La professeure Joan B. Wolf en est arrivée à la conclusion que le débat sur l’allaitement prend trop de place, rapporte le New York Times.
« En me basant sur l’analyse de centaines d’études, j’ai découvert que les avantages reliés à l’allaitement dans les pays développés sont inexistants, marginaux ou impossibles à dissocier des autres aspects de vie d’un enfant. »
De nos jours, les scientifiques, avocats et journalistes répandent cette idée que l’allaitement est conditionnel à la santé. Ainsi, la mère qui allaite est supérieure, et les autres devraient avoir honte de ne pas tout faire pour que l’allaitement fonctionne.
La réalité est toute autre, cependant. Les mères doivent trouver l’équilibre entre les besoins du bébé, des autres enfants, du conjoint, du travail, des parents qui vieillissent et des autres préoccupations.
Pendant ce temps, on oublie de se préoccuper de la flexibilité en entreprise pour la conciliation famille/travail, l’accessibilité à un service de garde de qualité et l’amélioration du système scolaire. Des enjeux qui, pour leur part, viendraient réellement en aide aux familles modernes.