Il semble que des questions financières atteignent la santé des enfants. On apprend dans Le Figaro que près de 18 000 enfants ont reçu un diagnostic 48 heures plus tard que d’autres, en vue d’éviter un trop grand nombre d’interventions coûteuses.
Il s’en est suivi une catastrophe, pour ces enfants. Parmi ceux qui auront ainsi attendu, 22,6 % ont subi une rupture de leur paroi de l’appendice. De plus, une vingtaine d’enfants diagnostiqués trop tard pour une crise d’appendicite auront eu à subir une chirurgie visant à enlever une partie du côlon.
Les enfants tardivement diagnostiqués auront aussi été hospitalisés plus longtemps que les autres; on parle ici d’une proportion comparative de 3,5, soit de 3 à 10 jours.
D’autre part, les considérations financières auront été vaines, car ces diagnostics tardifs auront finalement coûté deux fois plus cher aux compagnies d’assurance.
Toutefois, il faut mentionner que le diagnostic de la crise d’appendicite est ardu chez l’enfant. Il existe malgré tout le score d’Alvaro, lequel sert à évaluer efficacement l’urgence de la situation.
Dans cette charte, chacun des symptômes de l’appendicite correspond à un nombre de points; au-dessus de quatre, le patient est en observation; au-dessus de six, on procède à une intervention.