En fait, les enfants qui expérimentent des difficultés respiratoires et ont de mauvaises habitudes de sommeil sont plus à risque de développer ces troubles, d’après le neuropsychologue Dean Beebe.
De plus, le docteur Beebe soutient que l’allaitement, surtout celui s’étirant sur de longues périodes, prévient ces ronflements chez les enfants.
« Les ronflements forts qui durent au moins un mois ne sont pas normaux, et tout ce qui place les enfants devant autant de risques de développer des problèmes de comportement n’est ni mignon, ni amusant. Ce genre de ronflement le soir peut être un signe de véritables problèmes respiratoires qui sont traitables », dit-il.
Les facteurs qui influent sur le ronflement sont, entre autres, le statut socioéconomique plus faible et l’absence ou la courte durée de l’allaitement.
Les ronflements persistants affectent le dixième des enfants.
Rappelons que l’allaitement est l’un des moyens les plus efficaces de préserver la santé et d’assurer la survie de l’enfant.
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(PARIS-AFP) – Des interactions positives père-bébé dès l’âge de trois mois permettent de réduire les problèmes de comportement du nourrisson à l’âge d’un an, et a fortiori par la suite, selon une étude britannique.
C’est la première fois qu’un tel impact est démontré chez des enfants aussi jeunes, relève l’étude réalisée par des chercheurs de l’Université d’Oxford et publiée par la revue Journal of Child Psychology and Psychiatry.
« Nous avons découvert que les enfants dont les pères avaient davantage de contacts avaient de meilleurs résultats, avec par la suite moins de problèmes de comportement chez leurs enfants. À l’inverse, les troubles du comportement étaient plus nombreux lorsque les pères étaient plus distants, perdus dans leurs pensées ou avaient moins de contacts », explique le Dr Paul Ramchandani qui a dirigé l’étude.
192 familles recrutées dans deux maternités britanniques ont été vues à deux reprises, lorsque le bébé avait trois mois, puis à un an. Les chercheurs ont classé le comportement problématique des nourrissons en trois sous-groupes : oppositionnel, agressif et hyperactif.
L’étude a également montré que l’impact du père était plus important chez les garçons que chez les filles, « ce qui pourrait laisser entendre que les garçons sont plus susceptibles d’être influencés par leur père dès leur plus jeune âge », ajoute le Dr Ramchandani.
Le chercheur se montre toutefois prudent, relevant que le mécanisme reste inexpliqué. Le désengagement du père pourrait ainsi être le résultat d’une relation de couple perturbée avec la mère de l’enfant ou refléter un manque général de supervision ou de soins, auquel l’enfant réagirait par un comportement perturbé.
La plupart des études faites jusqu’à présent s’intéressaient surtout au rôle des mères au cours de la très petite enfance.
« Nos recherches apportent une nouvelle pierre à un faisceau grandissant de preuves suggérant qu’une intervention précoce auprès des parents peut avoir un impact positif sur le développement de l’enfant », conclut le chercheur.
Des chercheurs de la Nouvelle-Angleterre qui ont étudié 534 enfants ont remarqué de minimes changements dans la façon d’être et d’agir de ces derniers, lorsque ceux-ci avaient au moins deux plombages à base de BPA.
Sur une période de cinq ans, il est ressorti que les enfants qui avaient le plus grand nombre de plombages à base de BPA avaient plus de problèmes émotionnels à la fin de l’enquête que ceux qui détenaient moins de ces plombages.
Les chercheurs ont également découvert qu’étrangement, il n’y avait pas de changements comportementaux chez les petits qui avaient d’autres types de garnitures, comme l’uréthane, pour leurs plombages, révèle l’étude qui paraîtra en août dans la revue Pediatrics.
Mentionnons que des études antérieures liaient le BPA à l’hyperactivité et au comportement agressif chez certains enfants.
Dans les années 90, rappelons que le BPA était devenu le pilier pour le traitement des caries, car la substance avait été dite beaucoup plus naturelle et sécuritaire que les amalgames contenant du mercure, explique le dentiste Burton Edelstein.
Bien que cette nouvelle étude soulève des inquiétudes, qu’une solution de rechange aux plombages à base de BPA devrait être envisagée et que l’étude ait trouvé une association entre les matériaux dans les obturations et les comportements, il n’y a pas de relation de cause à effet.
