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Quand le comportement des parents fait des enfants délinquants

Une nouvelle étude de l’Université du New Hampshire, publiée dans le Journal of Adolescence, a déterminé les perceptions des enfants quant à trois styles d’éducation parentale.

L’analyse révèle que les parents autoritaires, contrôleurs et peu réceptifs, qui éduquent les enfants dans l’optique « c’est comme ça ou ce n’est rien du tout », sont plus susceptibles d’élever des enfants irrespectueux. Les jeunes seront portés à se tourner vers la délinquance pour défier un parent trop sûr de lui et peu légitime.

Toutefois, les parents qui sont autoritaires et qui jouent un rôle de médiateurs, ne disant pas toujours oui ni toujours non, qui écoutent plutôt leurs enfants, communiquent et gagnent leur respect et leur confiance ont de meilleures chances d’avoir de « bons » gamins. Il semblerait que ces enfants ressentent une obligation de faire ce que leurs parents leur disent de faire.

Il s’agit du juste milieu entre l’autorité à « sens unique » et le système de récompenses et de punitions surutilisé par les parents qui font souvent du chantage pour acheter la paix ou arriver à leurs fins, ou encore qui donnent le feu vert à n’importe quoi. Dans cette situation, l’enfant tentera souvent de pousser continuellement, afin de savoir si le parent aura une limite

Selon les chercheurs, les résultats montrent que la promotion et la création de la légitimité des parents est une technique pour les adultes d’exercer un contrôle sur leurs enfants. En outre, les parents sont plus susceptibles d’être considérés comme des autorités légitimes s’ils utilisent des pratiques parentales autoritaires plutôt que les pratiques autoritaires extrêmes ou permissives, qui tendent à saper l’autorité parentale.

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Un programme scolaire contre l’intimidation chez les enfants

Grâce à l’application de ce programme scolaire soutenu par le Département américain de l’éducation, les enseignants des écoles primaires ont signalé que le comportement de leurs élèves affichait moins d’actes d’agression, de taquineries et de rejet.

Bien que les résultats soient modestes et minimes pour une première expérience, les auteurs de l’étude américaine ont dévoilé au site Reuters Health qu’il ne fallait surtout pas attendre l’arrivée des enfants au secondaire pour les éduquer en matière d’intimidation, car il est souvent déjà trop tard.

Le programme, qui comporte quelques jours de formation pour les enseignants et le personnel scolaire, des affiches et du matériel, peut coûter environ 1000 $ à une école.

Après avoir recueilli des données d’enseignants pendant quatre ans dans différentes écoles qui utilisaient le programme ou non, les chercheurs ont constaté que des changements se sont produits dans les écoles pratiquant le programme. Selon eux, tout repose sur la façon dont la gestion et la discipline sont établies dans les écoles.

L’intimidation est devenue un problème de plus en plus saillant pour les enfants d’âge scolaire, et dans de rares cas, certaines victimes vont jusqu’à se suicider.

Une étude de Reuthers Health a démontré que l’intimidation au moyen de messages texte touchait 8 % des enfants en 2008 et ne cesse d’augmenter depuis les dernières années.
 

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Y a-t-il un lien entre le VIH et les troubles psychiatriques chez les enfants?

Les conclusions portent encore à confusion. Plus d’examens seront nécessaires pour arriver à une image claire, car les résultats de cette étude sont variables, mixtes et parfois contre-intuitifs, confient les chercheurs de l’Université Stony Brook dans un rapport publié en ligne dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

Les chercheurs de cette étude avancent tout de même, pour le moment, qu’il y aurait quelques associations entre les troubles psychiatriques, le VIH et certains traitements anti-rétroviraux tels que ceux contenant l’inhibiteur de la transcriptase inverse (nNRTI), l’éfavirenz.

Leur conclusion suggère qu’il pourrait y avoir des liens entre les troubles du comportement et le virus lui-même ou des médicaments anti-rétroviraux utilisés pour le traiter.

Ils ont constaté que 106 des 319 participants (33 %) répondaient aux critères d’au moins un trouble psychiatrique. Au moins 25 % d’entre eux étaient atteints de graves symptômes dépressifs.

