Catégories
Uncategorized

L’avenir appartient aux aînés qui se lèvent tôt

Selon une nouvelle étude de l’Université de Toronto, les rythmes cérébraux des gens de 60 ans et plus sont meilleurs et plus actifs entre 8 h 30 et 10 h 30.

En effet, dans cette tranche d’âge, les gens seraient moins distraits en matinée qu’en après-midi ou en soirée.

Pour le docteur Lynn Hasher co-auteur de l’étude, la plupart des aînés sont capables, tout comme les jeunes, de se concentrer pour effectuer une tâche, tout dépend du moment de la journée.

Parue dans la revue américaine Psychology and Aging, la recherche a été effectuée auprès de 32 participants. Un groupe de 16 personnes de 19 à 30 ans et un autre se situant de 60 à 82 ans.

Ceux-ci ont dû retenir une série d’images et de mots présentés sur un écran d’ordinateur à divers moments, et ce, en après-midi, entre 13 à 17 heures. Pendant leur observation, les chercheurs avaient pour mission de distraire occasionnellement les sujets.

Il est ressorti que les personnes plus âgées avaient 10 % plus de chance de se laisser distraire que les jeunes. Ce pourcentage diminuait visiblement le matin, alors que les 60 ans et plus étaient plus concentrés.

Ainsi, l’écart de concentration était pratiquement réduit à zéro, révèle Top Santé. 

Catégories
Uncategorized

Le sommeil et la concentration des adolescents améliorés par le changement d’horaire scolaire

C’est la psychologue et experte en sommeil au Bradley Hasbro Children’s Research Center, Julie Boergers, qui a procédé à la recherche.

« Le manque de sommeil est épidémique parmi les adolescents, entrainant de sérieuses conséquences sur la santé mentale et physique, sur la sécurité et l’apprentissage », a déclaré Boergers. « L’heure du début des cours contribue à ce problème. »

Afin de prouver sa théorie, l’équipe de la spécialiste a travaillé avec un groupe d’étudiants avant et après la modification de l’horaire du début de cours de leur école. Originalement prévu à 8 h, l’horaire a été modifié pour commencer à 8 h 25.

Ce changement a rapidement apporté des résultats concrets chez les étudiants. Entre autres, ceux-ci gagnaient 29 minutes de sommeil supplémentaire en moyenne, ce qui a élevé le nombre de ceux qui avaient 8 h ou plus de sommeil de 18 à 44 %.

Dès que l’heure du début des cours a été rétablie, les vieilles habitudes ont repris le dessus. Les jeunes s’endormaient en classe, ils étaient à nouveau de mauvaise humeur et utilisaient la caféine et les boissons énergisantes pour demeurer vigilants.

Au terme de sa recherche, Boergers croit qu’il est essentiel que les écoles modifient leurs horaires pour favoriser le rythme circadien des élèves, rapporte medicalnewstoday.com.

Catégories
Uncategorized

Une approche douce pour la concentration en classe

Les premiers essais sont déjà en cours. La responsable, Karrie Swan, est une thérapeute à la Kansas State University, spécialisée chez les enfants et adolescents. L’approche utilisée se nomme Mindfulness (ou technique de l’esprit conscient). Elle est très efficace chez les adultes stressés et anxieux.

Cependant, Swan a découvert que la réponse chez les enfants et adolescents, spécialement chez ceux qui sont stressés et anxieux, est quasi miraculeuse.

« L’objectif de cette approche consiste à recentrer sa conscience sur le moment présent. On dirige ainsi toute son attention sur ses pensées et émotions, et la pleine conscience permet d’arrêter le flux des pensées automatiques et récurrentes. On élimine ainsi l’inattention et les processus inconscients. »

« En ce moment, il y a déjà quelques écoles en Californie qui ont mis en place cette pratique et qui récoltent des données », confirme Karrie Swan.

