Catégories
Uncategorized

L’huile de poisson pour une saine grossesse

Selon une étude menée à l’University of Western Australia, l’huile de poisson pourrait aider à limiter les effets de plusieurs difficultés rencontrées lors des grossesses.

Les résultats ont été publiés dans l’édition du mois d’août du Journal of Lipid Research.

Parmi ces complications, on retrouve le diabète gestationnel, la prééclampsie ou hypertension artérielle gravidique (HTA) et les fausses couches. De plus, elle aiderait la croissance du fœtus.

Alors qu’il était déjà su que cette huile jouait un rôle positif sur le développement cérébral des fœtus, il est maintenant suggéré qu’il en ferait autant en améliorant les fonctions du placenta.

« Plusieurs personnes ont déjà entendu que l’huile de poisson est bonne pour elles, mais nous ne connaissons toujours pas son mécanisme », dit l’auteure principale de la recherche, Megan Jones.

« Les acides gras retrouvés dans les oméga-3 du poisson limitent les inflammations. Et il est depuis tout récemment su qu’ils le font en étant convertis en résolvines, qui réduisent l’inflammation après qu’elle ait eu lieu », continue-t-elle.

Comme les seules études ayant été faites jusqu’à maintenant avaient pour sujets des rats, Jones mentionne qu’il est encore nécessaire d’attendre que d’autres soient pratiquées sur des humains afin de confirmer les données et d’en explorer les effets plus en profondeur.

Catégories
Uncategorized

Grossesse : ne mangez pas pour deux!

Des chercheurs de l’Université Queen Mary à Londres ont déclaré que manger pour deux durant la grossesse et ne pas surveiller les calories consommées peut avoir des effets néfastes sur la santé de la mère et du poupon.

Selon eux, aider les femmes enceintes à développer « des méthodes saines de gestion du poids » ne signifie pas pour autant que leurs enfants manqueront de quelque chose ou que cela nuira à la santé des bébés.

Au contraire, cela peut empêcher des complications pour la mère, de même que les risques que l’enfant soit lui-même diabétique ou obèse à l’âge adulte.

Au Royaume-Uni, environ un tiers des femmes gagnent plus de poids qu’elles ne le devraient durant la grossesse. De plus, elles ont de fortes chances de rester prisonnières de leurs kilos toute leur vie, affirment les experts.

La recherche publiée sur le site bmj.com a évalué les résultats de 44 études distinctes en utilisant des données liées à plus de 7000 femmes.

Les chercheurs affirment qu’un régime équilibré et sain permet également de réduire de 33 % les risques de prééclampsie, de 60 % le diabète gestationnel, de 70 % le risque d’hypertension artérielle et de 32 % le risque de naissance prématurée.

Catégories
Uncategorized

Une molécule pour traiter les maladies auto-immunes

Des chercheurs français ont découvert qu’une molécule, déjà utilisée pour traiter certains cancers, était aussi efficace pour soigner les complications auto-immunes de l’hépatite C.
 
Bien souvent, les personnes ayant une hépatite C peuvent développer des complications au niveau de la peau, des articulations, des nerfs ou des reins.
 
Après six mois de traitements avec la molécule interleukine-2, on a noté une amélioration considérable des patients, rapporte le New England Journal of Medicine.
 
« Ces résultats montrent, pour la première fois chez l’homme, que l’interleukine-2 à faibles doses a des effets thérapeutiques dans contexte d’une maladie auto-immune, ouvrant la voie à ce type de traitement dans des maladies comme le diabète, la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, le lupus… Des essais de traitement par interleukine-2 du diabète de type 1 sont déjà en cours à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière », expliquent les chercheurs.
 
Cette découverte ouvre la voie à de nouveaux traitements pour les maladies auto-immunes.
 
Catégories
Uncategorized

Des facteurs périnataux et prénataux responsables de l’autisme

Medpagetoday.com rapporte les résultats d’une longue étude sur l’étiologie de l’autisme chez l’enfant. Bien que la recherche en soi ait essuyé un échec quant à l’identification du candidat type à l’autisme, 16 facteurs sur les 60 potentiellement responsables sont clairement ressortis lors des résultats.

Les 60 éléments néonataux et prénataux jugés probables ont été cumulés à la suite de la méta-analyse de plusieurs ouvrages de recherche effectués sur l’autisme. De ceux qui sont ressortis, aucun ne peut individuellement être considéré comme un facteur déterminant.

Hannah Gardener, spécialiste ayant participé à l’étude, déclare : « Bien que les évidences soient insuffisantes, la corrélation lors de la combinaison de certains de ces facteurs apporte des faits probants quant à l’augmentation du risque du développement de l’autisme ».

Parmi les 16 causes possibles retenues, on note la présentation anormale du fœtus, des complications du cordon ombilical, la naissance multiple, la détresse du fœtus, un traumatisme ou une blessure lors de la naissance et l’hémorragie de la mère, pour ne nommer que ceux-là.

Si ces éléments ne constituent pas une preuve suffisante individuellement, les spécialistes ont relevé des corrélations déterminantes : lors d’une césarienne, le fœtus se présente anormalement, subit une détresse et cela peut être dû à une naissance multiple. D’autre part, les malformations congénitales, un poids sous la moyenne, la présentation anormale et un faible résultat à l’APGAR sont aussi interreliés.

Catégories
Uncategorized

Cesser de fumer facilite les chirurgies

Des chercheurs suédois, de l’Institut Karonlinska à Stockholm, affirment que les patients qui vont subir une chirurgie ont tout intérêt à cesser de fumer avant l’opération s’ils souhaitent éviter les complications postopératoires.

Le Dr David Lindstrom et son équipe ont divisé 117 patients en deux groupes. L’un devait cesser de fumer quelques semaines avant l’intervention chirurgicale, tandis que l’autre continuait de griller des cigarettes.

21 % du premier groupe ont eu des complications à la suite de la chirurgie et ce taux double chez les fumeurs à raison de 41 %.

Il semble que le temps de sevrage ait joué puisque des complications ont été observées chez 15 % des patients qui avaient cessé de fumer 3 semaines avant l’opération. Le taux est passé à 22 % quand ils avaient arrêté 1 à 2 semaines avant.