Les chercheurs tiennent à mentionner que l’éfavirenz est associé à des effets secondaires neurologiques tels que des rêves vifs, mais n’a pas été associé à la sévérité des symptômes psychiatriques dans le cadre de cette étude.

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La fessée n’est jamais une bonne option

Le Royal College of Paediatrics fait une mise en garde dans une lettre envoyée au journal The Daily Telegraph.

Des spécialistes disent que le châtiment est inutile et est équivalent à une « agression physique ». Ils affirment également que c’est un « moyen de dissuasion encore trop souvent utilisé et très inefficace » pour corriger le mauvais comportement d’un enfant.

Terence Stephenson, président du Collège, suggère que les parents, au lieu d’adopter une approche positive et de définir les limites aux enfants, prennent trop souvent le moyen facile en optant pour la correction par la fessée.

« Frapper est trop souvent perçu comme la solution de facilité et malheureusement, nous voyons trop souvent des fessées qui tournent plutôt en coups de poing », confirment des pédiatres.

Rappelons qu’en 2004, en Grande-Bretagne, une loi a été renforcée en vertu de l’interdiction de toute force qui peut provoquer une quelconque rougeur sur la peau.

Stephenson dit : « Les enfants doivent être munis de la même protection contre l’agression physique que les adultes », faisant référence ici à la non-défense qu’ont les enfants devant leurs parents.

La lettre du spécialiste indique d’ailleurs que 100 enfants meurent chaque année ou sont handicapés par des blessures après avoir été frappés, et ce, presque toujours par un proche.

Une experte a ajouté également qu’il est un peu hypocrite de dire à nos enfants de ne pas utiliser la violence physique, alors que les adultes y ont recours eux-mêmes.

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Le comportement d’une mère influence le développement du cerveau de son enfant

Une étude prospective de l’Université Washington à St. Louis, publiée dans Proceedings of National Academy of Sciences, laisse entrevoir la possibilité que l’augmentation du volume de l’hippocampe soit due au comportement qu’aura une mère envers son petit durant l’enfance.

Les chercheurs ont remarqué que l’augmentation du volume hippocampique était significative seulement pour les enfants qui n’étaient pas déprimés; une découverte importante qui laisse croire aux chercheurs qu’une dépression précoce durant la jeunesse peut affecter le développement cérébral.

L’augmentation du volume de l’hippocampe peut se traduire par des changements épigénétiques dans la méthylation de l’ADN et par l’accroissement du développement neuronal et la ramification.

Les résultats de cette étude suggèrent que le soutien maternel en bas âge exerce une influence positive sur le développement de l’hippocampe chez les enfants sans dépression. Par contre, chez les enfants déprimés, leurs comportements ont des effets négatifs et entravent les avantages potentiels de l’aide maternelle, pensent les scientifiques.

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Quand la maternelle influence le marché du travail

Pour les enfants, la classe est le lieu de travail. L’écoute et la bonne attention durant la maternelle peuvent prédire avec précision le développement des compétences axées sur le travail.

C’est ce que suggère une étude publiée en ligne dans le Journal of Abnormal Child Psychology par la Dre Linda Pagani, professeure et chercheuse à l’Université de Montréal et au CHU Sainte-Justine.

Le travail seul ou en équipe, le niveau de maîtrise de soi et de confiance en soi et la capacité à suivre des directives et des règles sont les critères qui ont été soigneusement évalués par les enseignants de plus d’un millier d’enfants de la maternelle qui fréquentaient tous des écoles de milieux défavorisés de Montréal.

Ceux qui répondaient de manière positive à tous ces critères de production et de bonne conduite étaient plus susceptibles de continuer à en faire autant une fois adulte, sur le marché du travail.

Bien que plusieurs autres facteurs expliquant un déficit de l’attention au primaire aient été pris en considération sur l’échelle d’évaluation, il semblerait que les garçons, les enfants agressifs et les enfants ayant des aptitudes cognitives inférieures à la maternelle étaient beaucoup plus susceptibles d’appartenir à une classe d’adultes moins accomplis.

Pour les spécialistes, il y a des risques importants de la vie associés à des déficits d’attention chez les enfants, qui comprennent un haut taux de décrochage scolaire, de chômage et d’abus de substances problématiques. Selon les chercheurs, ces résultats plaident fortement pour une identification précoce et un traitement des problèmes d’attention.

