématique et de la fluidité verbale. Les résultats ont été publiés dans la revue Neurology du 21 août.

Il a été démontré que l’obésité, en tant que facteur unique, ne contribue pas nécessairement à un déclin accéléré de la réponse cognitive. Sur une période d’étude s’échelonnant sur 10 ans, seuls les participants obèses et comportant déjà des facteurs de risque métabolique ont vu leurs fonctions cérébrales chuter plus rapidement.

En résumé, la mémoire, le raisonnement et la logique sont affectés surtout en présence de niveaux élevés de triglycérides, d’hypertension artérielle, de glycémie irrégulière ou élevée et d’une carence en bon cholestérol. Le fait est que ces facteurs sont souvent le lot des gens en surpoids.

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L’anesthésie générale nuit à la santé des enfants de moins de trois ans

L’anesthésie générale avant l’âge de trois ans est reliée à des déficits au niveau du langage à l’âge de dix ans ainsi qu’à une moins bonne capacité de raisonnement.

En fait, les enfants ayant subi une anesthésie générale avant d’avoir trois ans auraient eu de moins bons résultats lors d’un test évaluant l’expression, la compréhension du langage et le raisonnement abstrait.

L’étude, publiée dans l’édition de septembre de la revue Pediatrics, soutient que la plupart de ces anesthésies sont faites pour des chirurgies mineures.

Toutefois, ce genre d’anesthésie devrait être utilisé seulement lorsque nécessaire, et les médecins ne devraient administrer qu’une faible dose d’anesthésiant.

L’étude a été effectuée sur davantage de petits garçons de type caucasien et auprès de familles avec un revenu plus élevé, ce qui limite les résultats.

Rappelons que de multiples expositions à l’anesthésie lors de chirurgies en bas âge sont associées à des taux plus élevés de développement de troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

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L’exercice contre le déclin cognitif

Publiés dans l’édition du 23 avril des Archives of Internal Medicine, les résultats démontrent que les personnes âgées devraient faire des étirements et des exercices de résistance régulièrement, mais raisonnablement.

Des essais ont été menés sur 77 femmes âgées de 70 à 80 ans. Elles devaient, deux fois par semaine, faire soit un exercice aérobique comme la marche ou la natation, soit un exercice anaérobique comme la musculation ou l’haltérophilie.

Les femmes ayant participé à des exercices anaérobiques ont amélioré plusieurs aspects de leur fonctionnement cognitif, dont la mémoire.

De plus, la capacité cardiovasculaire des patientes a également été améliorée. En fait, ces femmes auraient une meilleure circulation sanguine dans des zones précises du cerveau.

Celles s’étant adonnées à des exercices aérobiques ont eu une amélioration de leur équilibre, de leur mobilité ainsi que de leur capacité cardiovasculaire.

Rappelons aussi que les personnes âgées qui gardent la forme seraient plus heureuses que les plus jeunes.

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L’exercice contre le déclin cognitif

Publiés dans l’édition du 23 avril des Archives of Internal Medicine, les résultats démontrent que les personnes âgées devraient faire des étirements et des exercices de résistance régulièrement, mais raisonnablement.

Des essais ont été menés sur 77 femmes âgées de 70 à 80 ans. Elles devaient, deux fois par semaine, faire soit un exercice aérobique comme la marche ou la natation, soit un exercice anaérobique comme la musculation ou l’haltérophilie.

Les femmes ayant participé à des exercices anaérobiques ont amélioré plusieurs aspects de leur fonctionnement cognitif, dont la mémoire.

De plus, la capacité cardiovasculaire des patientes a également été améliorée. En fait, ces femmes auraient une meilleure circulation sanguine dans des zones précises du cerveau.

Celles s’étant adonnées à des exercices aérobiques ont eu une amélioration de leur équilibre, de leur mobilité ainsi que de leur capacité cardiovasculaire.

Rappelons aussi que les personnes âgées qui gardent la forme seraient plus heureuses que les plus jeunes.

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Mère dépressive, jeune dépressif?

Il ne s’agit pas là d’une question héréditaire ou biologique, mais plutôt de traumatismes.

L’équipe du Pr Ian Colman de l’Université d’Ottawa a démontré, par le biais d’une étude longitudinale publiée dans la revue PLoS, qui s’est étendue de la naissance à l’adolescence pour 937 enfants canadiens, que la dépression chez la mère pouvait provoquer divers traumatismes chez ses enfants.

En effet, la dépression, qui touche environ une femme sur 8, peut conduire un enfant de 2 à 5 ans à ressentir un sentiment de perte lorsque sa mère, principale fournisseuse de soins, devient dépressive, mentionne Radio-Canada.

Déjà très tôt, le développement cognitif et social du jeune peut gravement écoper de la dépression maternelle et des périodes d’absence de la mère. Cela peut avoir des effets troublants, quelques années plus tard, sur la santé mentale de l’enfant.

Selon des données de l’Institut Douglas, les taux de dépression clinique sont peu élevés dans l’enfance et au début de l’adolescence, mais ils augmentent de façon importante à la fin de l’adolescence (environ 17 %), et ce, surtout pour les filles, même si le suicide chez les jeunes touche de plus en plus les garçons.

