www.nlm.nih.gov rapporte une étude fascinante (et désolante à la fois) qui révèle que dans des conditions de stress similaires, les gens plus aisés vivraient plus longtemps que ceux qui sont moins fortunés.
L’étude britannique laisse croire que la pauvreté et le stress forment une combinaison mortelle, une véritable « bombe à retardement ».
Le Dr Antonio Ivan Lazzarino, de l’Université London, y croit mordicus : « Ces gens ont réellement un taux de mortalité plus élevé. Bien plus que l’on pourrait imaginer en associant simplement ces deux facteurs (pauvreté et stress) ».
Ainsi, les gens qui sont à l’aise financièrement échapperaient à cette combinaison mortelle. Si l’on ne peut affirmer que l’argent fait le bonheur, on peut probablement conclure que celui-ci aide cependant à faire passer la pilule du stress.
L’étude a été publiée dans la plus récente édition en ligne des Archives of Internal Medicine et compare les données de plus de 65 00 personnes de 35 ans et plus durant une période de dix ans (1994 à 2004).
Pour les chercheurs à la tête de l’étude, les résultats sont clairs. La pauvreté et le stress forment une dangereuse combinaison.