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Comprendre l’enfant : le défi des parents

Il semble que mieux comprendre les enjeux derrière la compréhension de situations conflictuelles encouragerait l’amélioration du comportement d’un enfant aux prises avec des problèmes psychiatriques.

Selon une série d’articles parue dans le Journal of Child and Adolescent Psychopharmacology, les différentes perceptions des parents, de l’enfant et de l’enseignant seraient la source de désaccords importants.

Mieux comprendre les raisons de ces divergences en viendrait à améliorer le comportement de l’enfant, en ce qui concerne les actions posées et leurs résultats.

Les professionnels de la santé, en se concentrant sur les renseignements contradictoires des parents et de l’enseignant, par exemple, verraient plus clairement où et comment il faut agir pour le bien de l’enfant.

Il leur faudrait donc aborder le problème d’une manière complètement nouvelle. Au lieu de voir ces perceptions conflictuelles comme des freins, ils devraient plutôt les considérer comme des renseignements supplémentaires.

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TDAH : rôle des parents

On apprend sur PsychCentral que les parents pourraient jouer un rôle clé quant à l’amélioration du comportement de leur enfant, si ce dernier court le risque d’avoir un trouble de l’inattention avec hyperactivité (TDAH).

L’intervention serait sans risque et considérablement efficace, selon des instances américaines, chez l’enfant d’âge préscolaire. Parallèlement, on appuie faiblement la prescription de médicaments pour le TDAH à des enfants de moins de six ans.

Malgré tout, les derniers comptes-rendus sur des médicaments comme le Ritalin indiquent qu’ils sont sans danger et qu’ils ont un effet sur le comportement des enfants atteints. Toutefois, les effets produits après la période ciblée de 12 à 24 mois n’ont pas encore été suffisamment étudiés.

Pour l’instant, en ce qui a trait à l’intervention parentale, le facteur d’échec le plus important demeure l’abandon des mesures par les parents. Le TDAH peut en effet représenter un grand défi pour une famille.

On suggère fortement que soient mis en place des programmes d’intervention du comportement qui seraient basés sur les besoins, les préférences et les valeurs de chacune des familles concernées.

Ajoutons finalement qu’environ 5 % des enfants présentent un comportement compatible avec le TDAH, mais son diagnostic et sa gestion demeurent encore difficiles.

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Dodo jusqu’à trois ans avec maman

Une récente étude de l’Université de Cape Town, en Afrique du Sud, vient remettre en question les préceptes reçus quant à l’endroit où devrait dormir bébé.

On a souvent parlé, ces derniers temps, des dangers que courait un bébé en dormant avec ses parents. Plusieurs cas de mort subite ont été mentionnés. Ici, on souligne toutefois que ces cas n’étaient pas liés au fait que la mère dormait avec l’enfant. Les causes étaient plutôt la fumée de cigarette, les oreillers ou couvertures, l’abus d’alcool, etc.

Il semble au contraire que le jeune enfant devrait dormir avec ses parents jusqu’à l’âge de trois ans, car cela est bon pour son cœur et conduit à un meilleur comportement à mesure qu’il grandit. Cette situation pourrait même se poursuivre jusqu’à quatre ans, ajoute-t-on sur Mail Online.

Après avoir suivi par moniteur les battements cardiaques de bébés, on a remarqué que ceux qui dormaient avec leur mère dormaient mieux, en comparaison à ceux qui avaient somnolé sur sa poitrine. Leur battement cardiaque révélait aussi moins de stress; on parle ici de trois fois moins.

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Découverte d’un nouveau marqueur de l’autisme

On pourrait établir un diagnostic plus clair de l’autisme après l’observation des voies respiratoires. Alors que jusqu’ici, on décèle l’autisme par l’observation subjective de comportements spécifiques du syndrome, on pourrait en poser un diagnostic sans faille par des symptômes physiques.

Des chercheurs viendraient de démontrer, selon EurekAlert!, qu’une anomalie des voies respiratoires serait propre aux enfants atteints d’autisme. N’ayant pas pu être relevée chez des enfants non autistes, il appert que cette anomalie pourrait constituer un marqueur important du syndrome.

