Catégories
Uncategorized

TDAH : des changements alimentaires qui peuvent être bénéfiques

Un rapport de l’Université de Copenhague a passé en revue la plupart des études qui ont été faites jusqu’ici sur l’importance de l’alimentation pour les enfants et les jeunes atteints de TDAH.

Bien que peu de détails soient encore fournis à ce sujet, qui exigera davantage de recherches, le récent document confirme qu’il y aurait de potentiels avantages à modifier le régime alimentaire de ces enfants.

Par exemple, des études antérieures ont mis en lumière des effets positifs des acides gras provenant de poissons sur les symptômes de la maladie. Les aliments donnant des effets indésirables chez les enfants ont également été analysés.

Les spécialistes croient même que certains changements santé permettraient de réduire ou d’éliminer la médication donnée à ces jeunes.

Il reste par contre à démontrer l’effet bénéfique à long terme d’un nouveau régime sur la santé et le comportement des enfants. Plusieurs éléments doivent être pris en considération, car il existe plusieurs types de TDAH.

Tous les enfants réagissent différemment à la médication et aux régimes alimentaires, c’est ce qui rend la tâche ardue pour les chercheurs qui tentent de faire un lien avec les facteurs génétiques et environnementaux également.

Les experts rappellent aux parents d’être prudents et de toujours contacter un professionnel de la santé avant de changer le régime alimentaire chez un enfant.

Catégories
Uncategorized

Quels enfants deviendront des joueurs compulsifs?

Bien que le lien de cause à effet soit minime et très faible, il a tout de même été démontré que certains petits, aussi tôt qu’à l’âge de trois ans, qui sont jugés comme agités, inattentifs, de mauvaise humeur et ayant un goût accentué pour l’opposition, sont plus à risques de souffrir de trouble du jeu pathologique plus tard.

Lors d’une évaluation de 90 minutes, 1037 enfants néo-zélandais de trois ans ont été classés selon leur tempérament dans divers groupes, écrit la revue Psychological Science.

À l’âge de 21 et 36 ans, 939 petits devenus grands ont répondu à des questionnaires sur le comportement du jeu.

À 21 ans, 86 % des répondants avaient déjà joué, mais seulement 13 % pouvaient qualifier leur « passion » de problématique pour leur vie personnelle, professionnelle et leur santé financière.

À 36 ans, il ne restait qu’un faible 4 % des participants qui étaient pris dans le même piège dévastateur. Parmi eux, il y avait davantage d’hommes que de femmes, tout comme durant la petite enfance.

Selon les chercheurs, les enfants qui n’ont pas de contrôle sur leurs émotions peuvent être plus vulnérables aux tentations à l’âge adulte.

« La maîtrise de soi dans la petite enfance est liée à des résultats importants dans la vie à l’âge adulte », a déclaré la psychologue Wendy S. Slutske, mentionnant notamment l’importance des programmes pour enfants de plus en plus présents qui donnent l’exemple au bambin de comment agir dans la société (comportement avec autrui, faire un budget, etc.).

Catégories
Uncategorized

La violence à la télé a un impact à long terme sur la santé des enfants

Comment la violence à la télévision, aussi minime soit le temps où l’enfant est exposé à ces scènes, peut-elle avoir un impact sur la santé des petits à long terme?

Des chercheurs de l’Hôpital Sainte-Justine ont, pour une première fois au Québec, observé le comportement de 2120 enfants dès l’âge de 5 mois jusqu’à 8 ans.

Des études antérieures démontraient que la violence à la télévision, même si celle-ci était présentée par le biais de dessins animés, pouvait rendre les petits antisociaux et agressifs.

L’étude montréalaise, qui paraîtra en mai dans le Journal of Developmental & Behavioral Pediatrics, prouve que ces comportements négatifs peuvent se prolonger à long terme.

En effet, c’est en demandant à des enseignants et à des parents de remplir des questionnaires sur le comportement des jeunes qu’il est ressorti que les enfants qui regardent des scènes violentes manquent d’enthousiasme en classe, ont moins le goût d’apprendre, obtiennent de moins bons résultats scolaires, sont plus insensibles à leurs camarades, plus violents, moins attentifs et plus tristes, voire dépressifs.

Selon les chercheurs, ces petits sont même plus à risque de développer des psychopathologies au cours de leur vie.

Malgré ces constats inquiétants et les recommandations des pédiatres, La Presse mentionne que l’étude a noté que 73 % des parents estiment que leurs enfants voient des scènes violentes à la télévision au moins une fois par semaine, et rien ne semble changer pour autant.

Catégories
Uncategorized

La garderie peut nuire au développement

C’est ce que rapportent à la Royal Economic Society les économistes Michael Kottelenberg et Steven Lehrer de l’Université Queen en Ontario, qui ont examiné la mise en place de services de garde subventionnés au Québec. Un article à ce sujet est d’ailleurs paru dans le journal The Telegraph le 28 mars.

