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La vie de famille change les gènes

Une équipe de chercheurs de diverses universités canadiennes vient de démontrer que les conditions de vie d’un enfant sont associées à des changements notables sur l’ADN de celui-ci, lit-on sur Psychcentral.

Les facteurs sociaux et économiques liés à la vie familiale seraient en relation avec certaines transformations des gènes. Une différence a en effet été remarquée entre des enfants qui vivaient au sein d’une famille de haut niveau de vie et d’autres issus de milieux à faible niveau.

C’est toutefois quant aux conditions de vie en bas âge que les différences les plus marquantes ont été relevées. Elles étaient fortement associées avec les conditions socio-économiques de l’enfant devenu adulte.

Pas moins de 1252 différences génétiques ont ici été relevées, en comparaison avec les 545 provenant des conditions générales. On tentait d’explorer de quelle manière les conditions du début de vie pouvaient devenir biologiquement intégrées, pour ensuite influencer la santé générale au cours des années suivantes.

On pourrait ici expliquer en partie pourquoi les problèmes et faiblesses de santé pouvaient demeurer toute une vie en étant associés avec des conditions socio-économiques.

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Notre quartier influence notre santé mentale

Habiter dans un quartier plus défavorisé n’est pas bénéfique pour la santé, selon une recherche dévoilée lors du colloque organisé par l’Institut universitaire en santé mentale Douglas.
 
Selon les observations des chercheurs, le quartier où l’on habite influence l’apparition des problèmes de santé mentale ou les accentue.
 
La salubrité, la sécurité, l’interaction sociale, l’aménagement et la proximité des services sont autant de facteurs qui influencent nos conditions de vie.
 
« Si les personnes vivent dans des quartiers où il y a beaucoup de pauvreté, de violence et de bruit, cela peut engendrer un stress chronique et mener à la dépression. Même si l’on sait que l’activité physique est importante pour diminuer le stress, le fait qu’il n’y ait pas de trottoirs pour marcher, pas de parcs ou d’endroits pour rester physiquement actif aura des effets négatifs sur la santé physique ainsi que sur la santé mentale », explique Norbert Schmitz, chercheur à l’Institut Douglas.
 
Le sujet demeure encore bien complexe pour expliquer les liens entre la santé mentale et notre milieu de vie, voilà pourquoi les chercheurs poursuivent différentes recherches à ce propos à travers le monde.