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Klox reçoit l’aval du Canada et peut commercialiser son Lumigel

L’entreprise Klox Technologies confirme l’approbation des autorités canadiennes en lien avec son nouveau produit contre l’acné, le Lumigel, et pourra donc conséquemment le commercialiser sur l’ensemble de notre territoire.

Malgré son nom, Klox est une entreprise québécoise, apprend-on via le même communiqué qui annonce la bonne nouvelle, et affirme posséder avec Lumigel une méthode révolutionnaire de traitement de la peau et de l’acné, qu’elle soit légère ou grave.

« KLOX est extrêmement fière de recevoir sa première approbation au Canada. Il s’agit d’une étape importante s’inscrivant parfaitement dans la stratégie réglementaire que nous mettons en œuvre à travers le monde. Nous avons d’ailleurs soumis une demande d’obtention du marquage CE en Europe… KLOX est en mesure de poursuivre activement son double objectif : générer des bénéfices importants pour ses actionnaires et faire progresser son portfolio de produits visant à combler des besoins insatisfaits en dermatologie », lance Lise Hébert, docteure et présidente chez Klox Technologies.

Reste à voir les résultats concrets sur le visage des patients qui souffrent de l’acné, un problème qui peut s’avérer dévastateur sur le plan social et mental, et nettement plus important que le portefeuille des actionnaires. 

Un autre produit contre l’acné efficace, Accutane, fait quant à lui l’objet d’une controverse et d’un débat depuis plusieurs années. Cependant, les résultats sont probants chez un bon pourcentage de patients. Lumigel viendra-t-il combler le vide et l’absence de solution alternative à l’Accutane de façon efficace?

On rappelle l’importance de consulter un médecin ou un dermatologiste certifié avant de commencer l’utilisation d’un nouveau produit pour la peau.

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Naissances prématurées : un gel vaginal n’est pas la solution

Selon le comité de la FDA Reproductive Health Drugs Advisory, le gel développé par Watson Pharmaceuticals et Columbia Laboratories n’a pas raison d’être commercialisé.

Sachant qu’un col de l’utérus plus court que la normale (≤ 3 cm à 24 semaines de gestation) est un facteur de risque bien connu pour les naissances prématurées, la compagnie pharmaceutique a mentionné que son gel diminuait le taux de raccourcissement du col et qu’il conduisait à une réduction des naissances prématurées.

Cette mention ne se révèle en fait pas totalement vraie. 465 femmes avec un col plus court, provenant de 10 pays différents, ont participé à l’étude.

Près de 9 % des femmes traitées avec le gel avec un taux de progestérone de 8 % ont donné naissance avant 33 semaines de gestation, comparativement à 15,2 % des femmes qui recevaient le placebo.

En ce qui a trait aux effets indésirables, aucune différence n’a été remarquée entre le gel à la progestérone et le placebo.

Le gel à la progestérone n’a donc pas été approuvé dans aucun pays pour la réduction du risque d’accouchement prématuré.

Rappelons que le taux de prématurité aux États-Unis a augmenté depuis 1990; 13 % des naissances sont concernées.