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Pas de marijuana thérapeutique pour les Québécois

Les patients québécois qui souhaitent se voir prescrire de la marijuana thérapeutique ou qui désirent en consommer légalement pour des raisons de santé devront vraisemblablement encore s’armer de patience.

Le Devoir rapporte et explique en effet que malgré l’implantation d’une nouvelle façon de faire en la matière sur le territoire canadien, le Québec demeure en attente et ne pourra offrir de la marijuana thérapeutique avant un certain temps.

Les médecins ne peuvent donc toujours pas offrir l’option aux patients de façon légale, malgré la mise en place d’une nouvelle règlementation fédérale.

« Ce n’est pas un traitement reconnu. On ne croit pas qu’on puisse nous accuser de restreindre l’accès. On verse une nouvelle responsabilité dans notre cours. On va respecter les lois, mais avec de la rigueur. Il y a dix ans, ça aurait été une fin de non-recevoir. Là, on ouvre un peu la porte », mentionne le président du Collège des médecins du Québec (CMQ), Dr Charles Bernard.

On sent un faible courant de sympathie pour le cannabis thérapeutique chez les spécialistes du Québec, alors que plusieurs études démontrent des bénéfices à l’utilisation de celui-ci. On souhaite cependant éviter du côté du CMQ de précipiter les choses.

Les prescriptions de marijuana médicale au Québec pourraient cependant devenir une réalité d’ici la fin de l’été, toujours selon cette même source. Les médecins peuvent toutefois prescrire légalement des comprimés de cannabinoïdes à leurs patients.

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455 médecins supplémentaires au Québec

Un bilan proposé par le Collège des médecins du Québec, et rapporté par Radio-Canada, fait état d’une hausse des médecins praticiens au Québec depuis 2013, une excellente nouvelle en soi.

Ce sont près de 500 nouveaux médecins, soit 455, qui sont désormais disponibles dans la province, avec près de la moitié agissant comme médecins généralistes ou « médecins de famille ».

On apprend également dans ce rapport que les femmes continuent de progresser davantage en nombre dans la profession, les étudiants en médecine des facultés du Québec comptant dans leurs rangs pas moins de 63 % de femmes.

En ajoutant cette hausse de médecins à celle de 418 recensée en 2012, on constate que la situation dramatique du Québec pourrait s’améliorer au cours des prochaines années.

Car si le gouvernement et certains prédécesseurs ont causé du tort au système, les facultés et les penseurs universitaires ont réussi en partie à colmater la brèche.

« C’est une nette amélioration. On est sortis des soins intensifs et des soins intermédiaires. On est rendus à l’étage! On avait augmenté les admissions en faculté de médecine, il y a quelques années, et on commence à récolter ça. On voit que certaines régions qui étaient vraiment très déficitaires semblent, petit à petit, combler le déficit », explique le Dr Charles Bernard, PDG du Collège des médecins du Québec.

Une excellente nouvelle pour l’ensemble de la population, qui peut maintenant entrevoir l’avenir du système de santé avec un brin plus d’optimisme qu’il y a quelques années.

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Le paradoxe canadien des médecins spécialistes

Radio-Canada rapporte un paradoxe aussi frustrant qu’étonnant, alors qu’une nouvelle étude révèle qu’un taux élevé de médecins spécialistes canadiens peinent à se trouver un emploi.

Incroyable, quand on pense aux problèmes criants du système de santé actuel, spécialement au Québec. Ce serait donc 7,7 % des nouveaux médecins spécialistes qui affirment avoir du mal à se dénicher un emploi, un chiffre qui grimpe à 16 % sur l’ensemble du territoire canadien.

42 % affirment souhaiter suivre une formation complémentaire afin d’améliorer leurs chances, mais plusieurs se demandent comment les autorités peuvent se permettre de se priver de toutes ces ressources disponibles sur le marché.

C’est le cas de Danielle Fréchette, qui dirige l’étude commandée par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

« Pour nous, un neurochirurgien ou n’importe quel autre médecin spécialiste qui est sans emploi est problématique quand on pense aux listes d’attente des patients. Comment est-ce qu’on peut s’organiser pour répondre à leurs besoins? Il faut penser aux patients et aux listes d’attente que subissent ces patients. Pourquoi est-ce qu’on ne peut pas arrimer la production du système de formation avec les ressources qui sont disponibles et arrimer les ressources avec les besoins de la population? » s’interroge Fréchette, avec une pointe d’impatience bien sentie.

Le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada doit tenir un sommet l’hiver prochain, afin de voir comment cette situation pourrait être améliorée.

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Les enfants attentifs plus susceptibles de réussir au collège

En fait, l’étude, publiée en ligne dans Early Childhood Research Quarterly, démontre que l’habileté des enfants à se concentrer sur une tâche et à bien se comporter serait plus fortement liée au succès au collège que les habiletés pédagogiques.

« Notre étude démontre que le plus grand prédicateur de la réussite collégiale n’est pas l’habileté en maths ou en lecture, mais s’ils sont capables ou non de porter attention et de finir une tâche dès l’âge de 4 ans », explique l’auteure principale de la recherche, Megan McClelland.

L’experte a également souligné que la réussite avait peu à voir avec l’intelligence. « Quelqu’un peut être brillant, mais ça ne veut pas nécessairement dire qu’il peut se concentrer lorsqu’il doit terminer une tâche ou un travail », a-t-elle dit.

De plus, elle souligne que l’habileté de l’enfant à se contrôler l’aidait à développer son habileté à écouter, à être attentif, à terminer une tâche et à se souvenir des instructions.

La réussite collégiale mène en général à un salaire plus élevé et à une meilleure stabilité professionnelle.

Rappelons également que les enfants indisciplinés seraient plus à risque de développer des dépendances à la nicotine, au cannabis et à la cocaïne.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net