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Les enfants de parents militaires plus sujets aux problèmes de santé mentale

Cette étude, intitulée Wartime Military Deployment and Increased Pediatric Mental and Behavioral Health Complaints, a porté sur plus de 640 000 enfants. Elle est parue dans l’édition de décembre de Pediatrics.

Elle révèle que les enfants plus âgés, ceux avec un père militaire et ceux ayant des parents mariés tous deux enrôlés, présentaient un plus haut taux de visites médicales se rattachant à la santé mentale et au comportement.

L’enrôlement du ou des parents est en fait lié à une augmentation de 11 % de ce type de visites médicales chez les enfants.

Les auteurs de cette étude donnent une piste de solution. Ils proposent un soutien plus grand pour ces enfants.

C’est que les enfants qui vivent avec cette réalité sont souvent confiés à de la famille éloignée ou des tuteurs. Ainsi, ces personnes ne connaissent pas parfaitement le comportement habituel de l’enfant, leur nuisant donc dans la détection de problèmes naissants.

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Les bébés sortis avec les forceps seraient plus agressifs

Les enfants nés avec l’aide des forceps ou d’une suce à extraction auraient plus de chances d’avoir un comportement agressif et des problèmes émotionnels.

À l’école, ils auraient plus tendance à présenter des troubles d’attention, comparativement à ceux nés par césarienne, qui auraient tendance à être plus calmes.

C’est ce que nous révèle une étude chinoise parue dernièrement dans BJOG: An International Journal of Obstetrics and Gynaecology. Elle corrobore d’autres recherches déjà effectuées sur le même sujet.

En effet, on avait déjà démontré que les méthodes d’extraction du bébé causent une augmentation importante d’une hormone liée au stress, le cortisol.

Pour la présente recherche, on a suivi 4 190 enfants du sud-est de la Chine. Les parents devaient remplir un questionnaire quand l’enfant avait de quatre à six ans.

Il semble que dans 40 % des cas, les techniques liées à la naissance avaient un impact sur le comportement de ces enfants.

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Le foetus interagit dans le ventre de la mère

Les futures mamans seront heureuses d’apprendre que leur enfant à naître présente déjà des comportements sociaux.

C’est ce qu’ont pu démontrer Umberto Castiello et une équipe de chercheurs italiens avec la technologie de l’échographie 3D en couleurs.

Monsieur Castiello a donc observé cinq paires de jumeaux dans le ventre de leur mère. Il a porté une attention particulière aux mouvements de leurs mains.

Il semble donc que les jumeaux entrent en contact volontairement entre eux, non pas uniquement par réflexe ou accidentellement. Les mouvements dirigés vers l’autre jumeau étaient plus lents que les autres.

Ainsi, ces mouvements étaient planifiés, ce qui signifie qu’ils avaient un réel but social. Ces actes prenant part au développement moteur ont été observés dès le quatrième mois de grossesse.

Finalement, les chercheurs dénotent le développement et la maturation du système nerveux central qu’aura l’enfant lorsqu’il sera né.

Il serait donc possible d’espérer, à la lumière de ces résultats, qu’une femme apprenne dès ce stade de la grossesse si l’enfant à naître présentera un trouble du comportement.

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Mieux comprendre l’impulsivité

Le Dr Joshua Buckholtz et son équipe de l’Université Vanderbilt à Nashville, dans le Tennessee, se sont penchés sur les comportements impulsifs, mais surtout sur le rôle que joue la dopamine dans ces manifestations.
 
Par le passé, on a établi que la dopamine était impliquée dans ces comportements, mais on ne savait pas de quelle façon.
 
Les chercheurs ont découvert que l’impulsivité est favorisée par une diminution de l’activité du récepteur de dopamine et une libération plus grande de ce neurotransmetteur dans le cerveau.
 
C’est ce qui se produit chez les personnes qui ont tendance à agir rapidement et à faire des choix parfois irréfléchis.
 
Ainsi, nos différences individuelles peuvent établir de quelle façon notre comportement impulsif pourrait se manifester, selon ce que rapporte l’étude publiée dans le magazine Science.
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Des troubles de développement chez les grands prématurés

Les bébés qui sont de grands prématurés ont plus de problèmes de développement que ceux nés à terme, selon une étude de l’Institut de veille sanitaire (InVS) en Europe rapportée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH).
 
Après avoir suivi 1 800 bébés nés à environ sept mois de grossesse, les chercheurs mentionnent que 40 % d’entre eux présentent des retards intellectuels, des troubles moteurs ou une déficience sensorielle à l’âge de cinq ans, alors qu’ils ne sont que 12 % à vivre ces problèmes parmi les bébés nés à terme.
 
Pierre-Yves Ancel, chercheur de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), ajoute que les troubles de comportement sont également deux fois plus fréquents chez les enfants qui sont nés prématurément. Alors que chez ceux nés à terme seulement 9 % peuvent être hyperactifs ou hypersensibles, ce taux s’établit entre 18 % et 21 % chez les grands prématurés.
 
À l’école, les effets se font aussi sentir, car à huit ans, déjà 18 % des prématurés ont redoublé, alors qu’ils ne sont que de 5 % chez les autres.
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Les bébés plus lents à ramper auront plus de difficulté à l’école

Selon une nouvelle étude britannique dévoilée par le Daily Mail, les bébés qui sont incapables de ramper à neuf mois feront face à plus de difficultés à l’école et auront des problèmes à s’entendre avec leurs camarades de classe.  
 
