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Les compléments alimentaires ne protègent pas des coups de soleil

Été et beau bronzage riment ensemble. Les gens font tout pour avoir un super teint durant leurs vacances. Certains vont jusqu’à prendre des compléments alimentaires à base de substances antioxydantes comme le lycopène, le sélénium, la lutéine ou les caroténoïdes pour obtenir une peau dorée.

Les compléments alimentaires sont bons pour la peau et font en sorte qu’elle soit plus apte à se défendre contre certains méfaits des UV, en retardant en quelque sorte les risques d’attraper un coup de soleil.

Top Santé explique : « Les compléments alimentaires n’ont aucun effet ou presque sur les risques de coups de soleil puisqu’ils multiplient la dose maximale de soleil admise par la peau par 1,3. Autrement dit, on mettra 23 minutes avant d’avoir un coup de soleil au lieu de 20 minutes d’exposition ».

Les gélules ne sont donc pas une protection solaire et ne devraient en aucun cas remplacer chapeau, lunettes de soleil et crème solaire, qui demeurent les outils les plus efficaces de protection contre les UVA et les UVB, confirment les dermatologues.

Les spécialistes de la peau rappellent aux personnes bronzées que leur beau teint les rend moins sensibles aux coups de soleil, mais qu’elles ne sont pas pour autant à l’abri du cancer de la peau et des mélanomes, de plus en plus présents chez les moins de 40 ans.

Il semblerait qu’il y ait seulement 15 % des gens qui pensent à remettre de la crème solaire toutes les deux heures lorsqu’ils sont à l’extérieur au soleil ou après la baignade.

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Les compléments alimentaires, pas toujours pris à bon escient

Plus d’un quart des femmes et 15 % des hommes prennent régulièrement des compléments alimentaires sans conseil médical dans environ la moitié des cas, et pas forcément à bon escient.

Magnésium d’abord, puis vitamines B6 et C sont en tête des produits consommés par 15 % d’hommes et 28 % de femmes au moins trois jours par semaine, selon cette étude conduite par Mathilde Touvier et sa doctorante Camille Pouchieu (INSERM/Cnam/Inra/Université Paris13) qui vient de paraître dans le British Journal of Nutrition.

Ce travail porte sur un échantillon de 79 786 adultes français de 45 ans d’âge moyen (dont 3/4 de femmes) participant à l’étude NutriNet-Santé. Parmi eux, 17 % fument, et 33 % sont des ex-fumeurs.

Selon l’étude, la prise de compléments est plus élevée chez les femmes, les plus âgés, les divorcés, sans enfant, ayant un niveau d’étude et/ou une catégorie socioprofessionnelle plus élevés.

Principales raisons de cette consommation vécue comme un « coup de pouce » : lutter contre la fatigue ou rester en bonne santé. D’où une consommation accrue en automne et durant l’hiver.

Les compléments — y compris des vitamines et des minéraux (fer, calcium, zinc) vendus comme médicaments — sont dans la majorité des cas (55 %) prescrits ou conseillés par un médecin, tandis que 45 % relèvent de l’automédication.

60 % sont consommés régulièrement depuis plus d’un an, en moyenne 95 jours par an, sous forme de cures ou en permanence.

Les consommateurs de compléments alimentaires, comparés aux non-consommateurs, connaissent mieux les recommandations nutritionnelles du Programme National Nutrition Santé (PNNS), consomment plus d’aliments bios et ont globalement une alimentation et un mode de vie plus sains (non-fumeurs, plus d’activité physique), constate la chercheuse.

En substance, ils pourraient peut-être économiser leur argent… et se passer de ces compléments.

D’une façon générale, « nous ne recommandons pas la prise de compléments, mais plutôt une alimentation variée conforme aux recommandations du PNNS », relève-t-elle.