La saga Lance Armstrong a vraiment confirmé que le dopage est omniprésent dans le cyclisme, ce qui entache non seulement le sport, mais aussi tous ceux qui le pratiquent.
La chute aux enfers du septuple champion du monde (Tour de France) aura au moins eu pour effet de relancer le débat et de sensibiliser les jeunes à l’importance d’un corps sain, sans drogue.
Mais voilà que www.nlm.nih.gov rapporte une étude qui remet en doute les propriétés de certaines drogues qui sont censées augmenter le niveau de performance des athlètes qui les consomment.
Et si Armstrong et les autres fautifs avaient consommé de l’EPO pour rien?
C’est ce que semblent croire les chercheurs à la tête de cette nouvelle étude surprenante, alors qu’ils affirment ne pas être en mesure d’observer des changements clairs dans les cellules sanguines qui prouveraient de meilleures performances à la clé.
Publiée récemment dans le British Journal of Clinical Pharmacology, l’étude remet en doute l’utilité de la drogue, mais pas ses dangers. Les risques de caillots sanguins et de crise cardiaque sont très réels, eux, rappellent les chercheurs.
L’un de ceux-là est le Dr Adam Cohen, du Centre for Human Drug Research aux Pays-Bas. Il déclare : « Les athlètes et leurs équipes médicales peuvent croire que l’EPO augmente les performances, mais il n’existe aucune preuve pour le corroborer. Aucun test n’a été effectué pour évaluer les différences de performances dans le cyclisme d’élite ».