L’étude de l’University College London et du Birkbeck College avance également que les enfants nés de femmes quadragénaires ont moins de chances d’avoir besoin de soins hospitaliers et d’être victimes d’accidents ou de blessures. Ces mères seraient aussi plus portées que les jeunes à faire vacciner tôt leur bébé.
Adoptant des conversations plus « matures », les enfants des mères de 40 ans et plus auraient un vocabulaire plus riche et diversifié à un âge précoce et obtiendraient des résultats plus élevés à des examens de QI, selon des tests qui ont été effectués auprès de certains d’entre eux jusqu’à l’âge de cinq ans.
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont observé 1100 enfants nés de femmes âgées de 40 ans et plus et 38 000 enfants nés de femmes plus jeunes en Grande-Bretagne, rapporte le Daily Mail.
Pour le Dr Alastair Sutcliffe, ces résultats démontrent du positivisme concernant les grossesses à un âge avancé, qui sont fréquemment pointées du doigt pour leurs risques physiques (infertilité, diabète, etc.), mais jamais valorisées pour leurs effets psychiques.
L’expert croit que les femmes de 40 ans ont de meilleures compétences parentales que les plus jeunes. Selon lui, malgré la fatigue qui les guette, elles peuvent être moins impulsives, plus calmes et mieux équipées avec leur bagage de vie.
Il ajoute que l’attente prolongée vers une grossesse désirée leur permet probablement d’apprécier davantage leur rôle maternel.