C’est la première fois qu’une étude britannique met à jour un lien direct entre les problèmes de développement et la réussite scolaire. De plus, cela peut être identifié avant même que l’enfant atteigne son premier anniversaire.
 
Les chercheurs ont suivi 15 000 enfants pendant les cinq premières années de leur vie. Ils concluent que ceux qui sont incapables de ramper ou de s’asseoir sont plus susceptibles d’avoir des retards scolaires et de développer des comportements antisociaux, comme le refus de partager par exemple.
 
Après avoir effectué quelques tests, 96 % des enfants de neuf mois qui participaient à l’étude étaient capables de s’asseoir, 92 % étaient en mesure d’explorer leur environnement en rampant et 69 % pouvaient même se lever s’ils se tenaient à quelque chose.
 
Les enfants ayant été incapables de réussir les tests ont présenté des difficultés à l’école et avec leurs camarades alors qu’ils avaient cinq ans.
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Une hormone pour aider les autistes

Pour la première fois, une étude française démontre les bienfaits de l’ocytocine sur les personnes autistes.
 
Selon les comptes-rendus de l’Académie des sciences américaines, l’ocytocine est une hormone qui favorise l’accouchement et la lactation et qui joue un rôle primordial dans les liens sociaux et comportements émotionnels.
 
Par le passé, les chercheurs ont noté que cette hormone était à un bas niveau dans le sang des personnes atteintes d’autisme. Voilà qu’en l’administrant par voie nasale, on améliore les contacts des autistes.
 
Pour ce faire, une équipe du Centre de neuroscience cognitive de Lyon, en France, a testé cette hormone sur 13 autistes sévères. Ces patients ont ensuite été observés lors de jeux de balles et soumis à un test de reconnaissance visuelle avec des images de visages exprimant différentes émotions.
 
Les patients ayant eu l’ocytocine ne relançaient la balle qu’à leur partenaire le plus coopérant, contrairement aux autres qui la lançaient aux trois. Pour les images, ceux ayant reçu l’hormone démontraient plus d’attention et regardaient plus les visages et les yeux, alors que les personnes n’ayant pas eu l’hormone regardaient la bouche ou encore à l’extérieur de la photo.
 
On souhaite donc poursuivre les recherches afin de connaître les effets à long terme de l’ocytocine.
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Les naissances prématurées reliées aux problèmes de comportement

Maintenant que les chances de survie des bébés prématurés ont été grandement améliorées, il est possible d’évaluer l’impact d’une telle naissance sur le développement.

Selon la revue Pediatrics, une étude du Collège de médecine de l’Université de l’Iowa révèle que les naissances prématurées causent souvent des problèmes de comportement plus tard.

On a évalué le dossier de 104 enfants. 49 d’entre eux étaient nés très prématurément, soit entre la 24e et la 33e semaine de grossesse, avec un poids se situant entre 2,2 et 3,3 kilos.

On a étudié ces jeunes âgés de 7 à 16 ans et on a constaté que bien que leur quotient intellectuel était normal, ces jeunes étaient souvent hyperactifs ou souffraient d’un déficit d’attention. De plus, il y avait plus de risques qu’ils présentent des symptômes de dépression et d’anxiété.

La plupart n’avaient toutefois pas de troubles majeurs. On a conclu que 18 % étaient hyperactifs ou avait un déficit d’attention qui nécessitait un suivi médical rigoureux, alors que 14 % étaient dépressifs et anxieux.

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Les conséquences du changement d’heure

Environ 40 % de la population québécoise avoue être plus fatiguée et manquer d’énergie lors de la période entourant le changement à l’heure d’hiver, nous apprend un sondage mené par la firme Léger Marketing auprès de 1 050 répondants.

De plus, 3 % des participants ressentent des symptômes dépressifs lors de ce passage obligé vers l’hiver.

Pour pallier ces effets secondaires indésirables, une personne sur dix n’hésite pas à réduire le nombre de ses activités au cours de la journée. D’autres préfèrent dormir plus longtemps, dans 32 % des cas, ou ont recours à des suppléments alimentaires (9 %) pour un regain d’énergie.

47 % d’entre eux ne modifient toutefois pas leurs habitudes de vie.

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Le plomb rend agressif ?

Une recherche menée auprès de 250 enfants issus de quartiers où les logements contiennent un taux élevé de plomb démontre qu’une intoxication à ce métal peut expliquer leurs comportements violents et criminels une fois adultes.

Dès la grossesse, ces sujets ont été suivis par des scientifiques, et ce, pendant plus de 30 ans. Des analyses sanguines ont été effectuées afin de mesurer les effets à long terme du plomb. Les chercheurs ont porté une attention particulière au casier judiciaire des participants.

« Les chercheurs ont découvert que ceux qui avaient un fort taux de plomb dès avant la naissance et au cours de la petite enfance étaient davantage arrêtés pour des crimes violents que le reste de la population âgée de plus de 18 ans », a observé le Dr Kim Dietrich de l’Université de Cincinnati.

Parmi les participants à cette recherche, 55 % d’entre eux ont été arrêtés au moins une fois, dont 28 % pour des affaires de drogues.