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Votre alcoolisme affecte le comportement de vos enfants

Le Daily Mail publie une étude qui démontre que les adolescents ayant des parents alcooliques sont plus susceptibles de développer une personnalité impulsive et certaines dépendances.
 
Leur impulsivité est un trait que l’on retrouve avec une trop grande consommation d’alcool notamment. Ainsi, l’alcoolisme des parents touche la personnalité même de leurs enfants.
 
On a observé l’activité cérébrale de deux groupes d’adolescents devant différents risques de gagner ou perdre de l’argent. Ceux avec des antécédents familiaux ont été beaucoup plus impulsifs, démontrant même une certaine dépendance possible au jeu.
 
On espère que cette découverte permettra l’élaboration de nouvelles stratégies de prévention et un traitement plus efficace pour les personnes qui présentent un risque plus élevé de troubles de comportement.
 
Nous savions déjà que les facteurs environnementaux augmentaient les risques d’alcoolisme, mais la personnalité et le comportement peuvent aussi mener à ce problème.
 
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Effets de la dépression du papa

Selon une récente recherche de la New York School of Medicine, la dépression d’un père de famille pourrait avoir de graves conséquences sur les enfants.

Comme nous le lisons dans Pediatrics, un enfant qui vit au sein d’une famille où le père présente des symptômes de dépression ou qui souffre d’un autre problème de santé mentale fera face à d’importants enjeux. Il sera plus enclin que les autres enfants à avoir des problèmes de comportement ou affectifs.

Pour tirer ces conclusions, on a suivi plus de 20 000 enfants qui vivaient avec leurs deux parents. Il s’est avéré que si la mère a des symptômes dépressifs, l’enfant risque encore plus d’avoir des problèmes émotifs ou comportementaux si son père en présente aussi.

En résumé, le taux de problèmes de comportement et affectifs, chez les enfants, s’est avéré de 25 % si les parents avaient les symptômes cités, 19 % si seule la mère en souffrait, et 11 % si la situation ne touchait que le père.

Six pour cent des enfants présentaient finalement des problèmes si aucun des parents ne souffrait d’une dépression ou d’un autre problème de santé mentale.

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Devenir père transforme les hommes

Une récente recherche de l’Oregan State University présente la paternité comme une expérience transformatrice, lit-on dans le Journal of Marriage and Family. S’étant étalée sur 19 ans, elle a suivi plus de 200 hommes, depuis l’âge de 12 ans jusqu’à 31 ans.

Il en est ressorti qu’un homme pourrait voir sa vie complètement transformée par la venue d’un enfant. En vivant l’expérience de la paternité, il aurait même tendance à abandonner le tabac, l’alcool, voire le crime.

C’est la première fois que l’on s’attarde à cet effet transformateur dû à la naissance d’un enfant. Auparavant, on avait plutôt étudié ce qui se passait à la suite du mariage.

Il semble finalement qu’avoir un enfant à la fin de la vingtaine ou dans la trentaine fait en sorte qu’un homme sera plus enclin à vivre pleinement sa paternité et à changer ses choix de vie.

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L’acide folique influe sur le comportement

On lit sur Medical News Today que des experts soutiennent un nouvel avantage possible à la prise d’acide folique durant la grossesse. Il semble que ce nutriment aurait un effet sur le comportement de l’enfant à naître.

Nous savions déjà que l’acide folique jouait un rôle majeur quant à la prévention des anomalies de la moelle épinière (le spina-bifida, par exemple). On avance désormais qu’il pourrait aider à prévenir les problèmes de comportement chez les tout-petits.

L’absence d’acide folique en début de grossesse serait même liée au développement de problèmes affectifs ou d’un comportement d’autorejet lorsque le bébé a 18 mois, mentionne-t-on.

Ces résultats proviennent de projets d’études ayant porté sur la nutrition de la femme enceinte et ses répercussions sur les capacités intellectuelles de l’enfant.

Il semblerait que d’autres nutriments – acides gras oméga 3, vitamine B, fer, entre autres – ont aussi un effet sur les capacités mentales de l’enfant à long terme.