Catégories
Uncategorized

Les parents et les jeux vidéo

Des chercheurs de la Michigan State University ont questionné 500 élèves de 20 différentes écoles dans le cadre d’une première étude sur le lien entre le comportement des parents et l’usage des jeux vidéo.

Il semble que la supervision du parent et sa relation avec son enfant soient en lien direct avec le nombre d’heures passées à jouer à de tels jeux.

Précisément, plus un enfant perçoit le comportement de ses parents comme négatif et moins ces derniers l’encadrent, plus il sera porté à s’adonner aux jeux vidéo. On ne saurait dire pour l’instant si une relation négative encourage les jeux vidéo, ou si le temps passé à cette activité cause une mauvaise relation parent-enfant.

Il semble toutefois que la relation entre les parents et l’enfant pèse plus que le comportement parental, en ce qui a trait aux jeux vidéo.

Cette nouvelle recherche est parue récemment dans Proceedings of the 2011 World Conference on Educational Multimedia, Hypermedia & Telecommunications.

Catégories
Uncategorized

La puberté serait liée au comportement

La puberté se vit différemment pour chaque enfant, et il semble que la vitesse de celle-ci influence l’apparition de certains problèmes de comportement. Des chercheurs américains ont démontré ce lien après avoir suivi 364 garçons et 373 filles.

On avait déjà fait la lumière quant à de possibles conséquences d’une puberté plus hâtive, mais peu d’études ont porté jusqu’ici sur son rythme.

Il semble donc, comme nous le lisons dans Developmental Psychology, que plus la période de puberté d’un enfant se déroulera rapidement, plus il sera enclin à souffrir d’anxiété et de dépression.

De plus, les enfants étant très sensibles à la vitesse à laquelle les autres traversent leur puberté, cela peut contribuer à l’apparition de problèmes tels que la dépression.

Catégories
Uncategorized

Les devoirs : au travail, les parents!

La rentrée scolaire nous rappelle que les devoirs referont bientôt partie de la routine. Or, comme parent, si l’on souhaite motiver notre enfant à les faire, il semble qu’il faille changer notre propre attitude et notre comportement.

C’est ce qu’explique une étude parue dans Learning and Individual Differences. Des chercheurs de l’Université Ben-Gurion en Israël ont démontré qu’un parent doit adopter une certaine attitude pour que la motivation de son enfant grandisse.

Il choisira donc une attitude positive et soutenante. Il transmettra la valeur de l’apprentissage, plutôt que de ne parler que de l’accomplissement de la tâche ou de la réussite scolaire.

De plus, les parents devraient se questionner quant à leur propre motivation, leur attitude et leurs compétences avant d’essayer de changer leur enfant.

Chez les 135 enfants de la 4e année qui participaient à cette étude, plus de 60 % avaient l’aide d’un parent au moins 1 fois par semaine pour faire leurs devoirs.

Catégories
Uncategorized

Papa doit être présent

La présence du père pour son enfant est primordiale, comme viennent de le confirmer des chercheurs l’Université Concordia. Un papa sincèrement engagé envers son enfant pourrait faire en sorte que ce dernier soit plus intelligent et qu’il ait un meilleur comportement.

Selon cette étude longitudinale parue récemment dans le Canadian Journal of Behavioural Science, le père aurait en effet une influence majeure dans le développement de l’enfant.

On ajoute qu’en comparaison à ceux dont le père est absent, les enfants qui ont un père présent montrent moins de problèmes de comportement et ont de plus fortes aptitudes intellectuelles en grandissant. Cette influence est tout aussi remarquable au sein de familles à risque ou au faible statut socio-économique.

De plus, la façon dont un père joue son rôle aurait un effet sur celle dont un enfant règlerait ses problèmes et diminuerait les problèmes émotifs comme l’anxiété et le rejet social.

Cette recherche a porté sur 138 enfants et leurs parents. Elle été entamée en 1976, et les jeunes participants ont été évalués plusieurs fois, soit à 3, 5, 9 et 13 ans.

Catégories
Uncategorized

Les nausées prédisent le comportement

Une nouvelle étude américaine soutient que les nausées du matin chez la femme enceinte pourraient engendrer certains troubles du comportement, apprenons-nous dans le Journal of Developmental Origins of Health and Disease.

Toutefois, ce lien serait établi lorsqu’il s’agit de nausées extrêmes, lequel problème se nomme l’hyperemesis gravidarum (HG). Dans certains cas, il peut mener à une hospitalisation, voire à un arrêt de la grossesse.

Il semble donc que les enfants dont la mère aura souffert du HG seraient 3,6 fois plus enclins à présenter un trouble bipolaire, de l’anxiété ou de la dépression, une fois l’âge adulte atteint.

Des études précédentes avaient fait un lien entre des nausées persistantes de la future maman durant son premier trimestre de grossesse et des troubles d’apprentissage et d’attention chez l’enfant (à l’âge de 12 ans).

L’hyperemesis gravidarum (HG) serait une cause de malnutrition et de déshydratation, ce qui aurait des impacts sur le développement cérébral du fœtus.

Catégories
Uncategorized

Le stress est intergénérationnel

On lit dans Developmental Psychobiology que le stress vécu par des parents peut se transmettre à leur progéniture.

