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Le comportement et les résultats scolaires : lien prouvé

Un lien entre le comportement et les résultats scolaires vient d’être finalement prouvé. Des chercheurs de l’Université de la Caroline du Nord auraient établi cette relation, pourtant récriée, après avoir suivi 350 élèves durant 5 ans.

On a donc comparé les perceptions des enseignants quant au comportement des jeunes à la réussite scolaire de ces derniers.
 
Les enseignants avaient plus tendance à dire que les élèves ayant un bon comportement réussissaient mieux et ils avaient de plus hautes attentes quant à eux, et ce, même lorsque des élèves éprouvaient certaines difficultés.
 
Dans la même logique, les élèves qui se comportaient moins bien étaient perçus comme ayant plus de difficultés scolaires, même si ce n’était pas toujours le cas.
 
Cela veut dire que les enfants ne sont pas bien dirigés lorsque leur enseignant croit que l’apprentissage scolaire a une influence sur le comportement.

Au contraire, selon les chercheurs de cette étude parue dans le Journal of Positive Behavior Interventions, on devrait enseigner aux enfants des connaissances tant sur le plan scolaire que comportemental.

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Ne plus punir les garçons?

Une chercheuse de l’Observatoire international de la violence à l’école, Sylvie Ayral, a déposé une thèse stipulant que l’on ne devrait pas punir les garçons, peut-on lire sur Ouest-France.

Selon elle, la punition aurait l’effet inverse à celui attendu. Les garçons seraient en fait encouragés à récidiver lorsqu’on les punit.

Ces derniers auraient en fait besoin de faire les fanfarons pour affirmer leur virilité. Les punir n’aurait pour effet que de renforcer ce type de comportement.

Tous les garçons tendraient à vouloir être punis, selon madame Ayral. Ils seraient confirmés dans leur rôle de chef en recevant une punition devant les autres.

D’autre part, il semble que ce serait encore plus compliqué pour les femmes, car les garçons se construiraient aussi une identité en rejetant tout ce qui est féminin.

La chercheuse recommande donc d’adopter des méthodes autres que celles employées couramment. Il faudrait initier les enfants à l’identité masculine dès la maternelle par des ateliers de sociologie.

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Détecter les signes du stress chez l’enfant

Il est important de déceler les symptômes du stress chez notre enfant, car cela peut cacher d’autres problèmes latents.

Contrairement à ce que l’on pense, les enfants souffrent autant du stress que les adultes. Les signes en sont simplement différents.

C’est pourquoi l’Académie américaine de pédiatrie a résumé les indices majeurs à remarquer chez notre enfant afin de déceler sa souffrance. Ils ont été publiés dernièrement sur HealthDay News.

Des douleurs physiques comme les maux de tête et de ventre sont de bons indicateurs que quelque chose ne va pas. On recommande aussi aux parents d’être attentifs si leur enfant ressent une grande fatigue, vit de l’anxiété ou si, au contraire, il est plus agité que d’habitude.

On doit aussi investiguer si notre enfant devient plus agressif et s’il perd soudainement son intérêt pour le sport ou une autre activité qu’il aimait beaucoup auparavant.

Ces changements dans son comportement peuvent aussi consister en du vol à l’étalage ou des mensonges.

Il est aussi possible que l’enfant entre dans un mutisme complet ou qu’il soit beaucoup moins volubile qu’avant. Il s’agit d’un signe de dépression, donc que le problème est assez avancé.

À l’observation de ces symptômes, il est important d’en parler avec son enfant et de consulter rapidement un médecin. Vivre du stress sur une longue période peut avoir des répercussions importantes sur la santé.

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Sens inné du partage chez les enfants

Une étude parue récemment dans Psychological Science nous apprend que les enfants savent d’instinct ce qui est juste et ce qui ne l’est pas. Alors qu’ils pourraient tout garder pour eux, ils savent reconnaître le travail d’équipe et partager la victoire.

Pour tirer cette conclusion, on a observé de jeunes enfants dans une situation précise. En équipe de deux, les enfants étaient appelés à collaborer pour remporter un prix.

