Catégories
Uncategorized

Les hallucinations auditives de la schizophrénie démystifiées

Une percée intéressante aurait été effectuée par des chercheurs en matière de schizophrénie, alors que ceux-ci seraient parvenus à mieux comprendre et démystifier les hallucinations auditives qui découlent parfois de la maladie.

Les spécialistes américains du St. Jude Children’s Research Hospital se sont attardés à ce symptôme des plus étonnants et terrifiants, et seraient parvenus à établir une cause physique au phénomène, selon ce que rapporte Top Santé.

Après analyse, les chercheurs estiment que ces hallucinations pourraient être le résultat de l’absence d’un gène chez les patients souffrant de schizophrénie. Ce gène manquant impliquerait des transformations chimiques cérébrales et réduirait le flux d’information, en plus d’altérer le traitement normal des informations auditives par le cerveau.

« Nous pensons qu’en réduisant le flux d’informations entre ces deux structures cérébrales qui jouent un rôle central dans le traitement d’informations auditives, on peut réduire l’état de stress et les autres facteurs associés qui déclenchent les voix, qui sont le symptôme psychotique le plus courant de la schizophrénie », estime Stanislav Zakharenko, coauteur de la recherche.

Il s’agit d’une percée des plus intéressantes et prometteuses, dans la quête de traitements plus performants pour soigner les patients schizophrènes.

Les résultats de l’étude américaine ont été proposés dans le magazine Science.

Catégories
Uncategorized

Un petit cerveau pour mieux comprendre les gros

Top Santé rapporte la création d’un petit cerveau en laboratoire, qui pourrait bien s’avérer très utile dans la compréhension de celui des humains.

Créé artificiellement grâce aux cellules souches, ce « mini-cerveau » rend les spécialistes optimistes d’en savoir plus sur le complexe fonctionnement de l’organe chez l’homme.

Initialement publiée dans le réputé magazine scientifique Nature, la nouvelle parle du travail accompli par Jürgen Knoblich et son équipe de l’Académie des sciences d’Autriche.

L’équipe de Knoblich a créé un véritable système de culture de cellules qui se sont ensuite transformées en cerveau miniature, permettant une éventuelle meilleure compréhension des maladies neurologiques et dégénératives.

« Ce système de culture en 3D développe une variété de régions cérébrales capables d’influer les unes sur les autres. Le but n’était pas de recréer un cerveau entier, mais plutôt d’observer les différentes étapes de la formation du cortex cérébral et les différents troubles du développement qui peuvent survenir », explique un expert.

Catégories
Uncategorized

Le processus de dépendance à l’alcool s’éclaircit

Encore un pas est franchi dans la compréhension des dépendances et du développement des habitudes, selon Santé Log, qui rapporte une recherche exhaustive sur le sujet.

« L’humain est une créature d’habitudes », lance-t-on bien souvent, avec raison. Oui, mais pourquoi, et surtout, comment?

Selon cette nouvelle étude en provenance du Scripps Research Institute, et initialement publiée dans le PNAS, le cerveau démontre diverses réactions en fonction de nos actions, comme la consommation d’alcool justement.

Ainsi, un abus d’alcool chronique pourrait faire passer l’action de boire un verre de la « zone de décision » à la « zone d’habitude », pavant ainsi la voie à une dépendance à proprement parler.

C’est après avoir testé les effets de l’alcool sur le striatum dorsal du cerveau, impliqué dans le développement des habitudes, que les chercheurs ont pu confirmer leur théorie initiale.

Plus les comportements sont fréquents et abusifs, plus la « zone d’habitude » prédomine sur la « zone de décision », et il devient conséquemment de plus en plus difficile de cesser le comportement.

Cette étude, ainsi que les précédentes sur le sujet, permettrait de mieux combattre les troubles de dépendance dans l’avenir.

Catégories
Uncategorized

Percée majeure dans la compréhension du cancer et de son développement

Plusieurs spécialistes croient qu’il est possible d’améliorer les statistiques de guérison et de rémission de cancer grâce à des méthodes de traitements personnalisées et adaptées à chaque cas.

Une nouvelle recherche, rapportée par Santé Log, dévoile des découvertes fascinantes en matière de fonctionnement et de développement du cancer, lesquelles mènent à des conclusions qui abondent dans le même sens.

L’étude d’envergure mondiale produite par le Wellcome Trust analyse les mutations et les comportements génétiques de plus de 30 cancers dits « communs ». Cela permet de constater que ces mutations sont non seulement complexes, mais qu’elles peuvent aussi s’expliquer par plusieurs facteurs différents.

On comprend maintenant mieux que le cancer est une véritable mutation du bagage génétique, pavant ainsi la voie à de meilleures avenues de traitement.

C’est du moins ce que croient plusieurs experts, qui dévoilent leurs théories et leurs trouvailles dans ce long rapporté publié par le magazine Nature.

