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Des nano-jus pour reconnaître diverses maladies des intestins

L’imagerie utilisée actuellement ne permet pas toujours de détecter les maladies affectant le petit intestin, entre autres le syndrome du côlon irritable. Même les rayons X et la scanographie ont leurs limites, rapporte Science World Report.

Des chercheurs de l’Université de Buffalo ont offert d’aider à développer une nouvelle méthode qui inclut des nanoparticules suspendues à l’intérieur d’un liquide. On les nomme les nanojuice (nano-jus).

Lorsque ceux-ci atteindraient le petit intestin, le médecin utiliserait un laser sans danger et non invasif afin d’obtenir une imagerie complète et en temps réel de l’organe interne.

« Les méthodes d’imagerie traditionnelles montrent l’organe et ses blocages, mais cette méthode vous permet de voir de quelle façon le petit intestin fonctionne en temps réel », explique l’auteur de la recherche, Jonathan Lovell. « Ceci permettra aux médecins de mieux prendre soin des personnes qui souffrent à ce niveau. »

La longueur moyenne du petit intestin chez l’humain est de 23 pieds, avec une paroi d’un pouce. C’est dans cette partie que la plus grande part de la digestion et de l’absorption se produisent.

L’étude a été publiée dans la revue Nature Nanotechnology.

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Les allergies liées au syndrome du côlon irritable

Selon des scientifiques associés au département de médecine de l’Université Rush, à Chicago, il existe un lien entre les allergies et le syndrome du côlon irritable (SII), dont 15 % des Américains sont atteints.

Les chercheurs ont observé 125 patients. Chez ces derniers, on notait une incidence 3,85 fois plus élevée du SII quand ils souffraient d’eczéma allergique, et 2,76 fois plus élevée dans le cas de rhinites allergiques saisonnières.

Il semble que l’asthme soit également associé au syndrome, puisque cette maladie respiratoire a été répertoriée dans 29 % des cas.

Lors d’éventuelles études sur le sujet, les chercheurs recommandent de subdiviser les sujets en deux groupes afin de mieux cerner le syndrome du côlon irritable : un groupe présentant des symptômes atopiques et l’autre, sans ces symptômes.

Les résultats de l’étude sont publiés dans Annals of Allergy, Asthma & Immunology.