On en sait maintenant plus sur la blessure de l’attaquant étoile Joe Pavelski des Stars de Dallas.
On se souviendra que le vétéran avait été violemment frappé par le défenseur Matt Dumba du Wild du Minnesota dans le premier match de la série entre les deux équipes et avait dû quitter la rencontre.
Aujourd’hui, la direction des Stars a annoncé que Pavelski n’avait pas fait le voyage avec le reste de l’équipe vers le Minnesota. C’est donc dire qu’il ratera au minimum les matchs #3 et #4 de la série, lui qui souffre d’une commotion cérébrale.
L’entraîneur-chef des Stars, Peter DeBoer, a cependant mentionné que son vétéran attaquant prenait du mieux à tous les jours et qu’il avait espoir de le revoir en uniforme d’ici la fin de la série.
La série entre les deux équipes est présentement égale 1 à 1 et le match numéro trois aura lieu demain soir au Minnesota.
Repêché 16e au total par les Sabres en 2011, Joel Armia est un joueur de hockey talentueux.
Identifié comme l’un des bons francs-tireurs de sa cuvée et un joueur dominant du CMJ en 2012 et 2013 (19 points en 13 matchs), le Finlandais a cependant mis un certain temps avant de bien s’établir dans la LNH.
Il devait surtout améliorer sa rapidité sur patins, son jeu de pieds, sa vitesse d’exécution.
On peut dire que ce n’est qu’en 2016-2017, soit à 23 ans, qu’il s’est finalement établi dans la LNH avec les Jets, suite à l’échange qui avait impliqué Evander Kane.
L’année suivante, en 2017-2018, il connut une première vraie « bonne saison » à Winnipeg sur le bottom-6 : 12 buts, 29 points, + 3, en 79 matchs.
C’est à l’été de 2018 que Marc Bergevin a pu mettre la main sur l’énigmatique Armia, présenté comme appât dans un échange où le CH avait dû accepter de « prendre » – et ultimement racheter – le contrat du gardien Steve Mason (qui n’allait plus jamais jouer un seul match dans la LNH) afin d’aider le DG des Jets Kevin Chevaldayoff avec sa situation salariale.
Blessé à un genou pour une bonne partie de sa première saison à Montréal, Armia a sensiblement maintenu sa cadence de l’année précédente à Winnipeg avec 23 points en 57 parties (33 points sur 82 matchs).
L’éclosion et la chute brutale
C’est en 2019-2020, à 26 ans, qu’il a véritablement pris son « envol ». Le bon Joel avait cumulé 16 buts et 30 points en 58 matchs, avant que la saison ne soit arrêtée en raison du vilain virus honni de tous. Il produisait donc à un rythme de 23 buts et 42 points sur 82 matchs. Même cadence dans la bulle lors des séries estivales à Toronto : 5 points, dont 3 buts, en 10 matchs. D’excellentes statistiques pour un polyvalent joueur du middle six qui commençait à avoir de plus en plus de missions offensives.
Armia connaissait un autre départ intéressant en 2021 (début de la saison en janvier) lorsque Tyler Myers a décidé de lui régler son cas à la fin de la partie du 21 janvier à Vancouver. Le #40 était en train de connaître le match de sa carrière : 2 buts, 2 passes, ce qui portait son total à 5 points en 5 matchs, lorsque Myers le frappa durement.
Un geste qui lui valut une expulsion de match, mais qui ne lui coûta aucun match de suspension. Le point de contact principal avait été l’épaule d’Armia et non sa tête, selon la toujours très perspicace LNH dans ses explications psychotroniques …
No supplemental discipline for Tyler Myers for bodycheck on Joel Armia. Video explanation: https://t.co/0Lp4EwxiTr
Peu importe le point de contact principal, c’est la tête de Armia qui en a reçu les principales conséquences, lui qui manqua trois semaines d’activités et qui n’inscrivit que 9 points en 36 matchs suite à son retour au jeu cette, avant de connaître un certain regain avec 8 points en 21 matchs en séries..
Si on inclut les séries estivales de 2020, nous avons donc un joueur qui venait d’enregistrer 40 points à ses 73 derniersmatchs dans la LNH et qui depuis cette malheureusement mise en échec jugée comme un « hockey play » (whatever that means!), n’en a cumulé que 35 en 135 (séries de 2021 incluses).
Il y a donc un avant et un après.
On ne parle tout simplement plus du même joueur.