Des spécialistes suggèrent tout de même aux parents de choisir les plombages de leurs enfants avec un composite blanc sans BPA plutôt qu’argenté.
Les élèves qui reçoivent une éducation spéciale concernant des troubles du comportement sont plus susceptibles d’être victimes d’intimidation que les autres élèves qui suivent un enseignement général. Ils sont également plus enclins à intimider d’autres élèves, selon une nouvelle étude américaine.
Cette recherche publiée dans The Journal of School Psychology met en avant la complexité de l’intimidation et les défis à relever pour résoudre ce problème, a déclaré l’auteure principale de l’étude, Susan Swearer, professeure de psychologie scolaire à l’Université de Nebraska-Lincoln.
Ces résultats brossent un tableau assez sombre pour les élèves handicapés en termes d’actions d’intimidation, a notamment indiqué Susan Swearer.
La recherche a suivi plus de 800 étudiants en éducation spécialisée et générale, âgés de 9 à 16 ans, dans neuf différentes écoles primaires, intermédiaires et secondaires. Plus de 38,1 % ont indiqué qu’ils avaient été intimidés par d’autres élèves.
« Une culture de respect, de tolérance et d’acceptation est notre seul espoir pour réduire l’intimidation chez tous les jeunes d’âge scolaire », indiquent les auteurs de l’étude.
En fait, les enfants les plus actifs sur une période de cinq ans ont eu de meilleurs résultats physiques et sociaux lors d’un test spécifique mené par des pédiatres.
Les résultats de ce test pourraient donner de bonnes pistes afin de développer des programmes d’intervention pour promouvoir le bien-être des jeunes.
« Ces découvertes réaffirment la nécessité d’avoir une politique de santé publique et des interventions qui favorisent moins de temps devant l’écran et plus de temps d’activité physique, ce qui aurait une influence bénéfique non seulement sur le poids et la santé physique, mais aussi sur le bien-être général à l’adolescence et au-delà », explique le coauteur de la recherche de l’Université de Sydney, Paul Mitchell.
L’activité physique a également des effets positifs sur la pression sanguine et la graisse corporelle. Conséquemment, les enfants qui font moins d’exercice sont plus susceptibles de développer des problèmes psychosociaux comme des comportements violents, par exemple.
Rappelons aussi que des spécialistes suggèrent que d’être plus actif physiquement est positivement lié à une meilleure performance scolaire chez les enfants.
Des chercheurs de l’Université du Michigan révèlent dans l’American Journal of Clinical Nutrition que les enfants des mères qui se goinfrent de malbouffe ont un mauvais exemple et ainsi plus de risques d’adopter de mauvaises habitudes alimentaires.
Les mères qui sont restrictives, crient ou obligent leurs enfants à manger certains aliments risquent de connaître un moins grand succès que celles qui amadouent et encouragent, explique l’auteure principale de l’étude et professeure experte en nutrition, Sharon Hoerr, qui a observé les habitudes alimentaires de familles à faible revenu.
Mme Hoerr affirme que les femmes qui désirent voir leurs enfants bien manger devraient fournir un environnement alimentaire sain à la maison. Ainsi, elles ne seraient pas obligées de restreindre, contrôler secrètement ou surveiller leurs petits, tentés par la malbouffe.
Elle rappelle qu’interdire certains aliments à l’heure du repas peut conduire l’enfant à mal se nourrir, mais aussi à devenir difficile. Avec ce type d’enfants, il est mieux d’expliquer doucement l’importance de bien manger que de forcer ou de crier.
Maintenir un horaire régulier pour les heures de repas et donner de petites collations santé fréquentes durant la journée favorise également la situation, tout comme faire participer les enfants à faire le marché, cuisiner ou faire pousser des légumes dans la cour.
De 60 à 70 % des enfants autistes sont facilement irritables, et trouver un traitement pour l’autisme fait partie des priorités des chercheurs, incluant Antonio Hardan, médecin et auteur principal de la nouvelle étude pilote réalisée par l’École de médecine de l’Université de Stanford et de l’Hôpital pour enfants Lucile Packard.