On se rend compte, malgré une compréhension bien plus grande du phénomène, que le cancer est un mal énigmatique et qu’il s’explique par plusieurs raisons. La découverte de 21 signatures génétiques, mentionnées dans le rapport permet d’élargir les horizons et de croire en des traitements plus efficaces d’ici peu.

ieurs spécialistes croient qu’il est possible d’améliorer les statistiques de guérison et de rémission de cancer grâce à des méthodes de traitements personnalisées et adaptées à chaque cas.

Une nouvelle recherche, rapportée par Santé Log, dévoile des découvertes fascinantes en matière de fonctionnement et de développement du cancer, lesquelles mènent à des conclusions qui abondent dans le même sens.

L’étude d’envergure mondiale produite par le Wellcome Trust analyse les mutations et les comportements génétiques de plus de 30 cancers dits « communs ». Cela permet de constater que ces mutations sont non seulement complexes, mais qu’elles peuvent aussi s’expliquer par plusieurs facteurs différents.

On comprend maintenant mieux que le cancer est une véritable mutation du bagage génétique, pavant ainsi la voie à de meilleures avenues de traitement.

C’est du moins ce que croient plusieurs experts, qui dévoilent leurs théories et leurs trouvailles dans ce long rapporté publié par le magazine Nature.

On se rend compte, malgré une compréhension bien plus grande du phénomène, que le cancer est un mal énigmatique et qu’il s’explique par plusieurs raisons. La découverte de 21 signatures génétiques, mentionnées dans le rapport permet d’élargir les horizons et de croire en des traitements plus efficaces d’ici peu.

Crédit photo : www.freedigitalphotos.net

Catégories
Uncategorized

Nos petits parlent vraiment

Les résultats d’une nouvelle recherche conduite par les experts de l’Université de Newcastle publiés sur le site de MedicalXpress démontrent que le langage de nos petits est largement plus élaboré que nous le pensions.

C’est en utilisant des systèmes d’enregistrement sophistiqués afin d’enregistrer des milliers de paroles d’enfants âgés entre 23 et 37 mois.

La Dre Cristina Dye, spécialiste en développement du langage, s’est exprimée sur le sujet en disant : « Beaucoup de bambins que nous avons étudiés ont fait un petit bruit, un souffle léger ou une pause exactement à l’endroit où un mot grammatical devrait normalement être prononcé ».

« Le fait que le son a été produit toujours au bon endroit dans la phrase nous mène à croire que les jeunes enfants connaissent bien des mots grammaticaux. Ils sont beaucoup plus sophistiqués dans leur compétence grammaticale que nous l’avions supposé. »

« Il y a aussi des implications pour le retard de la compréhension du langage chez les enfants. Quand les enfants n’apprennent pas à parler normalement, cela peut entraîner des problèmes graves plus tard dans la vie. Par exemple, ceux qui en souffrent sont plus susceptibles de souffrir d’une maladie mentale ou d’être au chômage plus tard dans la vie. Si nous pouvons comprendre ce qui est “normal” dès que possible, nous pourrons intervenir plus tôt afin d’aider ces enfants. »

Catégories
Uncategorized

À un an, bébé peut comprendre le concept du passé et du futur

Très tôt, un enfant développe son langage et sa capacité à communiquer avec autrui.
 
« C’est cependant la première fois que nous pouvons affirmer avec certitude que les enfants comprennent que la parole leur permet de communiquer sur des choses qu’ils ne peuvent pas voir », explique Athena Vouloumanos, professeure assistante au département de psychologie de l’Université de New York.
 
En effet, jusqu’à maintenant, les spécialistes croyaient que les petits ne pouvaient que communiquer ou faire des références à des choses concrètes qu’ils voyaient, touchaient ou qui se déroulaient dans le moment présent.
 
Voilà que la récente étude démontre que les bébés « ne sont pas limités à ce qu’ils voient ici et maintenant. […] Ils peuvent en apprendre davantage sur l’état psychologique des personnes qui les entourent. Ils peuvent apprendre à communiquer sur des choses qui se sont déroulées dans le passé ou qui arriveront dans le futur », affirme Mme Vouloumanos dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
 
Ainsi, les bébés d’un an sont aptes à assimiler des concepts ou des phrases qui font référence à un monde de souvenirs ou de choses qui se produiront, donc au non-concret, à l’abstrait.
 
Au même âge, selon la Mayo Clinic, ils peuvent imiter des mots qu’ils entendent ou comprendre des instructions simples comme « bois ton lait » ou « non ». Les spécialistes mentionnent toutefois que le développement du langage peut différer d’un bébé à l’autre.
 
Catégories
Uncategorized

Vers une meilleure compréhension de la SLA

Une équipe a découvert les mécanismes cellulaires impliqués dans la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
 
Cette maladie est caractérisée par la dégénérescence des neurones, ce qui affecte le contrôle des muscles.
 
En analysant la moelle épinière de personnes atteintes qui étaient décédées, on a noté une surproduction de la protéine TDP-43 dans les tissus nerveux.
 
La TDP-43 interagit avec la NF-kB, qui est une protéine clé du système immunitaire. La NF-kB régule de nombreux gènes importants dans la réponse immunitaire et l’inflammation.
 