Medicalxpress rapporte qu’il s’agit d’une thérapie de rêve, tant pour les enfants que pour les professeurs. On relève déjà des informations voulant que les étudiants réussissent mieux, soient moins stressés et plus concentrés. Quant aux professeurs, on confirme que le stress diminue grandement, entrainant une diminution marquée de tempéraments dépressifs ou anxieux.

Vivement l’instauration d’un tel programme dans toutes les écoles! Une approche thérapeutique plus efficace que la médication, enfin!

Catégories
Uncategorized

TDAH plus risqué dans les quartiers près des routes à grande circulation

La recherche a été menée en Allemagne par Carla Tiesler du Helmholtz Zentrum German Research Center for Environnemental Health, rapporte My Health News Daily, et les résultats sont probants.

Les enfants exposés aux routes bruyantes ont près de 30 % plus de symptômes d’hyperactivité et d’inattention que ceux qui vivent dans des quartiers moins bruyants. L’échantillonnage utilisé était constitué de 900 enfants de 10 ans.

La psychologue du Boston Children’s Hospital, Michelle Bosquet, appuie cette recherche, qui s’ajoute à de nombreuses études sur le sujet. Il est désormais prouvé que le bruit et la pollution chimique affectent le comportement et la santé mentale des enfants.

Cependant, le manque de sommeil mène à une lacune sur le plan de la concentration, puis se dirige tout droit vers l’hyperactivité et le trouble d’attention. Selon le Dr Andrew Adesman, du Cohen Children’s Medical Center de New York, il s’agit du même questionnement que « l’œuf ou la poule ».

« Lequel vient en premier? On ne le sait pas », affirme Adesman. S’il se pose la question, c’est que les symptômes du manque de sommeil peuvent aisément ressembler au trouble de déficit de l’attention, alors que le TDAH crée à son tour un trouble du sommeil.

Un détail qui a son importance, et une question à laquelle aucun spécialiste ne peut répondre.

Catégories
Uncategorized

L’apnée du sommeil chez l’enfant peut affecter son QI

« Tous les enfants ronflent à un certain moment, mais environ un sur dix ronfle régulièrement, et c’est une source d’inquiétude pour de nombreux parents », affirme au Daily Mail Marianne Davey, fondatrice de l’Association britannique pour le ronflement et l’apnée du sommeil.

La spécialiste explique que bien que pour la plupart des enfants, le ronflement ne soit pas un problème, 2 à 3 % d’entre eux (1 sur 350 000) cachent toutefois un trouble d’apnée du sommeil qui peut s’avérer plus dangereux.

L’apnée du sommeil est beaucoup plus fréquente chez les adultes qui souffrent de troubles cardiaques. Quant aux enfants qui sont touchés par l’apnée du sommeil, ils ronflent bruyamment, ont une respiration laborieuse, puis se taisent pendant quelques secondes, avant de renifler et, à bout de souffle, recommencer à respirer de manière inquiétante.

Ce processus peut faire en sorte rapidement que le bambin manque d’oxygène dans le sang et que ses organes vitaux, y compris le cerveau et le cœur, soient touchés. L’apnée du sommeil chez un enfant peut également avoir des conséquences importantes comme provoquer une faible croissance, un retard de développement, des problèmes de comportement ou des troubles de la performance scolaire avec concentration réduite.

Voilà pourquoi des études britanniques et australiennes ont affirmé avoir trouvé des différences cognitives entre les personnes souffrant d’apnée du sommeil âgées de 7 à 12 ans et un groupe contrôle sans problèmes de sommeil. Les auteurs ont dit que l’apnée du sommeil prolongée sur plusieurs années touche le QI et la mémoire d’un enfant. Ils ajoutent que l’hyperactivité est également plus probable, du fait que les enfants ont du mal à se concentrer et deviennent plus perturbateurs.

Un diagnostic peut facilement être fait pour l’apnée du sommeil infantile, mais le traitement peut prendre plus de temps.

