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Psychology goes to the dogs

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Des dessins animés pour mieux communiquer

On lit dans Psychological Science que des enfants d’âge préscolaire avaient vu leur intelligence verbale s’améliorer de manière notable à la suite d’un programme en classe de seulement 20 jours.

Il s’agissait d’écouter des dessins animés interactifs basés sur la musique et la cognition. Les améliorations quant à la cognition des enfants ont été de l’ordre de 90 %, lorsque ces derniers avaient suivi le programme de 4 semaines.

Les changements ont par ailleurs été soutenus par des données recueillies grâce à l’imagerie numérique, lesquelles ont indiqué des changements d’ordre cérébral s’étant faits après le programme.

Les améliorations du langage et de l’attention ayant été remarquées dans des domaines non liés à ceux employés dans le cadre du programme, on comprend que les résultats obtenus sont des plus intéressants.

Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles possibilités quant à la bonification de programmes d’éducation liés à la neurologie adressés à des enfants, mais aussi, potentiellement, à des personnes âgées.

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Remise en cause des acides gras

On parlait plus tôt cette semaine d’une étude ayant démontré l’apport de certains acides gras polyinsaturés que l’on retrouve dans le lait maternel et dans certaines formules de lait maternisé.

Des chercheurs du Royaume-Uni remettent maintenant en cause cet effet bénéfique. Selon leurs propres résultats, des bébés prématurés à qui l’on donne une formule contenant ces gras polyinsaturés n’en auront aucun effet, en général, sur leur cognition à l’âge de 10 ans.

Toutefois, ils mentionnent que certains enfants pourraient en bénéficier. Leur étude avait pour but d’ajouter des arguments quant à l’apport de ces acides gras, et leur implantation hâtive a tout de même démontré des avantages, dans le présent contexte.

Aucune différence significative n’a quand même pu être constatée entre des enfants qui en avaient pris et d’autres. De plus, aucun écart n’a pu être relevé chez ceux qui avaient été partiellement allaités. Mais ceux qui avaient pris uniquement la formule avaient eu de meilleurs résultats à des tests de quotient intellectuel

La cohorte était ici composée de 107 enfants nés prématurément qui avaient pris une formule enrichie de lait maternisé ou non, de leur naissance à l’âge de 9 mois. Ils ont ensuite passé des tests cognitifs à l’âge de 10 ans.

Les résultats complets de cette nouvelle recherche sont parus dans Pediatrics.

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Un traitement de fertilité diminue-t-il la cognition?

Les résultats d’une recherche sur les conditions de la grossesse et la cognition chez l’enfant sont parus dernièrement dans BMJ. Incluant un peu plus de 18 000 enfants, elle a mis en relation la planification de grossesse, les traitements de fertilité et la cognition.

Les enfants qui ont participé à cette étude ont été suivis dès l’âge de neuf mois, puis à trois et cinq ans. Ils étaient évalués sur leurs aptitudes verbales, dont le vocabulaire, à trois ans, puis le même test était repris à cinq ans, avec plus de complexité. Leurs habiletés spatiales et non verbales étaient aussi évaluées à cette étape.

À la première lecture des résultats, une différence a été remarquée entre les enfants. Par exemple, ceux qui étaient nés d’une grossesse non planifiée accusaient des scores plus faibles à trois ans, soit équivalant à un retard de langage de quatre mois par rapport aux autres. Quant aux enfants nés à la suite d’un traitement de fertilité, ils ont eu des résultats plus bas dans les tests non verbaux.

Pourtant, il est ressorti de cette recherche que ni la planification de grossesse ni les traitements de fertilité n’ont d’influence sur la cognition. Toutes les différences observées ont été presque entièrement expliquées par des inégalités liées au statut socioéconomique.

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Le sport rend plus pacifique

On aura désormais un argument de plus pour inciter notre enfant à bouger. Des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv ont démontré clairement que le sport a des impacts importants sur le bien-être de l’enfant, non seulement quant à sa santé physique, mais aussi mentale.

Pratiquer une activité sportive aurait effectivement des influences sur le comportement, la cognition et les émotions. Cela serait d’autant plus important chez les garçons, lisons-nous sur Medical News Today.
 
Dans le cadre de cette recherche ayant porté sur 649 enfants, on a relevé que les impulsions d’agressivité étaient plus faibles lorsque ceux-ci participaient à un programme constant d’activités sportives diverses.
 
On a aussi remarqué que la pratique d’un sport sur une base continuelle, chez un enfant, menait à une plus grande maîtrise de soi et allait de pair avec une meilleure discipline. Entre d’autres mots, cela libère l’esprit des enfants en jouant le rôle d’un exutoire.

Selon les experts, le sport pourrait même s’avérer plus efficace que la thérapie habituelle, soit par la parole. Si cette dernière encourage l’enfant à maîtriser son comportement, elle ne réduit pourtant pas les émotions négatives comme le fait l’activité sportive.

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Votre petit bébé comprend tout!

Au cours des dernières années, des recherches ont démontré que les bébés de quelques mois seulement possédaient déjà une conscience du monde qui les entoure. Par exemple, dès leur plus jeune âge, les enfants comprennent que les objets ne peuvent disparaître et réapparaître d’eux-mêmes.

Maintenant, une équipe internationale de chercheurs nous apprend que les bébés seraient aussi en mesure de se servir de ces aptitudes mentales pour créer des suppositions étonnantes sur l’issue de nouvelles situations.
 
Les mêmes chercheurs ont mis au point un modèle informatique reproduisant la cognition des jeunes enfants afin de mieux comprendre et expliquer leur conscience du monde déjà avancée.
 
Ils rappellent aussi que la véritable intelligence est de trouver les connaissances acquises par l’expérience et de les transposer dans une situation nouvelle.

Cette étude parue dans Science est en fait la première étape d’une longue analyse portant sur la cognition des bébés âgés de 3, 6 et 12 mois. Quelques points marquants des deux premières années de vie d’un enfant seront aussi abordés.

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L’alcoolisme foetal réduit la matière grise

Les bébés atteints du syndrome d’alcoolisme fœtal accusent plus tard des problèmes moteurs, de même que des difficultés quant à leur comportement et leur cognition.

De récentes recherches ont démontré que le volume de la matière grise était réduit de manière notable chez ces enfants. On pourrait peut-être mieux comprendre les répercussions de l’alcool chez le bébé en étudiant cette lacune.
 
Une étude de l’Université de l’Alberta, publiée dans Alcoholism: Clinical & Experimental Research, a donc fait la lumière sur cette différence dans les structures cérébrales chez les enfants atteints de ce syndrome.
 
Après avoir examiné 28 enfants atteints et 56 autres en bonne santé, tous âgés de 6 à 17 ans, les chercheurs ont découvert qu’en effet, le volume de la matière grise était moindre dans les six structures du cerveau en jeu.

On pourrait arriver à mieux comprendre les répercussions de l’alcoolisme durant la grossesse. Par exemple, l’effet dévastateur causé à la matière grise affecterait les fonctions cognitives en nuisant à la bonne communication entre différents points du cerveau.