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À propos des enfants qui parlent tard…

Les enfants ne suivent pas tous la même courbe de développement et ne parlent pas tous au même âge. On évalue à 18 % le nombre d’enfants qui parlent plus tard que la normale. Or, ce retard peut-il mener à des difficultés à l’école, voire à des problèmes psychosociaux ou de comportement?

C’est ce que l’on a tenté de cerner dans le cadre d’une étude australienne ayant porté sur les enfants de 2 800 familles, depuis leur naissance jusqu’à leurs 17 ans. De possibles problèmes émotifs, comme ceux liés au comportement, ont été relevés au fil des ans.

Si les enfants qui parlaient tard avaient moyennement tendance à connaître des problèmes émotifs ou comportementaux vers l’âge de deux ans, ils n’étaient pourtant pas plus exposés à en connaître plus tard durant l’enfance ou à l’adolescence.

On préconise donc une approche d’observation pour les petits qui parlent plus tard que les autres. Pour lors, il n’y a pourtant aucune évidence scientifique quant à un retard dans les aptitudes langagières ou des problèmes psychiatriques.

Les étapes et la conclusion de cette vaste étude sont parus dans Pediatrics.

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Encore aux prises du pipi au lit?

Les pipis au lit sont très courants chez les jeunes enfants. Certains requièrent plus de temps que les autres à apprendre à se retenir durant leur sommeil. Parfois, cela s’étale sur quelques années, d’où le désarroi de certains parents.

On pense à tort, dans ce cas, à un comportement à corriger, voire à la paresse, selon l’American Academy of Familiy Physicians. Des problèmes de santé peuvent, en vérité, en être la source.

La même association fait donc part de certains symptômes et indices à relever pour savoir si notre enfant a des raisons sérieuses de mouiller son lit continuellement. Ils sont parus dernièrement sur Health Day.

Ainsi, avant de penser au comportement, on doit vérifier si notre enfant n’aurait tout simplement pas de la difficulté à s’extirper du sommeil, ou encore si son système nerveux central se développe plus lentement que les autres.

Il peut aussi souffrir d’une infection, avoir un débalancement hormonal ou avoir vécu un grand stress. Un historique familial peut aussi expliquer le problème. Sinon, notre enfant peut simplement avoir une petite vessie ou une anomalie à la moelle épinière qui affecte sa valve urinaire.

Dans tous les cas, on n’omet pas la routine des toilettes pendant celle du soir, pour y retourner juste avant de dormir. Souvent, on réduit ou l’on règle le problème de cette façon.

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Le comportement pour venir à bout du gras de bébé

Si l’on entend beaucoup parler du nombre grandissant d’enfants obèses et de l’inquiétude des parents, on remarque que peu de ces derniers savent comment prévenir ce problème de santé.

Un rapport de l’Institute of Medicine (IOM) des États-Unis a fait connaître des recommandations sur ce sujet, comme lu sur Medical News Today. En voici un aperçu.

Tout d’abord, l’IOM soutient que si un poids de naissance important est habituellement signe de bonne santé pour plusieurs parents, il peut sous-entendre un défi quand l’enfant devient plus vieux.

On remarque effectivement que de nombreux enfants n’arrivent pas à perdre ce que l’on appelle communément le gras de bébé. Pour y remédier, on doit créer un environnement qui encourage les bonnes habitudes alimentaires et un comportement dynamique dès les premières années de vie.

Cela implique de limiter le temps passé devant la télévision, d’encourager l’activité physique et la saine alimentation, mais aussi de s’assurer que notre enfant dort suffisamment.

On rappelle aussi, encore une fois, qu’il est bénéfique d’allaiter son bébé exclusivement durant ses six premiers mois de vie, pour continuer au moins une autre année après l’intégration des aliments solides.

Aux États-Unis, depuis les années 80, le taux d’enfants en surpoids ou obèses âgés de 2 à 5 ans a doublé. Précisément, un peu plus de 20 % des enfants de ce groupe d’âge sont dans cette situation.

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Intervenir en bas âge pour le développement du langage

Une étude parue dans Child Development et menée par plusieurs universités américaines a démontré que l’environnement d’un enfant a bel et bien une influence sur son développement du langage.

On avait déjà constaté qu’un milieu de vie démuni pouvait avoir des conséquences sur le développement cognitif et le comportement d’un enfant.

Maintenant, on voit que si l’on change l’environnement d’un jeune enfant, ses aptitudes langagières en connaîtront des bénéfices.
 
Pour démontrer ces propos, on a choisi des bébés vivant au sein d’institutions. Ils ont reçu des soins plus poussés avant leurs deux ans. Ces derniers ont vu leur langage s’améliorer de manière notable à trois ans et demi.
 
En comparaison, des bébés qui avaient reçu ce même type de soins après avoir eu deux ans avaient de plus grandes lacunes quant à leur développement du langage que ceux qui étaient demeurés en institution.

Il semble donc qu’une intervention effectuée le plus tôt possible ait de réelles conséquences sur le langage des jeunes enfants.

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N’hésitez plus à lui faire des cadeaux!

Une corrélation entre le nombre de jouets que possède un enfant et la tendance à faire de l’activité physique vient d’être établie. L’étude ayant fait ce lien étonnant, menée par l’Université de Buffalo, a été présentée lors du congrès Exercise is Medicine.

L’explication en tiendrait au choix offert à l’enfant. Plus il aurait de possibilités, plus il serait porté à devenir actif physiquement. Cette tendance a particulièrement été remarquée chez les filles.
 
Les chercheurs, pour en venir à ces conclusions, ont suivi 36 enfants âgés de 8 à 12 ans. On a observé leurs comportements, relevé leurs battements cardiaques et pris en compte leurs activités.
 