Le site dépressionnerveuse.fr a établi que les critères qui pouvaient conduire une femme à la dépression sont la grossesse, le syndrome prémenstruel, la puberté, la dépression post-partum, la ménopause, la pauvreté, des sévices physiques ou sexuels, une relation amoureuse difficile, de lourdes responsabilités, l’accumulation de tension et la sensibilité au stress.

Il y a environ deux fois plus de femmes que d’hommes parmi les dépressifs.

Le Professeur Colman rappelle qu’il est important pour les mères d’aller chercher de l’aide afin d’éviter que la dépression ne s’aggrave et pour faire en sorte de cerner le problème chez le jeune rapidement.

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Grossesse : Le gain de poids n’influence pas le développement cognitif de l’enfant

Les femmes qui prennent des kilos durant leur grossesse n’ont plus à s’inquiéter : le développement cognitif de leur enfant ne sera pas affecté par cette prise de poids.

L’étude du Nationwide Children’s Hospital, publiée dans l’International Journal of Epidemiology, souligne tout de même qu’une prise de poids excessive peut avoir des conséquences négatives pour le foetus.

« Le défi pour une étude portant sur l’association entre gain de poids gestationnel et résultats cognitifs des enfants est de pouvoir séparer l’effet du gain de poids gestationnel des autres facteurs de confusion », a expliqué le chercheur principal.

Ces facteurs de confusion comprennent un ensemble de paramètres qui vont de l’intelligence maternelle à l’environnement familial. Ils peuvent influencer le développement neurologique du bébé.

L’étude a notamment été réalisée par deux approches statistiques distinctes.

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La mémoire qui flanche et la ménopause

Selon le Dr Arun S. Karlamangla, professeur de médecine à l’Université de la Californie à Los Angeles, la ménopause pourrait faire diminuer l’acquisition de nouvelles connaissances et la mémoire.

Ces changements, jugés mineurs par le chercheur, ne sont toutefois que temporaires, le temps que cessent complètement les règles. « La bonne nouvelle, c’est que les femmes qui ont terminé la transition de la ménopause retrouvent leurs performances cognitives et mnémoniques », a souligné M. Karlamangla.

2 362 femmes âgées de 45 à 57 ans ont participé pendant quatre ans à cette recherche où l’on évaluait leur mémoire à court terme en fonction des quatre stades liés à la ménopause.

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La taille du cerveau liée à l’intelligence

Une équipe de chercheurs de l’Université McGill et de l’Institut neurologique de Montréal prétend que l’intelligence chez les enfants âgés de 6 à 18 ans est déterminée, entre autres, par l’épaisseur corticale de leur cerveau.

Menée auprès de 500 enfants et adolescents, cette recherche a permis, grâce à l’imagerie, de mesurer l’association entre les capacités cognitives, comme la coordination motrice et l’acquisition du langage, et les particularités du cerveau.

Il en résulte que plus le cortex cérébral est épais, plus il y a des connexions complexes, ce qui a pour conséquence de favoriser un meilleur quotient intellectuel.

« Une constatation déterminante de cette étude est qu’elle appuie un modèle distribué de l’intelligence où de multiples zones du cerveau jouent un rôle dans les différentes capacités cognitives, plutôt que l’existence d’un seul centre ou d’une seule structure importante expliquant les différences en matière d’intelligence dans le cerveau », a expliqué le coauteur de cette recherche, le Dr Sherif Karama.

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Les déficits cognitifs liés à une vitamine

L’étude menée par la chercheuse Guylaine Ferland, de l’Université de Montréal, l’amène à conclure que les déficits cognitifs chez les rats pourraient être causés par une carence de vitamine K.

Pour en arriver à ces conclusions, Mme Ferland a fait subir aux rongeurs le test de la « piscine de Morris », où l’on évalue le sens de l’orientation grâce à des repères visuels dans un bassin d’eau.

Avant un an, le sens de l’orientation des rats est impeccable, pour ensuite décliner à partir de 21 mois s’il y a carence de vitamine K.

« La différence de performance à ce test visant à évaluer l’apprentissage cognitif est d’environ 35 % entre les rates dont la diète était pauvre en vitamine K et celles dont la diète était adéquate », a souligné la scientifique.

Il reste maintenant à identifier la quantité nécessaire de la vitamine afin de prévenir le vieillissement.

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Travailler, c’est trop dur

Selon une étude publiée dans la revue médicale The American Journal of Epidemiology, accumuler les heures supplémentaires n’est pas sans conséquence pour les travailleurs.

En effet, ceux qui travaillent plus de 55 heures par semaine réussissent moins bien aux tests cognitifs évaluant leur capacité de raisonnement et leur vocabulaire, comparativement aux employés qui travaillent 40 heures hebdomadairement.

Pour en arriver à ces conclusions, des chercheurs finlandais ont travaillé avec 2 200 fonctionnaires âgés de 33 à 55 ans. Selon eux, la surcharge de travail est souvent associée à une piètre qualité de sommeil et à la dépression, ce qui pourrait expliquer les moins bons résultats aux tests cognitifs.