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Encore une fois, les charcuteries sont pointées du doigt. Ces viandes sont considérablement transformées. On leur ajoute du sel, des nitrites et on les colore. Ces procédés favorisent l’augmentation des lésions précancéreuses au côlon.
Selon une étude des chercheurs de l’Institut national de recherches agronomiques (INRA) de Toulouse, qui portait sur le lien entre la consommation de charcuteries et le cancer, on a découvert une association de quatre facteurs qui favoriseraient l’apparition de la maladie.
Il y a la coloration de la viande, l’ajout de nitrites, la cuisson et l’oxydation. Ces facteurs augmentent significativement les risques de cancer du côlon.
Par exemple, pour le jambon cuit, la transformation de l’hème (molécule à l’origine de la couleur rouge de la viande) augmente l’apparition d’agents cancérigènes lors de la fabrication.
On croit que cette découverte pourrait favoriser la mise en place de nouveaux processus de fabrication et de nouvelles stratégies de prévention.
Le British Medical Journal rapporte que des chercheurs anglais ont démontré que la vitamine D aurait des effets protecteurs contre le cancer colorectal.
Selon l’étude, les personnes ayant un haut taux de vitamine D dans le sang auraient 40 % moins de risque de développer ce type de cancer, comparativement aux personnes ayant un faible taux de la vitamine.
On a analysé le sang de 1200 personnes ayant un cancer colorectal pour connaître les effets de la vitamine D sur la maladie. Les chercheurs avaient déjà démontré par le passé qu’une carence en vitamine D augmentait les risques de développer le cancer et demandaient que l’on ajoute de la vitamine D dans certains produits alimentaires, comme le lait.
Par contre, d’autres chercheurs invitent à la prudence avec ces résultats. Selon eux, on ignore si des suppléments de vitamine D auraient un effet positif et pourraient remplacer une alimentation équilibrée et une exposition régulière au soleil. On souhaite approfondir les études avant de recommander l’ajout de vitamine D dans les produits sur le marché.
La vitamine D joue aussi un rôle dans la solidité des os en augmentant le taux de calcium.
Un cancer pour Johnny Hallyday
Lors d’une entrevue donnée récemment dans le cadre du Festival du film de Toronto, où il était venu présenter son dernier film, Vengeance, Johnny Hallyday aurait avoué qu’il avait été opéré pour le cancer du côlon.
Le chanteur français de 66 ans a séjourné cet été à l’Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine pour ce que l’on croyait être une simple série d’examens, devenue nécessaire à la suite d’une chute qu’il avait faite sur un yacht à Monaco.
Selon Hallyday, il ne s’agissait que d’un « petit cancer » et la vedette de rock était d’ailleurs de retour sur scène vendredi dernier (25 septembre) à Lille, en France, pour entreprendre la deuxième portion de son Tour 66.
Cette série de spectacles a été annoncée comme étant sa dernière, alors que le chanteur roule sa bosse dans le monde de la musique depuis près de 50 ans.
Dans l’entourage d’Hallyday, personne n’a été en mesure de confirmer cette nouvelle concernant son cancer.
Bière rime avec cancer?
Une étude menée par une équipe de chercheurs des universités de Montréal et McGill auprès de 3 600 hommes âgés de 35 à 70 ans démontre l’association entre la consommation quotidienne de bière et de spiritueux et l’incidence de six types de cancer.
Ces patients sont sept fois plus à risque que les hommes qui ne boivent pas d’alcool de développer un cancer de l’œsophage. L’incidence du cancer du côlon grimpe de 80 % et celui du poumon de 50 % chez ces mêmes candidats.
« Ce sont les personnes qui boivent chaque jour ou plusieurs fois par jour qui sont à risque. Cela ajoute au nombre croissant de preuves indiquant que le fait de consommer beaucoup d’alcool nuit considérablement à la santé, de plusieurs manières, et que le cancer représente une part importante des risques », a expliqué l’un des auteurs, Andrea Benedetti, de l’Université McGill.
Étonnamment, ce phénomène ne s’applique pas en cas de consommation de vin. Des recherches antérieures avaient déjà démontré une diminution du risque de maladies cardiovasculaires grâce à la consommation quotidienne de vin, à raison d’un verre ou deux par jour.
Une recherche, dont les résultats complets sont publiés dans le Journal of the American Medical Association, prétend que les vertus de l’aspirine sont nombreuses en matière de cancer colorectal.
L’obésité liée à la diverticulite
Une recherche, menée par la Dre Lisa L. Strate et ses collègues du département de médecine de l’Université du Washington à Seattle, démontre que l’obésité pourrait hausser le risque de diverticulite, qui se caractérise par une inflammation des diverticules de l’intestin grêle, du côlon ou du diverticule de Meckel.
Les scientifiques ont analysé les dossiers médicaux de 47 228 hommes, âgés de 40 à 75 ans, qui n’avaient jamais souffert de diverticulite avant le début des travaux.
801 diagnostics de diverticulite ont été répertoriés au fil de l’étude et les chercheurs croient que les hommes obèses étaient 78 % plus à risque de souffrir de la maladie inflammatoire, comparativement aux sujets ayant un poids santé.