Par la suite, on a comparé le taux d’activité physique des enfants avec le nombre de jouets dont ils pouvaient disposer, soit un jouet, trois jouets, puis cinq jouets. Lorsque les enfants pouvaient choisir entre 3 ou 5 jouets, leur temps de jeu augmentait de 95 %.

Offrir la variété aux enfants pourrait donc les pousser à être plus actifs. De plus, inclure parmi les choix un jouet actif aurait aussi un bon impact, en particulier chez les filles.

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La morale, une affaire d’âge

Notre réponse à des situations faisant appel à notre morale changerait au cours de la vie en raison de modifications dans nos circuits cérébraux.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Université de Chicago. Leurs résultats sont parus dans Cerebral Cortex.
 
L’expérience a porté sur 127 personnes âgées de 4 à 36 ans. Les outils d’évaluation consistaient en des imageries du cerveau et des mesures optiques ainsi que comportementales.
 
On a remarqué que les réactions à différentes situations correspondaient aux stades de développement du cerveau, c’est-à-dire au fur et à mesure qu’il pouvait faire des jugements de raison.
 
La réponse émotionnelle d’un enfant serait donc plus forte que celle d’un adulte, parce qu’elle précède le jugement.

Adulte comme enfant est donc capable de distinguer un dommage accidentel d’un autre qui serait intentionnel. Toutefois, un enfant aurait plus tendance à penser que quelqu’un devrait subir une punition dans l’un ou l’autre cas, si un objet est endommagé.

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Un compagnon pour l’enfant autiste

On apprend sur BBC que le meilleur ami de l’homme pourrait jouer un grand rôle dans le développement des enfants aux prises avec l’autisme. Selon une expérimentation de l’University of Lincoln, les deux compagnons pourraient s’entraider.

En fait, le chien aiderait l’enfant autiste à mieux s’alimenter, dormir et maîtriser ses comportements colériques. De plus, la présence du chien ferait en sorte que les parents vivraient moins de stress.
 
Chez certains enfants, une amélioration du langage et une meilleure hygiène corporelle ont même été accomplies grâce au soutien offert par l’animal de compagnie.
 
C’est ce que l’on a pu constater après avoir suivi 20 familles ayant un chien et 20 familles n’en ayant pas. On a remarqué que le chien intégrait une routine dans la vie de l’enfant, mais de manière non invasive.

Les effets de cette relation sont nombreux. Afin que les familles puissent les découvrir et les appliquer dans leur quotidien, on leur a proposé des ateliers et des cours de trois jours sur le sujet.

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Autre cause possible du TDAH

Si les cas d’enfants aux prises avec un trouble du déficit de l’attention (TDAH) semblent exploser, les explications n’en sont pas moins nombreuses. Ainsi, une nouvelle étude sous-entend maintenant que l’anesthésie en bas âge pourrait y être reliée.

Des études réalisées sur des primates ont en effet démontré des effets de l’anesthésie sur le développement du cerveau. Comme nous pouvons le lire sur Medical News Today, cela prouverait que des déficits pourraient en découler.
 
Toutefois, une plus récente recherche a démontré un facteur de risque de développement du TDAH lorsque de multiples anesthésies ont été pratiquées avant l’âge de deux ans, mais il semble qu’une seule exposition n’en comporte pas.

Finalement, on suggère de retarder, dans la mesure du possible, les interventions chirurgicales d’un enfant lorsqu’il aura atteint quatre ans. Ces conclusions ont été tirées de nombreuses études faites au cours des dernières années.

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Les enfants s’habituent-ils à la violence?

Au fil des recherches, on se contredit sur les jeux vidéo et la violence qu’ils présentent. Cette fois, des chercheurs de l’Université du Missouri parlent de l’habitude à la violence que peut entraîner ce type d’activité.

Ils abordent en fait la question de la montée de l’agressivité par ces jeux d’un autre côté. Ils ont remarqué chez des joueurs de jeux vidéo violents que leur cerveau présentait une moins grande réponse à la violence.
 
C’est finalement cette plus faible réaction cérébrale qui mènerait à un comportement plus agressif. Il y a donc lieu de se questionner quant à l’usage de ces divertissements chez les enfants.
 
En ce moment, on évalue que les enfants à l’école primaire passent en moyenne plus de 40 heures à jouer sur une console de jeux vidéo. Il s’agit là de l’activité qu’ils font le plus, après le temps passé à dormir.

La recherche en question comprenait 70 participants. Les résultats complets sont parus dans le Journal of Experimental Social Psychology.

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Les enfants très joyeux vivront moins longtemps

Des chercheurs affirment que les résultats d’une étude démontrent que les enfants « très joyeux » ont une vie plus courte que leurs compagnons plus calmes. Le Telegraph rapporte que la principale raison à cela réside au niveau des choix effectués plus tard dans leur vie adulte.

En effet, les enfants anormalement heureux, et ce, à des moments inappropriés, seraient plus enclin à développer une bipolarité ou à effectuer des choix de vie dangereux ou nocifs pour leur santé.

L’analyse, provenant de plusieurs universités, remonte aux années 1920, les enfants choisis ayant été suivis jusqu’à leurs vieux jours. En outre, les chercheurs ont découvert que le fait de tenter d’être heureux se soldait par un comportement d’autant plus dépressif.

La professeure June Gruber, coauteure du département de psychologie de l’Université Yale, explique : « Lorsque l’on tente les exercices proposés par nos lectures et que ceux-ci ne fonctionnent pas, nous éprouvons de la déception et la joie s’en trouve diminuée, contrairement à l’effet escompté. »

En résumé, la clé du bonheur consiste à entretenir des relations sociales gratifiantes avec nos proches et nos amis. Le reste n’est qu’illusion.