Les chercheurs se sont aperçus que les enfants envoyés à un jeune âge dans des milieux de garde subventionnés par l’État obtenaient des résultats plus faibles aux examens que ceux qui étaient demeurés à la maison en âge préscolaire.

Les résultats moindres touchaient davantage les garçons que les filles. Parmi tous les enfants envoyés en service de garde, les garçons faisaient beaucoup plus preuve de signes d’agressivité et d’hyperactivité également.

Pour les auteurs de l’étude, « les services de garde ont un effet important et négatif sur le développement social et moteur, sur le comportement et sur la santé des petits ».

Cependant, il a été noté par les chercheurs que les enfants issus de familles très défavorisées avaient connu des avantages à fréquenter les garderies, mais la plupart des Québécois obtenaient des résultats « vraiment pires », en comparaison avec leurs pairs des autres provinces du Canada.

La quantité réduite de temps que les enfants passent avec leur mère ou leur père à lire ou jouer serait le facteur principal en cause de ces moins bons résultats.

Catégories
Uncategorized

Grossesse : la pollution a un effet sur le comportement des enfants

Le diesel, l’essence, le charbon et autres matières organiques ou polluants libérés dans l’air durant la combustion de combustibles fossiles peuvent provoquer des troubles d’anxiété, de dépression ou de l’attention chez l’enfant, si la mère a été exposée durant la grossesse à cette famille de polluants atmosphériques, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

Selon les conclusions d’une étude new-yorkaise publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, le risque d’un problème de comportement chez l’enfant augmente de 30 à 50 % selon les troubles. Le problème d’attention chez l’enfant est certainement le cas le plus conséquent de l’air pollué.

Lorsqu’ils sont inhalés par la mère pendant la grossesse, les HAP peuvent passer à travers le placenta vers le sang et autres tissus et se lier à l’ADN du fœtus, mentionnent les auteurs.

Pour l’étude, les concentrations d’HAP dans l’air et le niveau d’un biomarqueur d’exposition spécifique des HAP mesuré dans le sang du cordon ombilical et maternel ont été pris en considération.

L’étude a suivi les enfants de 253 mères non-fumeuses qui ont accouché entre 1999 et 2006. Toutes les femmes vivaient dans le centre-ville de New York durant leur grossesse.

Catégories
Uncategorized

L’autisme pousse-t-il comme des champignons?

Y a-t-il plus d’enfants autistes ou est-il trop facile de caractériser d’autiste un enfant? En Angleterre tout comme aux États-Unis, les diagnostics d’autisme ont grimpé en flèche.

De plus, on a également noté qu’il y a eu une augmentation de 15 % du nombre d’enfants inscrits à l’école comme ayant des difficultés comportementales, émotionnelles ou sociales. En d’autres termes, en 2012, un enfant sur 10 demanderait des besoins particuliers.

Est-ce que les enfants sont classés trop rapidement dans des cas ayant des besoins particuliers? C’est la question que se sont posée Nick Seaton, un porte-parole de Campaign for Real Education en Angleterre, et d’autres sociologues à la vue de ces chiffres surprenants.

Pour le professeur de sociologie Frank Furedi, en entrevue dans le DailyMail : « Il y a eu une prolifération de dérogations sur les motifs de l’autisme. Il est peu probable qu’on ait droit à une véritable augmentation sans précédent dans l’autisme. Je pense plutôt que c’est une utilisation institutionnelle de cette condition pour permettre aux gens d’obtenir un accès plus facile aux ressources. L’autisme est banalisé de nos jours, et cela peut avoir des conséquences graves pour certains enfants ».

En effet, il semblerait que 20 % des élèves dits autistes ont été suspendus de l’école plus d’une fois, et près de la moitié disent qu’ils ont subi de l’intimidation.

Catégories
Uncategorized

Le comportement des parents influence la collaboration des enfants

Une étude de l’Université Concordia, publiée dans le journal Child Development, est la première à démontrer que la capacité à collaborer, bien agir et apprendre d’un enfant dépend du comportement de ses parents.

Pour l’adulte, interagir avec son enfant, répondre positivement lorsqu’il requiert de l’attention et lui faire comprendre ce qui peut promouvoir la collaboration permet au jeune d’avoir le goût de collaborer rapidement et hâtivement avec ses parents et dans la société, affirme Marie-Pierre Gosselin, candidate au doctorat en psychologie et auteure de l’étude.

Deux observations ont été réalisées, alors que des parents et leurs enfants se sont retrouvés dans la même pièce. La première occasion a exigé des parents qu’ils répondent à un questionnaire et soient attentifs. Pendant ce temps, il a été prouvé que le parent qui prenait une pause de son action pour répondre à l’enfant en manque d’attention ou pour lui expliquer calmement de patienter obtenait une meilleure collaboration et un respect de l’enfant, comparativement à celui qui poursuivait son questionnaire sans lever les yeux et devait faire face à un enfant criard et plaintif.

