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Le déclin cognitif est sans issue

Les personnes âgées ne devraient pas dépenser une fortune en achetant des programmes d’entraînement mental, puisqu’ils ne préviennent nullement contre le déclin cognitif, soutiennent des chercheurs new-yorkais.

Selon le Dr Peter J. Snyder et son équipe du Lifespan Affiliated Hospitals de Providence, les exercices vendus pour améliorer la mémoire n’ont pas fait leurs preuves scientifiques, bien que les ventes de ce type de produits aient atteint les 225 millions cette année aux États-Unis.

Les chercheurs ont évalué 10 approches différentes, allant des programmes informatiques à des leçons de piano, pour conclure qu’à court terme, les sujets avaient un bon rendement aux programmes d’entraînement, mais que les effets à long terme n’étaient pas concluants.

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La fumée secondaire et le déficit cognitif

Une recherche, publiée dans la revue scientifique British Medical Journal, démontre que l’incidence de troubles cognitifs, comme la perte de mémoire, augmente lorsque le sujet est exposé à la fumée secondaire.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs des universités de Cambridge et du Michigan ont évalué le taux de cotinine prélevée dans la salive de 5 000 adultes de 50 ans et plus qui se déclaraient non-fumeurs.

Par la suite, une série de tests a permis de mesurer leurs capacités mnémoniques, en calcul mental et en langage.

Il en résulte que plus le taux de cotinine était élevé, moins les résultats aux tests neuropsychologiques étaient élevés.

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L’alcool, bon pour le cerveau

Une étude, que l’on retrouve dans le Journal of the American Geriatrics Society, affirme qu’une consommation modérée d’alcool peut être bénéfique pour le cerveau des femmes.

3 000 participantes, âgées de 70 à 82 ans, ont collaboré à cette recherche menée par le Dr David J. Stott et ses collègues de l’Université de Glasgow. Parmi les sujets, celles qui buvaient de 1 à 7 verres d’alcool par semaine avaient de meilleurs résultats aux tests cognitifs que les participantes qui ne buvaient pas du tout.

Le Dr Stott, qui insiste sur la consommation modérée, croit que l’alcool peut préserver le cerveau du déclin pendant quelques années. « Si vous buvez trop d’alcool, il est évident que cela affecte la mémoire et le cerveau », a-t-il conclu.

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Le revenu familial et son effet sur le cerveau

Selon le Dr Tom Boyce, professeur spécialisé en développement de l’enfant à l’Université de la Colombie-Britannique, les fonctions cérébrales des enfants, particulièrement au niveau du cortex préfrontal, sont différentes en fonction du revenu familial des parents.

26 enfants âgés de 9 à 10 ans ont été observés par le Dr Boyce. La moitié d’entre eux étaient issus d’un milieu défavorisé, tandis que le reste du groupe venait d’un milieu aisé.

Les sujets avaient ensuite à trouver des triangles légèrement asymétriques, tandis que les chercheurs enregistraient l’activité cérébrale des enfants grâce à l’électroencéphalographie.

Il en résulte que les enfants du premier groupe ont répondu moins rapidement aux stimuli que les enfants issus de milieux plus riches.

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La vitamine B ne protège pas contre l’Alzheimer

Le Dr Paul S. Aisen, de l’Université de Californie à San Diego, vient de démontrer que la théorie qui veut que la vitamine B ralentisse la progression de la maladie d’Alzheimer est complètement fausse.

« Les résultats de notre étude démontrent que la vitamine B n’a pas réussi à diminuer de manière significative les niveaux d’homocystéine, un acide aminé que l’on retrouve en abondance chez les personnes atteintes d’Alzheimer », a noté l’auteur de l’étude.

« Ce traitement n’est pas efficace et ne devrait pas être recommandé », a ajouté le Dr Aisen, qui déplore que plusieurs patients touchés par la maladie neurodégénérative soient si tentés par des traitements alternatifs.

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Les troubles de mémoire des baby-boomers

Une récente étude menée pour le compte de la Fondation d’Alzheimer pour les proches aidants au Canada (FAPAC) nous apprend que 6 baby-boomers sur 10 ont avoué avoir eu des pertes de mémoire à court terme au cours de la dernière année. 68 % d’entre eux se disent d’ailleurs très préoccupés par cette situation.

Parmi les exemples cités par les répondants, on note l’oubli de l’endroit où se trouve un objet ou encore le nom des personnes.

« Les troubles de la mémoire liés à l’âge (TMLA) se produisent parce que, comme tout autre organe vieillissant, la performance du cerveau décline avec l’âge. Il ne s’agit pas d’un trouble neurologique. Les TMLA sont plutôt le résultat de changements qui se produisent à mesure que nous vieillissons », a mentionné le neurologue affilié au Centre d’études sur le vieillissement de l’Université McGill à Montréal, le Dr Serge Gauthier.

Toutefois, qui dit troubles de mémoire ne dit pas nécessairement maladie d’Alzheimer. « Tous les problèmes de mémoire ne se traduisent pas par la maladie d’Alzheimer », a souligné Taras Rohatyn, président de la FAPAC.

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La cigarette fait oublier

Un autre effet secondaire s’ajoute à la longue liste des symptômes associés au tabagisme : les mauvaises performances aux tests de mémoire et de raisonnement.

Des chercheurs français ont fait cette découverte en analysant les dossiers médicaux de 5 000 participants âgés de 35 à 55 ans. Il se trouve que les fumeurs réussissaient moins bien que les non-fumeurs aux tests de mémoire, de logique et de vocabulaire.

« Le tabagisme chez les adultes d’un certain âge est associé à des pertes de mémoire et à un déclin des capacités de raisonnement », a conclu la Dre Séverine Sabia du National Institute of Health and Medical Research de Villejuif.

 

 

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Un QI plus élevé grâce au poisson ?

Une recherche publiée récemment dans l’American Journal of Epidemiology annonce que des bambins âgés de trois ans ont obtenu des résultats supérieurs à des tests d’intelligence lorsque leur mère a craqué pour les poissons lors de sa grossesse.

Les chercheurs apportent toutefois un bémol à ces résultats puisque le mercure contenu dans plusieurs produits de la mer semble avoir eu l’effet inverse. Les enfants exposés à cette substance lorsqu’ils étaient dans le ventre de leur mère ont moins bien performé à ces mêmes tests.

Pour la Dre Emily Oken et ses collègues de l’école de médecine de l’Université Harvard, les femmes enceintes ne doivent toutefois pas s’abstenir de consommer du poisson lors de la grossesse en raison du mercure puisque les effets des oméga-3 sur le développement du cerveau sont notables.

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Des vitamines sans effet sur le cerveau

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Washington, à Seattle, démontre que la consommation de suppléments des vitamines C et E n’immunise pas les personnes âgées contre la démence, les troubles de mémoire et la maladie d’Alzheimer.

2 969 personnes âgées de 65 ans et plus ont été suivies pendant plus de cinq ans par la Dre Shelly L. Gray et son équipe. Parmi les sujets, 33 % consommaient uniquement des suppléments de vitamine E, 38 % seulement de la vitamine C et 25 % prenaient les deux vitamines.

Pendant l’étude, 405 participants ont présenté des symptômes de démence et 289 ont été touchés par la maladie d’Alzheimer, ce qui laisse présager que les vitamines C et E ne préviennent pas ces maladies cognitives.