Des chercheurs ont recréé un modèle avec des rats, en raison de leurs similitudes avec les humains. Après avoir suivi 40 rats femelles avant même leur grossesse, ils ont remarqué des faits surprenants.

Tout d’abord, il semble qu’un stress vécu par la mère fera en sorte que l’interaction sociale de son bébé sera diminuée, mais que l’aptitude à éviter la détresse de l’enfant en sera améliorée.

Il semble donc que les parents tendent, du point de vue de l’évolution, à préparer leur progéniture à mieux se débrouiller au sein de son environnement.

Autrement dit, la mère aura tendance à créer ce qu’on appelle un « environnement thérapeutique » afin de minimiser les effets négatifs du stress sur la prochaine génération.

Catégories
Uncategorized

Les soins particuliers nuiraient à la réussite scolaire

Une récente étude parue dans Pediatrics fait la lumière sur la vie sociale et la réussite scolaire d’enfants nécessitant des soins de santé particuliers. Il semble que les enfants ayant de tels besoins en soient discriminés.

En effet, après que l’on ait ajusté certains segments, on a remarqué que les enfants recevant des soins particuliers en milieu scolaire étaient plus souvent victimes d’intimidation et affichaient un comportement dérangeant dans une plus grande proportion.
 
De plus, ils démontraient une moins grande motivation et obtenaient de moins bons résultats scolaires. Parmi les enfants de 34 écoles, 33 % ont été reconnus comme nécessitant des soins particuliers.
 
Ceux-ci comprenaient les limites physiques dues à une maladie chronique et les problèmes de comportement. La seule prise de médicaments ne faisait pas partie des raisons, du moins dans cette recherche. Au total, 1 457 enfants de la 4e à la 6e année ont été évalués.
 
On recommande, à la suite des résultats obtenus, que les enfants ayant des besoins particuliers soient mieux soutenus dans le milieu scolaire.
 
Catégories
Uncategorized

D’où vient l’agressivité des jeunes enfants?

Des psychologues de l’Université Cardiff ont tenté de cerner les raisons poussant un bébé à avoir un comportement agressif. Pour ce faire, ils ont suivi 271 enfants et leurs parents.

La famille était rencontrée durant la grossesse, puis lorsque l’enfant avait atteint l’âge de 6, 12, 21 et 33 mois. Certaines corrélations ont ensuite pu être faites, quoiqu’elles demeurent d’une importance moyenne.

On a remarqué, entre autres, que les bébés qui tiraient souvent sur les jouets d’autres enfants étaient nés d’une mère ayant traversé une dépression durant sa grossesse. D’autre part, ceux qui employaient leur corps pour faire du mal aux autres avaient une mère qui avait vécu une enfance trouble.

Ces résultats, quoique partiels, en disent un peu sur les influences génétiques et environnementales. Malgré tout, les psychologues rappellent que de tels comportements demeurent une exception.

Les facteurs familiaux prédisant des comportements agressifs durant l’enfance et l’adolescence sont par ailleurs les mêmes que ceux qui concernent les bébés d’environ un an. L’étude complète paraîtra sous peu dans Psychological Science.

Catégories
Uncategorized

Influence mère-fille ou fille-mère?

Non seulement une mère serait encline à reproduire les mimiques de sa fille, elle aurait aussi tendance à imiter son comportement en ce qui a trait à la consommation. Cette influence serait beaucoup plus marquée de fille à mère que l’inverse.

Ainsi, une fille aurait beaucoup de poids quant aux achats de sa mère, que ce soit pour des vêtements, du maquillage ou d’autres produits à usage personnel.

Ce sont ici les résultats d’une recherche effectuée par la Temple University Fox School of Business. Publiés dans le Journal of Consumer Behavior, ils ont été le fruit de questionnaires donnés à 343 paires mère-fille.

Parallèlement, plus une jeune fille s’intéresse à la mode et plus son âge cognitif est élevé, moins elle aura tendance à considérer sa mère comme un modèle de consommation.

Selon les chercheurs, on offre ici une nouvelle avancée quant à la notion de socialisation inversée. On soutient encore une fois que les enfants et les adolescents ont un impact beaucoup plus grand qu’on le croit sur leurs parents.

Catégories
Uncategorized

Le sport rend plus pacifique

On aura désormais un argument de plus pour inciter notre enfant à bouger. Des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv ont démontré clairement que le sport a des impacts importants sur le bien-être de l’enfant, non seulement quant à sa santé physique, mais aussi mentale.

Pratiquer une activité sportive aurait effectivement des influences sur le comportement, la cognition et les émotions. Cela serait d’autant plus important chez les garçons, lisons-nous sur Medical News Today.
 
Dans le cadre de cette recherche ayant porté sur 649 enfants, on a relevé que les impulsions d’agressivité étaient plus faibles lorsque ceux-ci participaient à un programme constant d’activités sportives diverses.
 
On a aussi remarqué que la pratique d’un sport sur une base continuelle, chez un enfant, menait à une plus grande maîtrise de soi et allait de pair avec une meilleure discipline. Entre d’autres mots, cela libère l’esprit des enfants en jouant le rôle d’un exutoire.

Selon les experts, le sport pourrait même s’avérer plus efficace que la thérapie habituelle, soit par la parole. Si cette dernière encourage l’enfant à maîtriser son comportement, elle ne réduit pourtant pas les émotions négatives comme le fait l’activité sportive.