Précisément, afin d’atteindre des bonbons ou de petites surprises, ils devaient trouver comment accéder à une boîte transparente posée sur des roues.

Posée sur une planche, la boîte ne pouvait y glisser que si les deux enfants tiraient chacun sur une corde; le faire tout seul était vain. Chaque fois, les jeunes participants ont partagé également le prix, et ce, qu’il y ait une ouverture ou deux pour accéder au prix. De plus, chaque paire d’enfants a été testée plusieurs fois.

La règle du partage était strictement respectée et les enfants séparaient leur butin sans connaître de conflit. Il n’est arrivé que très rarement que l’un d’eux ait tout pris et que l’autre ait dû lui dire : « Ce n’est pas juste ». Finalement, lorsque l’un des enfants ne prenait pas sa partie, l’autre lui tendait.

Ce comportement met en lumière notre compréhension de la coopération. Il semble qu’instinctivement, nous voyons que si nous faisons quelque chose en équipe, nous avons chacun à y gagner.

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Les émotions au service de la réussite scolaire

Réussir à l’école dépend à la fois de compétences émotionnelles, sociales et scolaires. C’est ce que nous apprend une étude parue récemment dans Child Development.

Des programmes éducationnels basés sur les émotions et les aptitudes sociales mis en place par deux universités américaines sous-entendent qu’en plus d’améliorer le comportement et l’attitude des enfants, ils peuvent faire augmenter les résultats à l’école.

Un échantillon de 213 sujets ayant pris part à des programmes sociaux et émotionnels a été analysé parmi 270 000 participants. Il s’agit de la première recherche du genre à être réalisée. Les participants étaient des écoliers jusqu’à des universitaires.

Entre autres, certaines compétences émotionnelles et sociales ont été ciblées, comme la reconnaissance et la maîtrise des émotions, la prise de décisions responsables ainsi que l’établissement et la conservation de relations positives avec les autres.

Les résultats observés chez les participants ayant pris part aux programmes étaient indépendants de l’âge, de l’ethnie, du milieu de vie et de l’école fréquentée.

Cette recherche ouvre finalement la voie à une nouvelle façon de percevoir l’éducation, soit en établissant des programmes basés sur les émotions et les aptitudes sociales du même type et bien encadrés en milieu scolaire.

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Les jeux vidéo sont bons pour les filles

Les jeux vidéo ont été pointés du doigt pour induire des problèmes de santé. Or, une nouvelle étude contredit en partie les idées précédentes.

En effet, selon des chercheurs de l’École de la famille de l’Université de Brigham, il serait bénéfique pour les jeunes filles de jouer aux jeux vidéo, à la condition toutefois qu’elles jouent avec un parent.

Leur étude, parue dans le Journal of Adolescent Health, stipule que les filles jouant à ces jeux en compagnie d’un parent ont un meilleur comportement, se sentent plus près de leur famille et ont une meilleure santé mentale.

Ces données sur les jeunes filles de 11 à 16 ans nous apprennent aussi une autre vérité : les filles jouent autant que les garçons aux jeux vidéo. Pourtant, l’effet ne semble pas être le même chez les uns et chez les autres.

Chez les garçons, dans le cadre de la présente étude, on n’a remarqué aucune relation entre leur comportement et le fait qu’ils jouent à ce type de jeu avec un parent ou non.

On constate par ailleurs, après avoir suivi 287 familles, qu’il s’agit d’une activité père-fille dans la très grande majorité des cas.

Donc, la différence des répercussions pourrait s’expliquer par l’effet positif du temps passé par un parent avec ses enfants, sans que ce soit nécessairement en lien avec les jeux vidéo seulement.

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Oméga-3 et grossesse : prévenir la dépression

Une récente recherche parue dans Nature Neurscience a démontré qu’une trop faible quantité d’oméga-3 dans le cerveau influence négativement la transmission nerveuse, et ce, dès le moment où le fœtus se trouve dans le ventre de sa mère.

On a en effet pu remarquer chez des souris qu’une telle carence affaiblissait le fonctionnement des neurones reliés aux comportements anxieux et dépressifs.

