Sur les 203 coiffeurs interrogés pour l’étude parue dans les Archives of Dermatology, 37 % d’entre eux avaient déjà inspecté le crâne de plus de la moitié de leurs clients, et 58 % avaient déjà recommandé à certains de consulter un médecin après avoir trouvé un grain de beauté suspect.
Or, ces résultats font dire que les coiffeurs pourraient être formés adéquatement afin de pouvoir déceler les marques suspectes dans le cou et sur le crâne des personnes.
En ce moment, ils ne sont pas assez formés, mais c’est une éventualité que l’on demande maintenant d’envisager. Cela permettrait de déceler des cancers à un stade précoce.
« L’étude prouve que les coiffeurs jouent le rôle de conseillers médicaux profanes et qu’ils sont prêts à participer davantage dans l’éducation sur le cancer de la peau dans leurs salons », indiquent les chercheurs.
« Les études futures devraient se concentrer sur la création d’un dispositif fournissant une formation poussée et des supports de communication médicale efficaces aux coiffeurs, pour en faire des éducateurs profanes qualifiés capables de conseiller leurs clients avec assurance. »