Il est carrément devenu deux fois moins productif qu’avant la fameuse mise en échec de Myers!
Après Byron et Drouin, Armia?
Le gros ailier semble pour ainsi dire avoir perdu la petite fraction de seconde dans son exécution, la petite fraction de seconde qui commençait à le rendre si efficace en possession de rondelle, en fond de territoire et dans l’enclave.
Il semble donc lui être arrivé exactement la même chose qu’à Jonathan Drouin depuis la percutante mise en échec que lui avait servi le train nommé Ovechkin le 15 novembre 2019.
La mise en échec d’Alex Ovechkin a brisé son rythme, alors qu’il connaissait à l’époque de bons moments avec le CH → https://t.co/A5U32L5Im0
Il semble donc lui être arrivé exactement la même chose qu’à Paul Byron, qui, le 26 mars 2019 s’était fait sonner les cloches dans un stupide combat « revanche » gracieusement accordé à McKenzie Weegar.
Cette étude révélait notamment que les joueurs pris en charge en vertu du protocole de commotions cérébrales de la LNH ont 64,1 % de risques de ne plus jouer dans la ligue trois saisons plus tard. Dans le cas des non-commotionnés, c’est presque l’inverse. Ces derniers ont 58,3 % de chances de toujours détenir un poste dans la ligue après trois saisons.
Les auteurs de cette étude, huit orthopédistes et un anesthésiste américains, soulignaient par ailleurs qu’en moyenne, les joueurs pris en charge par le protocole de commotions cérébrales ne jouent plus dans la LNH 2,1 saisons plus tard.
En gros, ces genres de coups à la tête, lorsqu’ils ne mettent tout simplement pas fin aux carrières des joueurs, en changent le cours dans une très large mesure.
C’est malheureusement ce qui semble être arrivé à Armia, qui n’a toujours pas de but et seulement deux passes en 18 matchs cette saison. La LNH est de loin la plus rapide au monde, chaque fraction de seconde compte. Aucun pardon pour ceux qui l’ont perdu.
Peut-être que le Finlandais qui aura 30 ans en mai prochain, pourra connaître un certain regain de vie en cours de saison, comme ça semble avoir été le cas au Championnat Mondial le printemps dernier (8 points en 10 matchs). Il « passe proche » de marquer ces temps-ci. Il y a encore de l’espoir.
Mais une tendance lourde étrangement familière semble s’être bien établie pour lui dans la LNH et les deux années restantes à son contrat risquent d’être problématiques.
Alors que nous lisons encore à profusion sur les réseaux sociaux des attaques personnelles contre ces joueurs que l’on trouve tantôt « peureux », « fainéants », « profiteurs » et j’en passe, il faudrait peut-être se rappeler ce que disent la science et les faits aux sujets des impacts des commotions cérébrales.
Comme ces mêmes personnes se plaisent pourtant souvent à la dire : « faites vos recherches! »
Plusieurs joueurs ne s’en remettent tout simplement jamais complètement.
Pour un Sidney Crosby il y a trois Marc Savard.
Ou si vous préférez, il y a Byron, Drouin, Little, Baertschi, Ferland… et peut-être Armia.
La joueuse de tennis Eugénie Bouchard n’a pas mis de temps avant de recommencer ses activités sur le court et sur les médias sociaux. Dès le moment où elle est retournée à la maison à la suite de sa commotion cérébrale subie au US Open, Bouchard a publié des images la montrant en action, ou à relaxer.
Ainsi, Bouchard a confirmé avoir dû s’astreindre à une difficile routine lorsque les symptômes de commotion se faisaient toujours sentir. Elle a publié mardi (22 septembre) un grand carré noir avec la mention «Contente de ne plus devoir m’asseoir dans le noir #lescommotionscenestpasplaisant #uneetapealafois».
Bouchard a aussi dévoilé un selfie mercredi, du haut de son appartement en Floride. On y aperçoit la plage et l’océan en arrière-plan.
Finalement, dans la nuit de mercredi à jeudi, Bouchard a partagé une photo prise à l’entraînement, sur le court de tennis, accompagnée de la mention «lentement mais sûrement.»
Difficile de dire si Bouchard prendra part à d’autres matchs professionnels en 2015, même si la principale intéressée ne se montre pas très optimiste.
Le jeune homme de Long Island est décédé des suites d’une collision sur le terrain de football.
Le New York Times fait part de recherches sur les commotions cérébrales, après un retour au jeu controversé de Shane Morris, quart-arrière de l’équipe du Michigan. Samedi dernier (4 octobre), il a souffert d’une « probable légère commotion » après un contact violent.
Il y a désormais plusieurs recherches qui se penchent sur les conséquences des dommages cérébraux créés par les commotions. Or, ce ne sont pas tous les joueurs ni tous les entraîneurs qui rapportent ces impacts.
Selon une récente étude, les joueurs de la ligne offensive sont les moins enclins à rapporter les coups à la tête. Pourtant, ils reçoivent de nombreux coups régulièrement.
Malgré les résultats provenant de 730 divisions de football, il demeure difficile de concevoir ce qu’est une collision importante ou moindre. Pour chaque commotion rapportée, les joueurs avaient également reçu environ une vingtaine d’impacts moins brusques.
Ainsi, les différentes recherches dénotent un manque de connaissance tant au niveau des joueurs que chez les instructeurs. En ce qui a trait aux joueurs, 40 % d’entre eux ont rapporté ne jamais avoir reçu d’information sur les dangers reliés aux commotions cérébrales.
Les commotions cérébrales dans le sport professionnel font énormément jaser depuis quelques années, que ce soit au hockey ou au football, et de plus en plus de fans et de spécialistes s’entendent pour dire que le problème est devenu plus grand que la simple part de risques inhérents à ce type de sport de contact.
Ces gladiateurs modernes risquent souvent leur avenir et leur vie sur le champ de bataille, simplement pour offrir à leurs partisans une victoire ou encore s’assurer d’un contrat. Si le malheur des uns fait le bonheur des autres, ce dossier chaud pourrait bien représenter le rôle tant attendu par Will Smith après une série d’échecs.
L’acteur serait en effet pressenti pour tenir l’un des rôles principaux d’un film sur le sujet, qui se baserait sur un article du GQ intitulé Game Brain.
Peter Landesman (Parkland) réaliserait le projet en se basant sur son propre scénario, rapporte également Variety.
Will Smith incarnerait le Dr Bennet Omalu, un neuropathologiste qui dévoilera au grand jour le problème des commotions cérébrales et son ampleur dans le sport professionnel, dans un film que l’on compare à des titres commeThe Insider, par exemple.
D’ici à ce que l’on confirme ce projet des plus prometteurs, Will Smith sera en vedette dans Focus aux côtés de la révélation deThe Wolf of Wall Street, Margot Robbie.
Les commotions cérébrales dans le sport professionnel font énormément jaser depuis quelques années, que ce soit au hockey ou au football, et de plus en plus de fans et de spécialistes s’entendent pour dire que le problème est devenu plus grand que la simple part de risques inhérents à ce type de sport de contact.
Ces gladiateurs modernes risquent souvent leur avenir et leur vie sur le champ de bataille, simplement pour offrir à leurs partisans une victoire ou encore s’assurer d’un contrat. Si le malheur des uns fait le bonheur des autres, ce dossier chaud pourrait bien représenter le rôle tant attendu par Will Smith après une série d’échecs.
L’acteur serait en effet pressenti pour tenir l’un des rôles principaux d’un film sur le sujet, qui se baserait sur un article du GQ intitulé Game Brain.
Peter Landesman (Parkland) réaliserait le projet en se basant sur son propre scénario, rapporte également Variety.
Will Smith incarnerait le Dr Bennet Omalu, un neuropathologiste qui dévoilera au grand jour le problème des commotions cérébrales et son ampleur dans le sport professionnel, dans un film que l’on compare à des titres commeThe Insider, par exemple.
D’ici à ce que l’on confirme ce projet des plus prometteurs, Will Smith sera en vedette dans Focus aux côtés de la révélation deThe Wolf of Wall Street, Margot Robbie.
Alors que le dossier des commotions cérébrales dans le sport professionnel fait beaucoup parler depuis un moment, une nouvelle étude sur le sujet surprend.
L’étude américaine en question, rapportée parTVA Nouvelles, estime que les hommes prennent plus de temps à soigner une commotion cérébrale que les femmes, et que le sexe d’un patient influence vraiment la durée de rétablissement à la suite d’un traumatisme crânien.
Les chercheurs de l’Université de Pittsburgh évaluent en moyenne à 67 jours le temps requis pour un homme afin de se rétablir d’une commotion cérébrale, et à seulement 26 jours pour les femmes. La moyenne générale de rétablissement est donc évaluée à 54 jours.
L’étude analysait les dossiers de 69 patients ayant subi un traumatisme crânien entre 2006 et 2013. Les tests effectués ont révélé que le cerveau des hommes subit des dommages plus importants que celui des femmes, ce qui est une mauvaise nouvelle pour les athlètes de sports professionnels, largement composés d’hommes.
Les résultats de l’étude américaine ont été publiés dans le magazine Radiology.
La Youth Football Player Safety Surveillance Study a débuté en février 2012 à Indianapolis, dans le Centre de prévention et de recherche des blessures sportives. L’étude scientifique indépendante a surveillé des ligues de football dans 6 États.
L’étude a documenté le parcours de 4000 jeunes joueurs de 5 à 14 ans, pendant les saisons 2012 et 2013. L’objectif étant d’améliorer la sécurité et les mesures préventives pour la santé des joueurs.
Parmi les données, on a noté que :
– Près de 90 % des joueurs n’ont subi aucune blessure les empêchant de jouer pendant un match.
– Sur les 22,4 % des jeunes blessés, 70 % retournaient jouer le jour même.
– Sur les 11,9 % qui devaient manquer la partie ou la pratique, 60 % revenaient à l’intérieur de 7 jours.
– La blessure la plus commune dans une proportion de 34 % est la contusion, suivie par l’entorse ligamentaire à 16 %.
Étonnamment, seulement 4,3 % des 4000 joueurs, soit 172 d’entre eux, ont subi une commotion cérébrale au cours des deux saisons.
« La santé de millions d’enfants qui adorent le football et qui en retirent des bienfaits sociaux et physiques est notre priorité », a affirmé Scott Hallenbeck, le directeur général de USA Football.
Le dossier des commotions cérébrales dans le sport est pris très au sérieux par les différentes fédérations, ligues, autorités sportives et athlètes depuis quelques années.
La violence et les coups portés à la tête sont notamment analysés au hockey et au football, et de nouvelles mesures sont implantées afin de protéger les joueurs, spécialement les plus jeunes.
Une nouvelle étude américaine en provenance du Florida State University College of Medicine et rapportée parThe National Library of Medicinedémontre cependant certaines lacunes alarmantes au niveau des casques portés par les joueurs de football.
Les casques ne protègeraient en fait que très peu des chocs reçus de façon latérale, c’est-à-dire de côté, selon les chercheurs floridiens. On parle d’une protection contre les blessures sérieuses à la tête de seulement 20 %, contrairement à 60 ou 70 % pour les coups reçus en ligne droite.
C’est après avoir conduit plus de 300 tests sur des mannequins arborant différents types de casques que le coauteur de l’étude, le Dr Frank Conidi, et son équipe ont pu conclure à d’aussi faibles résultats en matière de choc latéral au football.
Les chercheurs croient qu’il est impératif de remédier à la situation afin de protéger les jeunes joueurs de football de niveau secondaire et universitaire.
Le Dr Conidi et ses collègues présenteront leurs conclusions lors de la réunion annuelle de l’American Academy of Neurology (AAN), le printemps prochain.
Plusieurs recherches et même des documentaires faisant état des conséquences néfastes des commotions cérébrales mettent en lumière les dangers reliés aux sports de contact.
La préoccupation première constitue la détection des commotions. Elles peuvent avoir lieu au football, comme dans un accident de voiture ou une chute d’un trampoline, rapporte She Knows. Et bien que l’enfant semble aller bien, des dommages peuvent quand même avoir affecté leur cerveau.
La recherche dont il est question ici a été menée en 2007 et 2008 auprès de plus de 36 000 jeunes de 12 à 17 ans. Sur cet échantillon, 2,7 % avaient souffert de commotion, et 3,4 % de ceux-ci avaient reçu un diagnostic de dépression.
Jeffrey Max, psychiatre, se spécialise dans les conséquences dues aux traumatismes crâniens chez les enfants et adolescents. « Durant notre recherche, nous avons découvert qu’environ 10 % des enfants présentaient les symptômes d’une dépression importante 6 mois après une commotion cérébrale. »
De plus, il est prouvé que les enfants ayant subi ce genre de blessure ont plus de difficulté à contrôler leur humeur et sont plus enclins à développer le TDAH (trouble de déficit d’attention avec hyperactivité).