Les oméga-3, des acides gras, jouent un rôle essentiel dans le développement du cerveau depuis le passage dans l’utérus jusqu’à l’adolescence.

Dans la présente expérience ayant porté sur des souris, on a pu statuer que la carence en oméga-3 influence deux parties du cerveau, soit le cortex préfrontal et le noyau accumbens. Ces parties sont responsables de la régulation émotionnelle et de la motivation, entre autres.

Rappelons finalement que les oméga-3 ne sont pas fabriqués par le corps et doivent être fournis par l’alimentation. Leur déficit est courant dans les pays industrialisés. On recommande de varier l’alimentation plutôt que de prendre des gélules.

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Maîtrise de soi de l’enfant : le meilleur indicateur?

Selon des chercheurs de l’Université Duke en Caroline du Nord, certains paramètres comportementaux de l’enfant prévoiraient sa vie adulte.

Dans cette étude, 1 000 enfants de la Nouvelle-Zélande on été suivis pendant près de 30 ans.

Les participants ont été évalués par des adultes s’occupant d’eux, comme leurs parents et leurs enseignants notamment. Ils se sont aussi évalués eux-mêmes.

Parmi les critères de l’évaluation, on devait relever des signes d’hyperactivité, d’incapacité à maîtriser sa colère, de manque de motivation, d’agitation et d’impulsivité, par exemple.

Selon les corrélations observées dans cette recherche, les enfants qui ont accusé les plus faibles résultats ont plus souvent eu des problèmes respiratoires, d’hypertension artérielle et de cholestérol ainsi que des MTS à l’âge adulte.

Il semble même que ces enfants deviendraient plus fréquemment des parents seuls et qu’ils auraient plus de problèmes d’alcool, de drogue et judiciaires.

Les résultats de cette étude sont parus dernièrement dans le Proceedings of the National Academy of Sciences.

Le problème à la source relevé dans cette recherche semble être la maîtrise de soi, un facteur qui peut facilement être amélioré.

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Moins de phtalates dans les jouets

On peut lire dans La Presse que la ministre fédérale de la Santé, Leona Aglukkaq, a annoncé cette semaine que six phtalates seraient contrôlés à la baisse dans plusieurs articles destinés aux enfants. 

Rappelons au passage que les phtalates sont utilisés pour assouplir le plastique. On les reconnaît depuis un moment comme étant des perturbateurs hormonaux.

Ces substances pourraient en effet être la cause de nombreux problèmes de santé et elles affecteraient le développement et le comportement des enfants.

Les articles qui seront visés se trouvent encore en magasins.

Lors de la mise en place des nouvelles nomenclatures, le taux maximal de phtalates dans les articles pour enfants sera de 1 000 milligrammes pour 1 kilogramme. Cela correspond au dixième de 1 %.

Les règles canadiennes deviendront donc aussi sévères que celles existant déjà aux États-Unis et en Europe.

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Un gène responsable de l’impulsivité

Des chercheurs américains et européens ont réussi à identifier un gène qui serait à l’origine de l’impulsivité chez les individus, surtout si ceux-ci ont consommé de l’alcool.
 
Un comportement impulsif est un acte qui est non prémédité et dont on ne prend pas en considération les conséquences ensuite.
 
Les chercheurs ont étudié des criminels finlandais qui ont commis des crimes violents comme des meurtres, des agressions, des tentatives d’homicide ou des incendies criminels. Ils ont comparé l’ADN de 96 criminels à celui de 96 Finlandais qui n’avaient commis aucun crime, mentionne la revue Nature
 
Les délinquants avaient trois fois plus de risques d’avoir une mutation génétique sur le gène HTR2B. Toutefois, on insiste sur le fait que cette mutation n’est pas la seule responsable de l’impulsivité.
 
« Les porteurs de la variante du HTR2B ayant commis des crimes impulsifs étaient des hommes et tous étaient devenus violents sous l’emprise de l’alcool, qui conduit à une désinhibition comportementale », explique le Dr David Goldman.
 
On rapporte que 94 % des crimes commis étaient faits après une consommation d’alcool et qu’ils résultaient d’une réaction exagérée à de légers agacements, la situation devenant soudain hors de contrôle.