Une nouvelle étude de l’Université du New Hampshire, publiée dans le Journal of Adolescence, a déterminé les perceptions des enfants quant à trois styles d’éducation parentale.
L’analyse révèle que les parents autoritaires, contrôleurs et peu réceptifs, qui éduquent les enfants dans l’optique « c’est comme ça ou ce n’est rien du tout », sont plus susceptibles d’élever des enfants irrespectueux. Les jeunes seront portés à se tourner vers la délinquance pour défier un parent trop sûr de lui et peu légitime.
Toutefois, les parents qui sont autoritaires et qui jouent un rôle de médiateurs, ne disant pas toujours oui ni toujours non, qui écoutent plutôt leurs enfants, communiquent et gagnent leur respect et leur confiance ont de meilleures chances d’avoir de « bons » gamins. Il semblerait que ces enfants ressentent une obligation de faire ce que leurs parents leur disent de faire.
Il s’agit du juste milieu entre l’autorité à « sens unique » et le système de récompenses et de punitions surutilisé par les parents qui font souvent du chantage pour acheter la paix ou arriver à leurs fins, ou encore qui donnent le feu vert à n’importe quoi. Dans cette situation, l’enfant tentera souvent de pousser continuellement, afin de savoir si le parent aura une limite
Selon les chercheurs, les résultats montrent que la promotion et la création de la légitimité des parents est une technique pour les adultes d’exercer un contrôle sur leurs enfants. En outre, les parents sont plus susceptibles d’être considérés comme des autorités légitimes s’ils utilisent des pratiques parentales autoritaires plutôt que les pratiques autoritaires extrêmes ou permissives, qui tendent à saper l’autorité parentale.