Pour aider le comportement des enfants autistes, ce sont des antipsychotiques de deuxième génération qui sont administrés aux enfants. Les antipsychotiques peuvent provoquer des effets secondaires importants comme le gain de poids, un risque de diabète plus élevé et la production de mouvements involontaires.
Testé pendant 12 semaines auprès de 31 enfants souffrant d’autisme, le supplément d’antioxydant CNA a permis de réduire le taux d’irritabilité de ces derniers de 13,1 à 7,2 sur l’Aberrant Behavior Checklist, une échelle fréquemment utilisée en clinique pour évaluer l’irritabilité.
Bien que des résultats soient moins spectaculaires qu’avec les antipsychotiques, le traitement par antioxydant a toutefois donné des effets secondaires moins graves. Les enfants souffraient surtout de constipation et de perte d’appétit.
Les constatations des chercheurs parues dans le Biological Psychiatry doivent être confirmées avant que le CNA ne soit prescrit ou recommandé aux enfants autistes.
En lien avec des études antérieures qui ont suggéré que l’autisme était lié à un déséquilibre des neurotransmetteurs excitateurs et inhibiteurs dans le cerveau, le CNA pourrait moduler ces derniers et être utile, avancent les scientifiques.
De 60 à 70 % des enfants autistes sont facilement irritables, et trouver un traitement pour l’autisme fait partie des priorités des chercheurs, incluant Antonio Hardan, médecin et auteur principal de la nouvelle étude pilote réalisée par l’École de médecine de l’Université de Stanford et de l’Hôpital pour enfants Lucile Packard.
Pour aider le comportement des enfants autistes, ce sont des antipsychotiques de deuxième génération qui sont administrés aux enfants. Les antipsychotiques peuvent provoquer des effets secondaires importants comme le gain de poids, un risque de diabète plus élevé et la production de mouvements involontaires.
Testé pendant 12 semaines auprès de 31 enfants souffrant d’autisme, le supplément d’antioxydant CNA a permis de réduire le taux d’irritabilité de ces derniers de 13,1 à 7,2 sur l’Aberrant Behavior Checklist, une échelle fréquemment utilisée en clinique pour évaluer l’irritabilité.
Bien que des résultats soient moins spectaculaires qu’avec les antipsychotiques, le traitement par antioxydant a toutefois donné des effets secondaires moins graves. Les enfants souffraient surtout de constipation et de perte d’appétit.
Les constatations des chercheurs parues dans le Biological Psychiatry doivent être confirmées avant que le CNA ne soit prescrit ou recommandé aux enfants autistes.
En lien avec des études antérieures qui ont suggéré que l’autisme était lié à un déséquilibre des neurotransmetteurs excitateurs et inhibiteurs dans le cerveau, le CNA pourrait moduler ces derniers et être utile, avancent les scientifiques.
Selon une petite recherche effectuée par Eric Tesdahl, un étudiant diplômé du département en développement humain et organisationnel de l’Université Vanderbilt, les enfants semblent vouloir bouger davantage s’ils sont entourés ou ont des amis actifs, et l’inverse est vrai aussi.
Pour donner l’occasion aux enfants moins actifs de s’activer ou vice-versa, l’auteur de l’étude propose que lors de la pratique de sports, les enfants moins actifs soient regroupés avec des enfants plus actifs, pour influencer leur comportement sédentaire et leur permettre de changer leur vision des choses et leurs habitudes de vie.
Le spécialiste croit que ce « regroupement » aurait de bonnes chances d’influencer la situation, car sa recherche suggère que les enfants sont influencés par leurs pairs, tentent de s’imiter entre eux et ajustent leur niveau d’activité physique selon leurs proches. Ils auraient tendance à augmenter ou diminuer de 10 % leur pratique quotidienne d’activité physique selon le genre d’amis qui les entourent.
L’étude publiée en ligne le 28 mai dans Pediatrics ne prouve cependant pas si l’amitié peut avoir une incidence directe sur la façon dont les enfants sont portés vers le sport, sur le niveau d’obésité ou sur le nombre d’heures d’activité physique pratiquées quotidiennement.
Pour arriver à ces résultats, des dispositifs appelés accéléromètres ont permis de calculer le niveau d’activité physique après les cours, lors de programmes parascolaires, et ce, durant trois mois auprès de 81 enfants majoritairement hispaniques et noirs âgés en moyenne de 8 ans.