« La surexpression de TDP-43 entraîne une réponse inflammatoire exagérée qui augmente la vulnérabilité des neurones aux molécules neurotoxiques qui circulent dans l’organisme », explique le professeur Jean-Pierre Julien dans le Journal of Experimental Medicine.
 
Il existe de nombreux inhibiteurs de la protéine NF-kB, et des tests sur des souris ont démontré une grande efficacité pour réduire l’inflammation et améliorer le contrôle moteur.
 
Catégories
Uncategorized

Dyslexie : les compétences linguistiques des enfants ne seraient pas en cause

Selon les données, 10 % des enfants connaissent des difficultés majeures en lecture et sont considérés comme dyslexiques.

Depuis fort longtemps, les compétences linguistiques et la compréhension d’un enfant ont toujours été mises en doute pour expliquer l’origine de ce trouble. Cependant, cette difficulté à identifier lettres, syllabes et mots durant la lecture proviendrait, selon des chercheurs, de problèmes d’attention visuelle.
 
En effet, selon une étude de l’Université de Padua en Italie et publiée en ligne pour la publication Current Biology, les ennuis commenceraient bien avant l’apprentissage de la lecture.
 
Pour ce faire, des enfants italiens ont été suivis de la maternelle à la deuxième année pour démontrer que bien avant qu’un enfant maîtrise des compétences linguistiques, il se peut que la dyslexie soit déjà perceptible.
 
Il s’est avéré que ceux qui avaient de la difficulté à choisir des symboles spécifiques au milieu de distractions, à mémoriser à court terme des syllabes ou nommer des couleurs rapidement, étaient aussi ceux qui souffraient de dyslexie plus tard.
 
Pour les chercheurs, cette découverte vient redéfinir l’origine de la maladie. « Ça nous oblige à réécrire ce qui est connu sur la maladie et de changer de traitements de réadaptation afin de réduire son impact sur la vie de ces petits », déclarent-ils.
 
Credit photo :Stuart Miles / FreeDigitalPhotos.net
 
Catégories
Uncategorized

La musique académique pour mieux réussir les mathématiques

Il a été démontré dans une école de San Francisco, en Californie, qu’un programme novateur utilisant la pratique de la musique en classe a permis d’augmenter de 50 % le taux de réussite des élèves à des tests de mathématiques sur les fractions.

De plus, pour les enfants avec des difficultés accrues dans la matière rationnelle, un taux de réussite de 40 % plus élevé aux tests de mathématiques a été remarqué auprès de ceux qui avaient appris en fonction de la musique.

Grâce au rythme musical, au solfège, à des symboles, de la notation musicale, des tambours, du chant et des tapes dans les mains, des enfants de troisième année peuvent mieux réussir en mathématiques.

Cela est une bonne chose, selon Susan Courey, professeure adjointe de l’éducation spéciale à la San Francisco State University. « Si les élèves ne comprennent pas les fractions dès le début, ils ont souvent du mal avec l’algèbre et le raisonnement mathématique plus tard dans leur scolarité. »

Le fait de remplacer les chiffres des fractions par la clé de sol, les demi-croches et la valeur temporelle de la musique a fait en sorte d’accentuer l’enthousiasme et l’intérêt des jeunes quant aux mathématiques.

Depuis sa mise en œuvre, le programme académique de musique a connu un vif succès dans d’autres écoles non participantes à l’étude et a permis d’afficher une amélioration de 75 % en 2008, comparativement à 63 % en 2006, au California Achievement Test.

Les résultats devraient être publiés la semaine prochaine dans des revues pédagogiques.

Catégories
Uncategorized

Parlez normalement à votre bébé

Il semble que les nourrissons peuvent apprendre des mots et assimiler un vocabulaire bien avant de pouvoir pointer ou marcher, soit dès l’âge de six mois. Cela s’expliquerait par leur exposition fréquente aux conversations des membres de leur famille et la manière dont ils parlent.

Les psychologues Elika Bergelson et Daniel Swingley, dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, expliquent que leurs tests ont révélé que lorsque des mots ou une courte phrase étaient répétés soigneusement, les yeux de l’enfant se dirigeaient vers l’objet en question sur un écran d’ordinateur, et ce, même si plusieurs et diverses images se retrouvaient à l’écran. Ce comportement indiquerait que le petit a compris à quelle image pouvait être associé un mot.

À 14 mois, les performances étaient encore plus spectaculaires, ce qui laisse penser qu’une meilleure catégorisation du signal de la parole ou une meilleure compréhension de la syntaxe, dès les premiers mois de vie, influencerait et favoriserait une meilleure compréhension à court terme.

Outre les mots à caractère « émotionnel » comme papa et maman, cette étude est la première à démontrer la compréhension hâtive de mots de type « générique » se référant à des catégories.

Les chercheurs encouragent donc les parents à parler normalement à leurs bébés. « Vos petits ne vous répondront pas, cependant, ils vont comprendre certains mots et ces connaissances les suivront toute leur vie », affirment les spécialistes.