Le même scénario positif s’est répété à la deuxième analyse, où le parent devait faire un geste répétitif avec un ballon. Celui qui avait expliqué à son enfant ce qu’il faisait a permis à son petit d’être en mesure d’imiter le geste avec le ballon par la suite.

Mme Gosselin encourage donc les parents à se dire que ce n’est pas tant la quantité que la qualité de l’attention donnée à l’enfant qui donnera de bons résultats et des jeunes plus motivés à collaborer dans sa vie.

Catégories
Uncategorized

L’amour a ses propres lois

Depuis toujours, les différents scientifiques tentent d’expliquer le comportement amoureux, mais il est plus complexe qu’il ne paraît.
 
Selon Le Figaro, l’amour est une drogue, mais il durerait trois ans, et l’infidélité serait quasi naturelle. Toutefois, même si ces sujets ont fait l’objet de différentes études, rien n’est aussi simple.
 
Le comportement amoureux serait des plus difficiles à démystifier pour des scientifiques.
Cependant, selon le psychologue Robert Sternberg, l’amour reposerait sur trois principes simples : la passion, l’intimité et l’engagement.
 
Le dosage entre les trois explique la réussite d’un couple et sa durée. Donc, chacun devrait évaluer son couple et s’assurer que ces trois principes sont bien présents pour les conjoints.
 
De plus, on doit s’assurer que chacun est sincère dans ses efforts. Des déséquilibres pourraient causer l’effritement du sentiment amoureux entre les individus.
 
Quoi qu’il en soit, ce qui est à retenir avec l’amour, c’est que même du côté scientifique, cela demeure un grand mystère.
 
Catégories
Uncategorized

Les rencontres de groupe à la rescousse des familles

L’étude des chercheurs du King’s College à Londres va même jusqu’à affirmer que des interventions de ce genre peuvent réduire les problèmes de comportement des enfants et améliorer les compétences parentales propres à chacun.

Les séances hebdomadaires (huit semaines à raison de deux heures chaque fois) consistaient principalement à discuter et partager, remplir des questionnaires, faire des jeux de rôle et compléter des devoirs et des examens.

Elles ont permis notamment de donner aux parents participants une confiance dans leur rôle (59 parents pour 116 enfants âgés de 2 à 11 ans). Les objectifs du programme étaient une amélioration des relations parent-enfant, une confiance accrue des parents et une réduction des problèmes comportementaux des enfants.

Il a été noté que bien que les adultes aient de la difficulté à gérer le comportement de leurs jeunes, les enfants ne souffraient d’aucun problème neurologique grave. La majorité des parents (71 %) de l’étude était de race noire ou d’une minorité ethnique et provenait d’un milieu défavorisé.

Près de la totalité du groupe a apprécié les interventions (92 %) et a vu une amélioration significative de leurs compétences parentales. Toutefois, le stress parental n’a pas semblé être modifié.

Les chercheurs ont reconnu que l’étude a été limitée par un manque de suivi à plus long terme.

Catégories
Uncategorized

Des doutes sur le traitement de l’autisme par psychanalyse

Le 13 février dernier, les journalistes du quotidien Libération ont réussi à se procurer les données de la HAS (Haute Autorité de Santé) qui devaient être dévoilées au grand public le 6 mars prochain.

Dans ce rapport intitulé Autisme : quelles interventions proposer à l’enfant et l’adolescent?, les journalistes rapportent que les recommandations en matière de traitement de l’autisme désavouent quelque peu les méthodes psychanalytiques.

Même si le rapport semble pointer une défaillance de la psychanalyse pour le traitement de l’autisme, il ne préconise en rien l’arrêt de cette méthode — de prise en charge de la personne à l’hôpital — qui a d’ailleurs été condamnée de « maltraitance à l’homme » par la Cour Européenne, notamment.

Rappelons qu’en janvier dernier, le député du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, avait déposé une proposition de loi à propos de l’arrêt des traitements psychanalytiques dans la prise en charge des personnes autistes.

Il affirmait : « Les techniques utilisées en ce moment en France sont non seulement inefficaces — aucune étude n’a montré à ce jour que la psychanalyse servait à quelque chose —, mais provoquent un incroyable gâchis humain, que ce soit pour les enfants non traités ou pour leurs proches. Sans compter la perte financière : 60 % des hospitalisations de plus de trente jours dans les hôpitaux psychiatriques concernent des autistes, et on évalue à 200 000 euros par an le coût d’enfermement d’un autiste ».

M. Fasquelle se dit plutôt en faveur du développement et du remboursement des méthodes éducatives : un système où l’on montre à l’enfant comment réagir à des situations, pour entrer en communication avec lui.