Une analyse ayant porté sur 49 enfants atteints d’autisme ou d’un trouble envahissant du développement a fait état que les sujets autistes présentaient, en résumé, un décollement des voies respiratoires inférieures. Ce phénomène de doublon n’a jamais pu, semble-t-il, être observé chez un patient non atteint d’autisme.

En plus de représenter un indicateur potentiel pour un diagnostic plus efficace de l’autisme, ce dédoublement des voies respiratoires inférieures nous permettrait d’expliquer certains traits caractéristiques des enfants atteints du syndrome.

C’est que les enfants autistes ne sont pas, en général, des personnes athlétiques, et cette condition des voies respiratoires sous-tendrait cette réalité.

On souligne toutefois que l’anomalie ici présentée ne peut pas encore constituer, à ce stade de la recherche, un réel outil d’investigation quant à l’autisme.

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Un poupon serait déjà altruiste

Selon une récente recherche de l’University of Washington, on reconnaîtrait l’équité et l’altruisme chez des bébés d’à peine 15 mois. Dès cet âge, un bébé serait en mesure de deviner si le partage de la nourriture se fait équitablement, et cette perception serait en lien avec le désir de partager ses jouets.

En effet, selon les résultats parus dans PloS ONE, les bébés de la présente étude qui avaient été plus sensibles à la juste répartition de la nourriture avaient aussi été ceux qui avaient été plus enclins à partager leurs jouets.

Jusqu’ici, on avait démontré, par le biais de la recherche, que les enfants de deux ans présentaient certains signes d’altruisme et que le sens de l’équité se manifestait vers l’âge de six ou sept ans. Il semble pourtant que cela pourrait apparaître encore plus tôt dans la vie.

Un bébé âgé de 15 mois pourrait donc démontrer un comportement coopératif, par exemple en aidant spontanément quelqu’un d’autre. Il s’agirait là des premiers signes émergents de l’équité, selon les experts.

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Lien du syndrome de Down et de l’autisme

Des chercheurs du Kennedy Krieger Institute viennent de présenter les résultats d’une étude de 16 ans quant au diagnostic de l’autisme. L’occurrence de ce trouble chez les enfants atteints du syndrome de Down (la trisomie 21) vient encore d’être soulevée.

On avait déjà remarqué que de 10 à 15 % des enfants vivant avec le syndrome de Down présentent aussi des problèmes cognitifs, mais le diagnostic de l’autisme demeurait jusqu’ici difficile.

C’est que les comportements liés sont souvent difficiles à discerner. Par exemple, on arrivait avec peine à bien identifier des comportements répétitifs, des retards quant à la communication et certains retards cognitifs liés à la déficience intellectuelle.

Les médecins hésitaient donc, dans de nombreux cas, à poser un diagnostic d’autisme chez des enfants atteints du syndrome de Down. La répercussion la plus grave en était donc le non-accès aux soins et traitements, pour ces enfants.

Or, on apprend sur Medscape que l’étude dont il est question aujourd’hui a statué clairement que le Diagnostic and Statistic Manual of Mental Dosirders (DSM) – la bible de la classification des troubles mentaux – pouvait désormais être employée pour identifier avec précision les symptômes de l’autisme chez les enfants ayant le syndrome de Down.

Les résultats de cette recherche sont parus dans le Journal of Intellectual Disability Research.

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Les amis ne sont pas si influents

Quand notre enfant connaît des difficultés d’ordre comportemental, on se rabat souvent, comme parent, sur les amis qu’il fréquente. Or, selon une récente recherche parue dans Social Psychology Quarterly, le cœur du problème ne se situe pas là.

Des chercheurs ont observé des jeunes provenant d’un milieu à faible revenu. Parmi eux, certains avaient de bons résultats scolaires, d’autres non. Les groupes formés comprenaient des enfants qui connaissaient des problèmes, alors que les autres n’en étaient pas nécessairement touchés.

Alors que l’on aurait cru qu’un mauvais comportement serait perçu comme un facteur d’admiration chez les jeunes, il s’est avéré qu’au contraire, la violence présente dans leur voisinage avait plutôt influencé leur choix d’amis.

