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L’éducation parentale influence l’agressivité

Des chercheurs de l’Université du Manitoba soutiennent que les enfants d’âge préscolaire qui font preuve d’agressivité maintiennent une relation négative avec leur mère depuis leur tendre enfance.

C’est la conclusion à laquelle ils sont arrivés après avoir suivi plus de 260 mères et leurs enfants, et ce, de la naissance à la première année du primaire, lit-on dans Child Development.

Ils ont évalué si les enfants avaient un tempérament difficile alors qu’ils n’étaient que des poupons, puis ce comportement a été relié à la façon dont ils étaient élevés entre leur première semaine et leur sixième mois de vie. Mentionnons que ces évaluations ont été faites selon des observations, de même que des commentaires des parents.

Quand les enfants ont eu deux ans et demi puis trois ans, les chercheurs ont alors observé la relation entre la mère et l’enfant durant des tâches au cours desquelles ce dernier était porté à demander l’assistance de ses parents.

Finalement, lorsque les enfants sont arrivés en maternelle puis en première année, les chercheurs ont demandé aux mères et aux enseignants de relever et d’évaluer leurs problèmes de comportement.

Il a été remarqué, selon un réel schéma cyclique, qu’une relation mère-enfant négative aboutissait à des comportements colériques plus évidents chez les tout-petits, ce qui aura engendré plus d’hostilité chez la maman en retour.

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Le sommeil encore en cause

On a suivi des enfants d’âge scolaire qui faisaient de l’intimidation à l’école ou qui avaient des problèmes de discipline. Ces derniers avaient deux fois plus souvent des problèmes respiratoires durant le sommeil et ils étaient plus enclins à dormir durant le jour.

C’est ce qu’ont remarqué des chercheurs de l’École de médecine de l’Université du Michigan, dont les résultats sont parus dans Sleep Medicine.
 
Ils soutiennent donc que si l’on parle beaucoup de l’alimentation saine et de l’exercice comme façons de rester en santé, on parle trop peu de l’importance du sommeil comme élément d’un mode de vie sain.
 
Quant au lien entre l’agressivité et le manque de sommeil, on pense que la cause pourrait en être le cortex préfrontal. On avait déjà souligné un lien entre des défaillances dans cette partie du cerveau et les comportements agressifs, entre autres.
 
Or, le cortex préfrontal est aussi une partie cérébrale très sensible à la privation de sommeil. Le problème pourrait donc être résolu, et ce, en bonne partie si les enfants dorment suffisamment.

Pour un enfant d’âge scolaire, le nombre d’heures de sommeil par nuit devrait être de l’ordre de 10 à 11 heures. Quant à ceux d’âge préscolaire, on parle plutôt de 11 à 13 heures de sommeil par nuit.