Mentionnons que tous les enfants cessent de respirer pendant de courtes périodes durant leur sommeil. Par contre, si cela se produit de 15 à 20 fois, des conséquences importantes peuvent arriver, et des interventions peuvent être nécessaires, comme une hypertrophie des amygdales ou des végétations adénoïdes pour régler la situation.

Catégories
Uncategorized

Le Ritalin vient-il vraiment en aide à la mémoire des enfants?

De nouvelles recherches avec des singes mettent en lumière la façon dont le méthylphénidate peut affecter l’apprentissage et la mémoire chez les enfants atteints d’un trouble d’hyperactivité avec déficit d’attention.

Ces études ont démontré que l’impulsivité, le comportement (calme) et la concentration pouvaient être améliorés lorsqu’il y avait administration du médicament à faibles doses. Toutefois, il n’y avait aucun impact positif sur la mémoire à court terme.

En fortes doses, la capacité de mémoriser était légèrement meilleure, mais rien de remarquable. En revanche, les singes prenaient le double de temps pour se concentrer et devaient recommencer à plusieurs reprises le test.

Une étude en 1977 avait affirmé qu’une faible dose du médicament dynamisait les performances cognitives des enfants atteints de TDAH. Cependant, une dose plus élevée, même si elle réduisait l’hyperactivité, nuisait également à la performance des enfants à un test de mémoire.

Luis Populin, professeur en neurologie à l’Université de Wisconsin-Madison qui a partagé ses résultats dans le Journal of Cognitive Neuroscience, a voulu pousser davantage ce constat et démontrer à quel point la posologie du médicament avait un impact sur l’être humain.

Des tests sur la mémoire à court terme ont été effectués sur des singes et non sur des enfants qui prenaient le médicament. Cette étude visait à observer combien de temps les singes pouvaient regarder un point central sur un écran sans être déconcentrés par un voyant lumineux qui scintillait sur le côté.

Selon les Centers for Disease Control, près de 5 % des enfants américains prennent des médicaments pour le TDAH.

Catégories
Uncategorized

L’effet contradictoire du jeu vidéo

Les enfants impulsifs avec des problèmes d’attention ont tendance à jouer beaucoup aux jeux vidéo. Il a été remarqué aussi que les enfants au comportement régulier qui passent beaucoup de temps devant les jeux vidéo développent souvent de l’impulsivité et des difficultés d’attention.

Selon une nouvelle étude de l’Université de l’Iowa, publiée par l’American Psychological Association, le constat est intéressant et important, car la plupart des recherches tentent toujours de trouver l’origine des problèmes d’attention dans les facteurs biologiques et génétiques plutôt que dans l’environnement.

D’ailleurs, les chercheurs ont découvert qu’il n’y a pas que le taux de violence dans les jeux vidéo qui influence l’impulsivité et les troubles d’attention des enfants, mais aussi le temps passé devant ceux-ci, et ce, peu importe le style de jeu vidéo présenté, le sexe, l’âge et le statut socio-économique du jeune.

Des recherches antérieures ont pourtant démontré que ce passe-temps chouchou des enfants permettait d’améliorer l’attention visuelle et les aidait à reconnaître rapidement et de façon précise des informations dans l’environnement.

Les chercheurs de la nouvelle étude ont admis l’effet paradoxal, soit qu’il est possible « que l’utilisation des médias électroniques puisse nuire à l’attention et à la concentration, en même temps qu’elle améliore la capacité à remarquer et à traiter de l’information visuelle ».

Les chercheurs ont recueilli des données auprès de 3034 enfants âgés de 8 à 17 ans dans 12 écoles à Singapour.

Catégories
Uncategorized

Méditation rime avec concentration pour les enfants

En 2006, le neuroscientifique Richard Davidson a été nommé l’une des cent personnes les plus influentes selon le magazine TIME. Il est l’auteur du livre The Emotional Life of Your Brain.