Bien entendu, ces observations concernent particulièrement le passage à l’adolescence, quand un enfant accorde beaucoup plus d’intérêt aux relations d’amitié qu’il crée.

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Les médicaments pour le TDAH toujours présents

De 1996 à 2008, les médicaments prescrits pour traiter ou soulager les symptômes du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) n’ont cessé de prendre de l’importance. Leur augmentation s’est faite sur une pente douce, mais continue, lit-on dans l’American Journal of Psychiatry.

Leur prévalence a été très marquée durant les années 90, pour ensuite se stabiliser, mais ils sont toujours aussi présents. Ainsi, en 1987, ils étaient prescrits à 0,6 % des enfants; en 1997, ce taux a grimpé à 2,7 %. Il s’est ensuite stabilisé en 2002 à 2,9 %, mais l’augmentation est bien présente : 2,4 % en 1996, contre 3,5 % en 2008.

Toutefois, les prescriptions de ces médicaments sont encore en hausse, de même que les cas de TDAH diagnostiqués. Chez les 4 à 17 ans, le diagnostic du TDAH est passé de 7,8 % en 2003 à 9,5 % en 2007. On estime que près de 60 % des enfants atteints prennent de tels médicaments. Pourtant, ils ne constituent pas l’unique traitement possible.

Le trouble du déficit de l’attention est le trouble le plus connu chez les enfants, et il se poursuit très souvent à l’adolescence et durant la vie adulte. Ses symptômes les plus reconnaissables sont la difficulté à demeurer concentré et à garder son attention, à maîtriser son comportement, et l’hyperactivité.

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Aider les jeunes obsessifs compulsifs

On lit dans JAMA le constat d’une équipe de chercheurs s’étant penchés sur l’accompagnement offert aux jeunes atteints d’un trouble obsessionnel compulsif. Ce problème du comportement touche environ 1 personne sur 50.

Il semble qu’une thérapie cognitive et behaviorale (un type de psychothérapie) mariée à la prise encadrée d’inhibiteurs de l’assimilation de la sérotonine serait des plus efficaces pour soulager les symptômes des enfants.

Cette recherche de 12 semaines menée par l’University of Pennsylvania School of Medicine a observé les effets d’une augmentation de la prise de médicaments psychiatriques mise en relation avec la thérapie combinée mentionnée.

À la fin de l’expérimentation, la plupart des enfants (de 7 à 17 ans) qui avaient vu leurs symptômes obsessionnels compulsifs diminuer faisaient partie du groupe qui suivait la thérapie cognitive et behaviorale.

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Les dessins animés sur la sellette

Selon une récente étude parue dans Pediatrics, les dessins animés à défilement rapide pourraient avoir une influence néfaste sur plusieurs aspects du développement de l’enfant.

Il semble effectivement que de regarder ce type d’émission amenuise la capacité des petits à maîtriser leur comportement et à garder leur attention captive. Leur résolution de problème en serait aussi touchée.

Ces aspects font partie de ce que l’on appelle « la fonction exécutive ». Ce concept de la neurologie consiste en divers processus cérébraux qui aident les personnes à relier leur expérience à l’action. Cela inclut des aptitudes telles que la mémorisation des détails, l’attention, l’organisation et la planification, entre autres.

Des enfants de quatre ans ont donc été invités, dans le cadre de cette étude de l’University of Virginia, à écouter neuf minutes de SpongeBob Squarepants (dessins animés à défilement rapide) et la même durée de Caillou (dessins animés à défilement lent). Un autre groupe d’enfants du même âge s’est adonné à faire du dessin.

Des tests ont par la suite suivi afin d’évaluer des aptitudes reliées à la fonction exécutive. Une différence plus mince a été remarquée entre le groupe qui avait dessiné et celui qui avait regardé Caillou.

Les chercheurs expliquent donc qu’une émission où les personnages se déplacent rapidement et qui comprend beaucoup d’éléments fantaisistes (comme SpongeBob Squarepants) aurait tendance à diminuer, chez l’enfant, l’aptitude à se concentrer longtemps.