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Dyslexie : les compétences linguistiques des enfants ne seraient pas en cause

Selon les données, 10 % des enfants connaissent des difficultés majeures en lecture et sont considérés comme dyslexiques.

Depuis fort longtemps, les compétences linguistiques et la compréhension d’un enfant ont toujours été mises en doute pour expliquer l’origine de ce trouble. Cependant, cette difficulté à identifier lettres, syllabes et mots durant la lecture proviendrait, selon des chercheurs, de problèmes d’attention visuelle.
 
En effet, selon une étude de l’Université de Padua en Italie et publiée en ligne pour la publication Current Biology, les ennuis commenceraient bien avant l’apprentissage de la lecture.
 
Pour ce faire, des enfants italiens ont été suivis de la maternelle à la deuxième année pour démontrer que bien avant qu’un enfant maîtrise des compétences linguistiques, il se peut que la dyslexie soit déjà perceptible.
 
Il s’est avéré que ceux qui avaient de la difficulté à choisir des symboles spécifiques au milieu de distractions, à mémoriser à court terme des syllabes ou nommer des couleurs rapidement, étaient aussi ceux qui souffraient de dyslexie plus tard.
 
Pour les chercheurs, cette découverte vient redéfinir l’origine de la maladie. « Ça nous oblige à réécrire ce qui est connu sur la maladie et de changer de traitements de réadaptation afin de réduire son impact sur la vie de ces petits », déclarent-ils.
 
Credit photo :Stuart Miles / FreeDigitalPhotos.net
 
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Le langage, une histoire de partage

On aurait tout intérêt à mêler les enfants d’âge préscolaire au lieu de composer des classes de plus forts et de plus faibles élèves. Une récente étude de l’Ohio State University vient de prouver que les enfants d’âge préscolaire ayant des compétences linguistiques plus pauvres s’amélioreront grandement en côtoyant des compagnons plus avancés.

Les résultats de programmes instaurés chez nos voisins du sud sont probants sur ce sujet. Des enfants du préscolaire qui avaient passé une année dans une classe où tous avaient de faibles compétences linguistiques ne s’étaient pas améliorés.

Au contraire, quand des enfants moins avancés au niveau linguistique avaient passé leur année avec d’autres, plus forts, on a remarqué une amélioration probante. Le développement du langage de ces enfants se ferait mieux en partageant avec des compagnons qui sont rendus plus loin qu’eux.

On peut lire le détail de cette recherche ainsi qu’un lien avec d’autres études connexes dans la dernière parution de Child Development.