En 1992, il s’est senti inspiré par sa rencontre avec le Dalaï-Lama, et au cours des dernières années, il a mis en pratique ses recherches, dont une dans des écoles élémentaires à Madison, au Wisconsin.

Environ 200 élèves ont utilisé une technique de respiration très simple qui permet même aux enfants de 4 ans de méditer.

La méthode consiste à poser une petite roche sur son ventre et se concentrer sur sa respiration pour que celle-ci monte et descende. La concentration sur la respiration permet au cerveau de s’aérer et aux enfants de relaxer, et ainsi améliorer leurs capacités en classe.

La technique connaît un si grand succès qu’elle commence à s’étendre dans différents réseaux scolaires, à Vancouver et au Yukon, où plus de 1000 enseignants ont reçu une formation pour mettre en pratique cet atelier de détente.

Auprès des adolescents et des enfants difficiles, favoriser la bonté en les invitant à visualiser un proche qui souffre et avoir une pensée de soulagement pour celui-ci a permis de démontrer des changements significatifs dans le comportement et le cerveau de ces jeunes.

Selon Davidson et d’autres chercheurs, le cerveau est élastique; il peut être façonné par l’expérience et le comportement. Il est possible de cultiver l’esprit, de changer le fonctionnement du cerveau pour favoriser des niveaux plus élevés de bien-être et de résilience accrue.

Catégories
Uncategorized

La concentration est un entraînement

Une nouvelle recherche parue dans Current Biology démontre qu’un entraînement adapté peut améliorer les aptitudes d’un enfant quant à sa concentration. Des bébés de seulement 11 mois étaient ici à l’étude.

Il semble donc que les parents auraient tout intérêt à entraîner leur jeune enfant à se concentrer, car cela pourrait même l’aider à atteindre la réussite scolaire. De plus, il semble que d’autres capacités se trouvent améliorées quand la concentration est entraînée.

Cela contredit la perception générale selon laquelle un adulte qui s’exerce à une tâche n’en verra pas d’autres, différentes, s’améliorer. On y voit aussi de grands impacts quant à la réussite scolaire. Celle-ci pourrait être facilitée par un entraînement à la concentration. Il semble même que cet entraînement aurait de plus grands impacts auprès des enfants démunis.

En résumé, on a remarqué que la capacité de concentration apparaît tôt durant le développement, et ceux qui en présentent une meilleure apprennent plus facilement dans un cadre scolaire.

On comprend donc que l’entraînement à la concentration peut être entrepris dès le plus jeune âge et qu’il engendre des effets très positifs. Cela résulte à la fois de l’aptitude à se concentrer sur un seul objet et d’oublier ce qui est dérangeant autour de soi.

Catégories
Uncategorized

Réussite scolaire : il faut être attentif

Une récente de l’Université de Montréal démontre que les problèmes d’inattention sont au cœur des échecs scolaires, et ce, plus que peut l’être l’hyperactivité. De plus, les enfants qui sont inattentifs à ce point auraient besoin de profiter de mesures préventives, selon Medical News Today.

Pour tirer ces conclusions, on a suivi 2 000 enfants, parents et enseignants sur une période de 20 ans. Les enseignants étaient responsables de relever les signes de l’inattention, dont la difficulté de concentration et la tendance à abandonner facilement, notamment.

Quant à l’hyperactivité des jeunes sujets, elle était évaluée selon des critères généraux. On a par la suite accompagné les enfants jusqu’à la fin de leurs études.

Il a été relevé que si 89 % des enfants hyperactifs réussissaient à obtenir leur diplôme d’études secondaires, c’était le cas pour seulement 29 % de ceux qui souffraient de problèmes d’inattention.

Les spécialistes en santé mentale devront maintenant statuer à savoir si l’inattention et l’hyperactivité doivent être différenciées dans la prochaine édition du DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux).